Le Wall Street Journal est visé par une procédure en diffamation entamée par un responsable vénézuélien de haut rang, représenté par Elio Perez Law Offices
NEW YORK, 20 juin 2016 /CNW/ - Cette semaine, les sociétés mères du Wall Street Journal, Dow Jones & Company, Inc. et News Corp., ont été notifiées de l'ouverture d'une procédure en diffamation par un homme politique vénézuélien de haut rang, Diosdado Cabello-Rondón, qui affirme qu'il a été diffamé dans un article du journal paru le 18 avril qui l'accusait d'être impliqué dans le trafic de drogue et le blanchiment d'argent.
Pour M. Cabello, vice-président du Parti socialiste unifié du Venezuela au pouvoir et président par intérim du pays pendant un coup d'état qui a échoué en 2002, cet article, intitulé « Venezuelan Officials Suspected of Turning Country into Global Cocaine Hub » (Des responsables vénézuéliens sont soupçonnés de transformer le pays en plaque tournante mondiale du trafic de cocaïne), s'est fondé sur des sources anonymes pour affirmer qu'il était la « personne principalement visée » par une enquête menée par le Département américain de la Justice sur le trafic de drogue et le blanchiment d'argent. Selon les poursuites, il affirme également que les allégations selon lesquelles il aurait arrangé une importante cargaison de cocaïne au départ de la péninsule de Paraguaná au Venezuela sont fausses et diffamatoires.
« Les défendeurs n'ont obtenu aucune information sur la participation présumée de M. Cabello à une telle cargaison provenant de quiconque a quelque chose à voir avec une enquête officielle », explique Elio Perez, l'avocat de M. Cabello.
Par ailleurs, selon Perez, l'article du Wall Street Journal, qui avait pour sous-titre « U.S. probe targets No. 2 official Diosdado Cabello, several others, on suspicion of drug trafficking and money laundering » (Une enquête aux Etats-Unis vise le numéro 2 du pays, Diosdado Cabello, et plusieurs autres personnes soupçonnées d'être impliquées dans le trafic de drogue et le blanchiment d'argent), a déclenché un « tsunami » de reparutions des accusations diffamatoires dans plusieurs médias américains et étrangers.
« M. Cabello est un homme politique et un chef militaire vénézuélien respecté qui, pendant des décennies, a fidèlement servi son pays et son peuple », selon Perez. « Les allégations de sa participation à des crimes graves sont irréfléchies, fausses, et elles lui portent préjudice dans sa profession en tant qu'agent public ».
Le requérant estime que Dow Jones et News Corp. ont fait de fausses déclarations avec préméditation, « en sachant très bien que ces déclarations étaient fausses ou sans se soucier de savoir si elles étaient fausses ou non ». Il ajoute que les mensonges présumés ne concernent pas les fonctions officielles de Cabello au Venezuela et équivalent « au moins à de la négligence ».
SOURCE Elio Perez Law Offices

Renseignements: CONTACT : Elio E. Perez, avocat du requérant, 28 West Flagler Street, 10th Floor, Miami FL 33130, 954-854-0211, [email protected], http://www.elioperezattorney.com
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