Le mouvement « Dressember » célèbre la féminité pour combattre la traite des êtres humains et les violences à l'égard des femmes

-- Porter une robe chaque jour en décembre ; les fonds ainsi réunis seront utilisés pour soutenir l'initiative originale d'International Justice Mission visant à libérer les femmes opprimées

WASHINGTON, le 3 nov. 2014 /CNW/ - Ce qui a commencé comme un changement de style décalé portant un joli nom rassemble aujourd'hui des femmes dans 32 pays sur 6 continents, des femmes qui entendent exploiter un choix de mode simple et féminin dans le but de combattre pour la dignité et la liberté des femmes à travers le monde.

Ce défi créatif est simple : les femmes s'engagent à porter une robe chaque jour en décembre dans le but d'adhérer à la liberté à laquelle elles ont droit au nom de celles qui ne sont pas libres de mener une vie épanouie et autonome. Tous les fonds réunis dans le cadre de cette initiative seront utilisés en faveur des travaux d'International Justice Mission (IJM), une organisation mondiale qui combat l'esclavage, la traite des êtres humains, l'exploitation sexuelle, les confiscations illégales de terres et d'autres formes d'oppression violente dans le monde.

« Nous avons gagné beaucoup de terrain depuis le début de Dressember en 2009 », explique Blythe Hill, la fondatrice de Dressember. « Bien que la féminité puisse prendre de nombreuses formes, nous avons défié les femmes de porter une simple robe chaque jour du mois de décembre dans le but de sensibiliser le public et de collecter des fonds en vue de soutenir l'une des premières équipes au monde à lutter pour la dignité et la liberté des femmes. La réaction a été incroyable ».

En 2013, sa première année de collecte de fonds, Dressember a permis de réunir 165 000 dollars, dont il a été fait don à IJM. L'équipe de Dressember entend réunir plus de 500 000 dollars cette année, et elle fera une fois encore don de la plupart des recettes à l'association bénévole de lutte contre l'esclavage, IJM.

« Les fondateurs de Dressember ont trouvé une façon créative et unique de célébrer un aspect de la féminité et de faire participer toutes les femmes dans une initiative qui vise à combattre les crimes très graves qui privent les femmes de leur dignité et de leur liberté inhérentes », selon Mindy Mizell, directrice mondiale des relations publique pour IJM. « Nous sommes reconnaissants de l'attention qu'elles prêtent à ces questions critiques. Même des simples actes de soutien peuvent avoir un impact sur des organisations qui luttent chaque jour sur le terrain en faveur du progrès et du changement ».

Selon les Nations unies, les violences sexuelles, et notamment le viol, les agressions et d'autres formes d'abus sexuel, sont une épidémie mondiale qui terrorise des millions de personnes à travers le monde, dans leurs maisons, leurs écoles et leurs quartiers. Dans de nombreux pays en voie de développement, des activités quotidiennes élémentaires, comme prendre les transports en commun ou aller chercher de l'eau, peuvent mettre les fillettes et les femmes en danger et leur faire courir le risque d'agression sexuelle. Et pour de nombreuses fillettes pauvres, l'école est le lieu où l'on observe le plus fréquemment des violences sexuelles. L'agence rapporte qu'une femme sur trois dans le monde sera victime d'abus sexuels durant sa vie.

Depuis 2006, IJM est venue en aide à plus de 19 000 personnes victimes de violences et d'oppression, et elle a permis de condamner plus de 800 criminels violents. IJM s'associe aux pouvoirs locaux afin de sauver les victimes de violences et de faire traduire les criminels en justice, de réhabiliter les survivants et de renforcer les systèmes judiciaires. Qu'il s'agisse de défendre les femmes contre les confiscations illégales de terres en Afrique, de venir en aide à des fillettes prises au piège de l'esclavage sexuel en Asie, ou d'aider des familles entières à se libérer des chaînes du travail forcé en Inde, IJM a pour seuls objectifs de protéger les personnes contre des abus violents et de renforcer les systèmes judiciaires qui protègent ces personnes contre ces violences avant qu'elles ne surviennent. L'organisation présente sa mission et son expérience dans son dernier livre intitulé « The Locust Effect » (Oxford University Press, 2014), écrit par son fondateur Gary Haugen.

« Au cœur de Dressember, il y a la liberté », selon Hill. « Nous pensons que chaque femme a le droit de vivre une vie indépendante et digne ».

Pour participer et rejoindre le mouvement, consultez www.dressemberfoundation.org ou contactez : [email protected]. Vous pouvez suivre l'organisation sur Instragram : @dressember and #dressember

A propos de la Dressember Foundation
Fondée en 2009 par Blythe Hill, Dressember est un mouvement collaboratif qui se fonde sur la mode et la créativité pour rétablir la dignité de toutes les femmes. En relevant le défi créatif de porter une robe pendant les 31 jours de décembre, les femmes défendent la dignité inhérente de toutes les femmes. www.dressemberfoundation.org

A propos d'International Justice Mission
International Justice Mission est une organisation internationale qui protège les pauvres contre les violences dans tous les pays en voie de développement. IJM s'associe aux pouvoirs locaux afin de sauver les victimes de violences et de faire traduire les criminels en justice, de réhabiliter les survivants et de renforcer les systèmes judiciaires. Etant la plus grande organisation bénévole de son genre, IJM lutte contre l'esclavage, la traite des êtres humains à des fins d'exploitation sexuelle, l'accaparement de terres, les abus de pouvoir par les forces de l'ordre et les violences sexuelles, et ce dans 18 communautés en Asie du Sud et du Sud-Est, en Afrique et en Amérique latine. www.ijm.org.

SOURCE : International Justice Mission

Mindy Mizell/International Justice Mission (IJM), Portable : [phone] / [email protected]