Les directives actuelles sur la vitamine D posent un sérieux problème de santé publique aux répercusions importantes d'un point de vue coût et santé English
L'augmentation de l'apport en vitamine D pourrait prévenir 37 000 décès par année et permettre aux contribuables d'économiser des milliards
CALGARY, le 27 nov. 2014 /CNW Telbec/ - Les résultats d'une nouvelle étude montrent que les recommandations nationales actuelles concernant l'apport en vitamine D sont trop faibles et que le poids d'un individu doit être considéré pour déterminer la dose appropriée de vitamine D qu'il devrait consommer. Comme ce n'est pas le cas actuellement, ceci constitue un sérieux enjeu de santé publique dont les conséquences financières et sur la santé sont importantes.
La carence en vitamine D entraîne des coûts de plusieurs milliards pour les contribuables
« La vitamine D, la « vitamine soleil », est très importante pour notre santé. Presque toutes les cellules du corps l'utilisent et elle exerce ses effets sur tous les systèmes. Elle joue un rôle de protection et de régulation et améliore le fonctionnement des systèmes de notre corps qui nous protègent contre la maladie. Dit simplement, optimiser les taux de vitamine D entraîne un meilleur état de santé », a déclaré Dr David Hanley, endocrinologue et professeur aux départements de médecine, oncologie et sciences de la santé communautaire à l'Université de Calgary.
Des études ont montré que si les Canadiens augmentaient leur apport en vitamine D, le nombre de mortalité au pays pourrait diminuer de 37 000 par année, soit 16,1 % des décès annuels. En outre, le coût économique diminuerait de 6,9 % ou 14,4 milliards de dollars par année, sur la base des données de 2005.[1]
Les recommandations sur la vitamine D doivent être revues
Selon une étude nouvellement publiée intitulée « L'importance du poids corporel pour établir la relation entre la dose-réponse de supplément de vitamine D par voie orale et le sérum 25-hydroxyvitamine D chez des volontaires en santé »[2], l'apport quotidien recommandé (AQR) de vitamine D, soit 600 U.I. /j, est beaucoup plus faible que la dose requise pour atteindre un apport optimal de vitamine D. C'est ce qui ressort de l'analyse de plus de 20 000 mesures de 25-hydroxyvitamine D [25(OH)D]. La dose requise pour que les individus en surpoids ou obèses puissent atteindre des niveaux optimaux de 25(OH)D est en fait de 12 000 à 20 000 U.I./j, soit de 2 à 3 fois supérieure à la dose requise pour un individu de poids normal, et de 4 à 5 fois supérieure au seuil de tolérance le plus élevé présentement recommandé par Santé Canada. Compte tenu du fait que les deux tiers de la population canadienne est en surpoids ou obèse, cela a des conséquences importantes sur la santé publique. L'étude a par ailleurs montré qu'un supplément de vitamine D allant jusqu'à 20 000 U.I. /j demeurait sécuritaire, même chez les individus de poids normal.
« Les répercussions cliniques et de santé publique découlant d'une erreur de calcul de l'apport quotidien recommandé en vitamine D sont sérieuses, particulièrement pour les résidants du Canada », a déclaré Dr Paul Veugelers, titulaire de la chaire de recherche sur la nutrition et la prévention des maladies à l'école de santé publique de l'Université de l'Alberta et l'un des auteurs de cette nouvelle étude[3]. « Les cibles actuelles de santé publique ne sont pas atteintes. Plusieurs Canadiens auront une carence en vitamine D, même s'ils ont un apport de 600 U.I. par jour, tel que le recommande Santé Canada », a-t-il ajouté.
« L'approche actuelle du Canada à l'égard de la santé doit migrer du traitement des maladies à l'optimisation de la santé. C'est la seule façon de prévenir les maladies chroniques. Une approche préventive et proactive augmente les bienfaits sur la santé des individus et présente des avantages du point de vue des coûts pour les contribuables et les gouvernements. Sur la base de ces nouveaux résultats, nous croyons qu'il est crucial que les directives canadiennes soient revues », a souligné Dr Samantha Kimball, directrice de la recherche de Pure North S'Energy Foundation.
À propos de Pure North S'Energy Foundation
Pure North S'Energy Foundation est un programme de prévention des maladies chroniques appuyé par la recherche et ayant recours aux suppléments nutritionnels. Il s'agit de l'organisation sans but lucratif sur la prévention primaire la plus importante du Canada. À l'origine, Pure North était un programme de santé et de mieux-être offert aux employés de Canadian Natural Resources Limited, leurs familles et leurs sous-traitants. Le programme est maintenant chapeauté par une fondation distincte. Il est accessible au grand public et est offert gratuitement aux populations considérées à risque ou vulnérables. La mission de Pure North est d'offrir aux individus la possibilité de « se sentir mieux et de vivre plus longtemps ».
[1] Grant et al. 2010. An estimate of the economic burden and premature deaths due to vitamin D deficiency in Canada . Molecular Nutrition and Food 54:1172-81.
[2] http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25372709 Ekwaru JP, Zwicker JD, Holic MF, Giovannucci E, Veugelers PJ (2014) The importance of Body Weight for the Dose Response Relationship of Oral Vitamin D Supplementation and Serum 25-Hydroxyvitamin D in Healthy Volunteers. PLoS ONE 9(11): e111265.doi:10.1371/journal.prone.0111265
[3] http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25333201 Veugelers PJ, Ekwaru JP. A statistical error in the estimation of the recommended dietary allowance for vitamin D. Nutrients. 2014 Oct 20;6(10):4472-5. doi: 10.3390/nu6104472
SOURCE : Pure North S'Energy Foundation

SOURCE : Wendy Paramchuk, Directrice exécutive, Pure North S'Energy Foundation, 326, 11e avenue Sud-Ouest, bureau 800, Calgary, Alberta, Téléphone : 403-45705077; RENSEIGNEMENTS : Maxime-Elisabeth Illick, 514-843-2322, [email protected]
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