Le Syndicat des Constables Spéciaux du gouvernement du Québec sort tambours
et trompettes et fait la fête
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SYNDICAT DES CONSTABLES SPECIAUX DU GOUVERNEMENT DU QUEBEC14 avr, 2010, 05:00 ET
QUÉBEC, le 14 avr. /CNW Telbec/ - Le Syndicat des Constables Spéciaux du gouvernement du Québec (S.C.S.G.Q.) souligne aujourd'hui le premier anniversaire des moyens de visibilité utilisés dans le dossier de rétention de ses membres. Des " célébrations " sont organisées au courant de la journée sur leurs lieux de travail, partout au Québec, pour dénoncer la lenteur des négociations avec leur employeur et le Conseil du trésor, concernant le rattrapage salarial auquel ils ont droit.
Il y a un peu plus d'un an, les constables spéciaux avaient convenu de porter le pantalon de camouflage plutôt que le pantalon d'uniforme, pour signifier leur mécontentement dans le dossier de rétention. Ce dossier n'est toujours pas réglé avec leur employeur, le ministère de la Sécurité publique et le Conseil du trésor, notamment tout le volet du rattrapage salarial. Depuis, des casquettes, des chandails et des accessoires de couleur se sont ajoutés à leur nouvel uniforme.
Les constables spéciaux revendiquent un meilleur salaire. "On ne demande pas une augmentation de salaire, on veut juste un rattrapage salarial qui a été octroyé à d'autres corps d'agents de la paix " lance d'emblée le Président provincial du Syndicat des Constables Spéciaux du gouvernement du Québec, M. Gabriel Aubut. Ce dernier constate avec désarroi que le phénomène est la cause première du problème de rétention de personnel qui a d'ailleurs coûté très cher aux contribuables depuis 2001.
"Former un constable coûte environ 40 000 $" affirme M. Serge Lefrançois, Vice-président et Secrétaire-trésorier du S.C.S.G.Q. "Sur 20 constables qui sortent de leur formation à Nicolet, plusieurs quitteront leur emploi au bout d'un an pour s'en aller dans d'autres organisations où ils seront mieux rémunérés" précise-t-il. "Il me semble que le calcul est simple, c'est pas payant pour personne" poursuit M. Lefrançois.
Lors d'une rencontre en juin 2009 avec la présidente du Conseil du trésor, Mme Monique Gagnon-Tremblay, cette dernière avait pourtant affirmé son ouverture dans le dossier du rattrapage salarial au S.C.S.G.Q. Elle se disait prête à recevoir le dépôt de leur convention collective à la fin septembre 2009 et à traiter le dossier de rétention. "Comme les membres du Conseil du trésor semblent avoir oublié le dossier, on va sortir tambours et trompettes aujourd'hui pour leur rappeler l'importance de le traiter rapidement" conclut Serge Lefrançois.
Le S.C.S.G.Q. représente près de 300 membres qui oeuvrent dans les Palais de justice, aux bureaux du Premier ministre à Québec et à Montréal, ainsi qu'à l'Assemblée Nationale, et à l'édifice H, où est situé le cabinet de la Présidente du Conseil du trésor. Les constables spéciaux du gouvernement du Québec sont des agents de la paix. Ils sont assujettis à la Loi sur la Police et au Code de déontologie policière. Leur mission consiste à protéger la vie, maintenir la paix, l'ordre et la sécurité publique, de prévenir et de réprimer le crime, et, selon la compétence qui leur est attribuée dans leur acte de nomination, les infractions aux lois et d'en rechercher les auteurs. Ils procèdent aux arrestations, font les enquêtes criminelles, exécutent les mandats d'arrestations et les inscriptions au CRPQ (Centre des Renseignements des Policiers du Québec). Ils appliquent entre autres le Code criminel.
Renseignements: M. Gabriel Aubut, Président provincial, (418) 580-5930; M. Serge Lefrançois, Vice-président, Secrétaire-trésorier, (418) 572-0909; Source: Syndicat des Constables Spéciaux du gouvernement du Québec
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