Le marché immobilier canadien est prêt pour les acheteurs, mais ceux qui sont à la recherche d'une première propriété prennent leur temps English
Faits saillants:
- 13 % des adultes canadiens envisagent d'acheter leur première propriété résidentielle au cours des deux prochaines années, la majorité d'entre eux prévoient de le faire dans les 12 à 24 prochains mois.
- Plus de la moitié (53 %) des acheteurs d'une première propriété prévoient de verser une mise de fonds d'au moins 20 %, tandis que 39 % ne le feront pas et devront donc souscrire à une assurance prêt hypothécaire.
- 41 % des acheteurs d'une première propriété déclarent qu'ils recevront une aide financière de leur famille ou de leurs amis, tandis que 51 % n'en recevront pas.
- Les maisons unifamiliales détachées restent le type de logement le plus populaire auprès des acheteurs d'une première propriété.
- Pour les acheteurs d'une première propriété, outre le prix, trouver une maison prête à emménager est le facteur le plus important, selon les professionnels de Royal LePageMD à travers le pays.
TORONTO, le 25 sept. 2025 /CNW/ - La baisse des taux d'intérêt, l'augmentation du nombre de propriétés sur le marché et la légère diminution du prix des propriétés dans les grandes villes offrent de nouvelles possibilités aux acheteurs à la recherche d'une première propriété en 2025. Pourtant , malgré des conditions de marché plus favorables, plusieurs d'entre eux choisissent de reporter leurs projets d'achat, avec l'intention d'attendre au moins une autre année.
Selon un récent sondage Royal LePage, mené par Burson1, 13 % des adultes canadiens déclarent travailler activement à l'achat de leur première propriété résidentielle au cours des deux prochaines années. Parmi ce groupe, une petite proportion déclare envisager d'acheter leur première propriété dans les 12 prochains mois, tandis que la majorité (82 %) dit prévoir de le faire dans les 12 à 24 prochains mois.
Lorsqu'on leur a demandé à quelle étape du processus d'achat ils se trouvaient, plus de la moitié (51 %) des acheteurs d'une première propriété ont déclaré qu'ils recherchaient actuellement des quartiers où ils pouvaient se permettre de vivre, 49 % consultaient activement les inscriptions en ligne, 19 % visitaient activement les maisons mises en vente et 19 % avaient fait appel à un courtier immobilier. Les répondants pouvaient choisir plus d'une réponse.
« Les taux d'intérêt baissent et les prix se sont stabilisés, voire assouplis dans certains marchés, créant des conditions favorables pour accéder à la propriété, un moment tant attendu, en particulier dans les villes où le coût de la vie est élevé comme Toronto et Vancouver. Pourtant, l'hésitation persiste », a déclaré Phil Soper, président et chef de la direction, de Royal LePage. « Pour certains, l'incertitude économique persistante, notamment en ce qui concerne les relations commerciales avec les États-Unis, les incite à attendre jusqu'à ce que des signes de stabilité apparaissent. L'achat d'une maison est la décision financière la plus importante que la plupart des gens prendront dans leur vie, et les acheteurs d'une première propriété souhaitent naturellement le faire avec le plus de certitude possible. »
« D'autres choisissent d'attendre dans l'espoir d'obtenir une meilleure offre. Avec la possibilité que la Banque du Canada procède cette année à d'autres baisses des taux d'intérêt, ceux qui ne sont pas pressés d'acheter adoptent une approche méthodique : ils constituent leur épargne et planifient soigneusement leur entrée sur le marché en attendant le moment qui est le plus propice pour eux. »
Selon un récent sondage mené par Royal LePage auprès de professionnels de l'immobilier à travers le pays travaillant avec des acheteurs d'une première propriété2, 36 % d'entre eux disent avoir observé une hausse de l'activité de la part d'acheteurs d'une première propriété jusqu'à présent cette année , tandis que 25 % signalent n'avoir remarqué aucun changement, et ce, malgré des prix relativement stables, une tendance qui encourage généralement les nouveaux acheteurs à entrer sur le marché. Selon la dernière mise à jour des prix des maisons et prévisions du marché de Royal LePage, le prix de l'agrégat d'une propriété au Canada n'a augmenté que de 0,3 % par rapport à la même période de 2024 pour atteindre 826 400 $ au deuxième trimestre de 20253. Sur une base trimestrielle, le prix de l'agrégat d'une propriété à l'échelle nationale a diminué de 0,4 %.
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2 Un sondage national mené en ligne du 6 au 17 septembre 2025 auprès de 307 courtiers immobiliers de Royal LePage œuvrant auprès de vendeurs et d'acheteurs au Canada. |
3 Mieux vaut tard que jamais : le marché printanier démarre au ralenti, l'incertitude économique freinant l'activité d'achat de maisons au deuxième trimestre, Royal LePage, juillet 2025. |
Les familles continuent d'apporter un soutien financier aux acheteurs d'une première propriété
Si plusieurs acheteurs continuent de compter sur l'aide de leur famille pour acquérir leur première maison, la plupart n'en bénéficient pas. Lorsqu'on leur a demandé s'ils recevront une aide financière pour l'achat de leur première propriété résidentielle, plus de la moitié (51 %) ont répondu qu'ils ne recevraient aucune aide. Or, 41 % des acheteurs d'une première propriété ont déclaré qu'ils en recevront une. Même si une amélioration de l'abordabilité a été observée au cours de la dernière année sur plusieurs marchés, nombreux sont les acheteurs d'une première propriété qui continuent de compter sur un soutien financier pour faire leur entrée sur le marché immobilier.
Parmi les acheteurs d'une première propriété qui recevront un soutien financier, 29 % déclarent qu'il s'agira d'une somme forfaitaire sans remboursement prévu, 27 % recevront un prêt de leur famille ou de leurs amis qu'ils devront rembourser, 28 % feront appel à un membre de leur famille ou à un ami pour cosigner leur prêt hypothécaire et 26 % recevront une aide financière pour leurs versements hypothécaires mensuels. Les répondants pouvaient choisir plus d'une réponse.
« Malgré l'amélioration de l'abordabilité, plusieurs acheteurs d'une première propriété continuent de compter sur le soutien financier de leur famille. Ce transfert de richesse est devenu de plus en plus courant, car les parents cherchent à offrir à leurs enfants les mêmes possibilités de stabilité et de croissance financières à long terme qu'ils ont eux-mêmes connues en accédant à la propriété. Pour certains acheteurs, les contributions financières de la famille peuvent être une différence décisive entre devenir propriétaire ou rester locataire », a précisé M. Soper.
« Cependant, beaucoup n'ont pas accès à ce type de soutien, ce qui les oblige à adopter des approches d'épargne plus créatives et souvent difficiles. Afin de prioriser l'accession à la propriété, plusieurs retardent des étapes importantes de leur vie, comme se marier ou fonder une famille. D'autres réduisent considérablement leurs dépenses discrétionnaires ou continuent de vivre chez leurs parents jusqu'à l'âge adulte pour constituer leur épargne. Si la détermination et une planification minutieuse aident ces acheteurs à atteindre leurs objectifs, l'écart entre ceux qui profitent d'une aide financière et ceux qui n'en profitent pas met en évidence les profonds défis en matière d'abordabilité sur le marché actuel. »
Pour pouvoir se payer leur première maison, 60 % des acheteurs déclarent rechercher une maison dans un quartier plus abordable, 40 % recherchent des maisons plus petites et donc plus abordables que ce qu'ils avaient initialement prévu, 39 % réduisent leurs dépenses discrétionnaires afin d'économiser de l'argent et 28 % ont utilisé ou utiliseront l'argent provenant d'investissements ou d'épargne-retraite afin de financer l'achat de leur première maison. Les répondants pouvaient choisir plus d'une réponse.
Plus de la moitié (53 %) des acheteurs d'une première propriété prévoient de verser une mise de fonds d'au moins 20 % lors de l'achat de leur maison, tandis que 39 % verseront une mise de fonds inférieure à 20 % et souscrirons à une assurance prêt hypothécaire. En vertu des règles d'emprunt actuellement en vigueur au Canada, les acheteurs qui versent une mise de fonds inférieure à 20 % du prix d'achat sont tenus de souscrire à une assurance prêt hypothécaire.
Au cours de la dernière année, la demande d'assurance prêt hypothécaire a augmenté. Dans son rapport financier trimestriel du deuxième trimestre de 2025, la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) a fait état, pour la période se terminant le 30 juin 2025, d'une augmentation de 28 % du nombre de logements assurés par rapport à la même période de 20244. Environ un quart de tous les prêts hypothécaires en cours au Canada sont assurés.
« Le nombre croissant d'acheteurs qui optent pour une assurance prêt hypothécaire suggère que plusieurs d'entre eux sont prêts à absorber le coût mensuel supplémentaire pour accéder plus rapidement à la propriété avec une mise de fonds moins importante, plutôt que de risquer d'être exclus du marché lorsque la valeur des propriétés augmenteront. Pour certains, cette stratégie permet de commencer à constituer un capital dès maintenant plutôt que d'attendre des années pour économiser les 20 % minimum requis pour éviter d'avoir à souscrire à une assurance », a ajouté M. Soper. « Cette tendance souligne la nécessité d'offrir une gamme plus large d'outils financiers et de solutions pouvant aider les Canadiens à devenir propriétaires. »
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Le rêve d'une maison détachée perdure
Malgré le prix élevé, plusieurs acheteurs d'une première propriété continuent d'aspirer à acquérir une maison unifamiliale détachée au moment d'entrer sur le marché. Selon le sondage, près de la moitié (49 %) des personnes interrogées prévoient d'acheter une maison unifamiliale détachée comme première propriété, tandis que 26 % d'entre elles ont l'intention d'acheter un appartement ou un condominium.
Interrogés sur le budget type des acheteurs d'une première propriété sur leur marché, 55 % des professionnels de Royal LePage à travers le Canada ont répondu qu'il se situait entre 500 000 $ et 750 000 $, tandis que 19 % ont répondu qu'il se situait entre 300 000 $ et 500 000 $. Au deuxième trimestre de 2025, le prix médian national d'une maison unifamiliale détachée a augmenté de 1,1 % par rapport à l'année précédente pour atteindre 870 200 $, tandis que le prix médian d'un condominium a diminué de 0,8 % pour s'établir à 592 000 $.
« Le rêve d'une première maison se heurte souvent à la réalité budgétaire. Bien que la plupart aspirent à acquérir une maison détachée comme premier achat, le prix dicte souvent un point de départ plus modeste », a déclaré M. Soper. « Comme plusieurs employeurs exigent que leurs employés retournent au bureau, la proximité des transports en commun et d'autres commodités est devenue un facteur de plus en plus important dans la recherche d'une propriété. Les premiers acheteurs montrent aussi une forte préférence pour les propriétés prêtes à emménager, peu d'entre ont le temps ou la flexibilité financière pour entreprendre des projets de rénovations majeurs en plus de leur achat. »
Quarante-deux pour cent des acheteurs d'une première propriété affirment qu'ils prioriseront le quartier où ils souhaitent vivre, quelle que soit la distance à parcourir pour se rendre au travail. Parallèlement, 31 % affirment qu'ils achèteront une maison en fonction de sa proximité à leur lieu de travail.
Lorsqu'on leur a demandé quelles caractéristiques, outre le prix, les acheteurs d'une première propriété recherchaient généralement sur leur marché, 21 % des professionnels de l'immobilier de Royal LePage ont répondu que les maisons récemment rénovées ou prêtes à emménager arrivaient en tête de lice, suivies de l'espace de vie extérieur (17 %) et de l'accès pratique aux commodités quotidiennes (17 %). Les répondants pouvaient choisir plus d'une réponse.
Tableau - Sondage 2025 auprès des premiers acheteurs de propriété : rlp.ca/tableau-sondage-premiers-acheteurs-2025
SOMMAIRES RÉGIONAUX
ONTARIO
En Ontario, 15 % des répondants ont affirmé travailler activement à l'achat de leur première propriété résidentielle au cours des deux prochaines années (3 % planifient de l'acheter au cours des 12 prochains mois, tandis que 12 % envisagent de le faire dans les 12 à 24 prochains mois).
Lorsqu'on leur a demandé à quelle étape du processus d'achat ils se trouvaient, 54 % des acheteurs d'une première maison en Ontario ont répondu qu'ils recherchaient des quartiers où ils pouvaient se permettre de vivre, tandis que 48 % consultaient activement les inscriptions en ligne et 22 % visitaient activement les maisons mises en vente. Les répondants pouvaient choisir plus d'une réponse.
« Les acheteurs d'une première propriété qui étaient auparavant exclus du marché en raison des prix élevés commencent à se manifester à nouveau, encouragés par la baisse du prix des maisons et des taux d'intérêt. Cependant, l'abordabilité reste un défi majeur. Cette année seulement, j'ai travaillé avec plus d'acheteurs d'une première propriété âgés de plus de 35 ans à Toronto qu'à tout autre moment de ma carrière, ce qui montre clairement que le coût élevé du logement et la concurrence des loyers retardent l'accès à la propriété pour plusieurs Canadiens, et ce, bien au-delà de ce que nous avons connu par le passé », a déclaré Tom Storey, courtier immobilier et responsable du Storey Team, Royal LePage Signature Realty à Toronto. « Ce n'est pas simplement le prix qui freine les acheteurs. Même ceux qui sont admissibles à un prêt hypothécaire hésitent, préférant attendre une plus grande stabilité économique avant de prendre l'une des décisions financières les plus importantes de leur vie. »
Lorsqu'on leur a demandé s'ils recevront une aide financière pour l'achat de leur première propriété résidentielle, 43 % des répondants en Ontario ont répondu que c'était en effet le cas. Afin de pouvoir se permettre d'acheter leur première maison, 63 % des acheteurs d'une première propriété déclarent rechercher des propriétés dans un quartier plus abordable, 42 % recherchent des maisons plus petites et donc plus abordables que ce qu'ils avaient initialement prévu, et 39 % réduisent leurs dépenses discrétionnaires afin d'économiser de l'argent. Les répondants pouvaient choisir plus d'une réponse.
Lorsqu'on leur a demandé quel était le budget type des acheteurs d'une première propriété dans leur marché, 73 % des professionnels de Royal LePage en Ontario ont répondu qu'il se situait entre 500 000 $ et 750 000 $. Selon le sondage mené par Burson, 54 % des acheteurs d'une première propriété prévoient d'acheter une maison avec une mise de fonds d'au moins 20 %.
« De nos jours, les acheteurs d'une première propriété sont souvent des ménages à deux revenus ou des professionnels célibataires qui ont loué un logement et économisé avec diligence pour acheter leur première maison. Parallèlement, plusieurs d'entre eux comptent sur le soutien financier de leurs parents pour combler l'écart entre leurs économies et la somme nécessaire pour acquérir une propriété qui convient à leurs moyens », a affirmé M. Storey. « Au cours de la dernière année, la baisse du prix des propriétés dans la ville a créé de nouvelles possibilités, en particulier dans le segment des condominiums d'entrée de gamme. Or, les prix n'ont pas suffisamment baissé pour rendre les maisons détachées à Toronto largement accessibles à la plupart des acheteurs d'une première propriété. Les propriétés détachées restent surtout à la portée des acheteurs qui souhaitent acquérir une maison plus spacieuse ou plus luxueuse, ou des acheteurs d'une première maison qui cherchent au-delà du centre-ville, dans les marchés suburbains. »
Plus de la moitié (54 %) des acheteurs d'une première propriété en Ontario planifient d'acheter une maison unifamiliale détachée comme première propriété, suivis par 21 % qui ont l'intention d'acheter un appartement ou un condominium. Lorsqu'on leur a demandé quelles étaient les caractéristiques, outre le prix, que les acheteurs d'une première maison recherchaient généralement sur leur marché, 20 % des professionnels de l'immobilier de Royal LePage ont indiqué que les maisons récemment rénovées ou prêtes à emménager arrivaient en tête de lice, suivies du stationnement (17 %) et de la proximité du lieu de travail (17 %). Les répondants pouvaient choisir plus d'une réponse.
Tableau - Sondage 2025 auprès des premiers acheteurs de propriété : rlp.ca/tableau-sondage-premiers-acheteurs-2025
QUÉBEC
Au Québec, 12 % des répondants ont affirmé travailler activement à l'achat de leur première propriété résidentielle au cours des deux prochaines années (10 % envisagent de le faire dans les 12 à 24 prochains mois).
Lorsqu'on leur a demandé à quelle étape du processus d'achat ils se trouvaient, 49 % des acheteurs d'une première maison au Québec ont répondu qu'ils consultaient activement les inscriptions en ligne, tandis que 40 % recherchaient des quartiers où ils pouvaient se permettre de vivre, 14 % avaient fait appel à un courtier immobilier et 12 % visitaient activement les maisons mises en vente. Les répondants pouvaient choisir plus d'une réponse.
« Nous constatons que les premiers acheteurs sont très actifs sur le marché, particulièrement à Montréal et ses environs », a déclaré Geneviève Langevin, courtière immobilière de Langevin Immobilier pour Royal LePage Altitude. « Il s'agit souvent de jeunes professionnels qui, bien que l'accès à la propriété se fasse plus tardivement qu'auparavant, n'hésitent pas à s'engager dans l'immobilier. Nous observons également un retour vers les centres urbains, les acheteurs étant moins enclins à quitter la ville pour la région comme ce fut le cas pendant la pandémie. L'immobilier demeure un excellent investissement à long terme, et nous encourageons ceux qui le peuvent à ne pas hésiter. »
Lorsqu'on leur a demandé s'ils recevront une aide financière pour l'achat de leur première propriété résidentielle, près du tiers (29 %) des répondants au Québec ont répondu que c'était en effet le cas. C'est dans cette province que cette proportion est la plus basse. Afin de pouvoir se permettre d'acheter leur première maison, 54 % des acheteurs d'une première propriété déclarent rechercher des propriétés dans un quartier plus abordable, 38 % recherchent des maisons plus petites et donc plus abordables que ce qu'ils avaient initialement prévu, et 38 % réduisent leurs dépenses discrétionnaires afin d'économiser de l'argent. Les répondants pouvaient choisir plus d'une réponse.
Lorsqu'on leur a demandé quel était le budget type des acheteurs d'une première propriété dans leur marché, 61 % des professionnels de Royal LePage au Québec ont répondu qu'il se situait entre 300 000 $ et 500 000 $. Selon le sondage mené par Burson, 56 % des acheteurs d'une première propriété prévoient d'acheter une maison avec une mise de fonds d'au moins 20 %.
« Dans mon secteur, qui couvre principalement le Grand Montréal, les premiers acheteurs sont souvent des couples dans la mi-trentaine qui cherchent à s'établir. Ils sont prêts à faire des compromis, notamment sur la taille du logement et sur la nécessité de rénovations, l'emplacement demeurant la priorité absolue », a précisé Mme Langevin. « La frustration principale réside dans le manque d'inventaire, ce qui, inévitablement, crée des situations de surenchère. Nous voyons aussi de plus en plus de familles qui aident leurs enfants de leur vivant, en leur remettant une partie de leur héritage pour faciliter l'accès à la propriété. »
Trente-neuf pour cent des acheteurs d'une première propriété au Québec planifient d'acheter une maison unifamiliale détachée comme première propriété, suivie par 27 % qui ont l'intention d'acheter un appartement ou un condominium. Lorsqu'on leur a demandé quelles étaient les caractéristiques, outre le prix, que les acheteurs d'une première maison recherchaient généralement sur leur marché, 21 % des professionnels de l'immobilier de Royal LePage ont indiqué que les maisons récemment rénovées ou prêtes à emménager arrivaient en tête de lice, suivies de l'espace de vie extérieur (15 %) et de l'accès pratique aux commodités quotidiennes (15 %). Les répondants pouvaient choisir plus d'une réponse.
Tableau - Sondage 2025 auprès des premiers acheteurs de propriété : rlp.ca/tableau-sondage-premiers-acheteurs-2025
COLOMBIE-BRITANNIQUE
En Colombie-Britannique, 12 % des répondants ont affirmé travailler activement à l'achat de leur première propriété résidentielle au cours des deux prochaines années (1 % planifient de l'acheter au cours des 12 prochains mois, tandis que 11 % envisagent de le faire dans les 12 à 24 prochains mois).
Lorsqu'on leur a demandé à quelle étape du processus d'achat ils se trouvaient, 57 % des acheteurs d'une première maison en Colombie-Britannique ont répondu qu'ils recherchaient des quartiers où ils pouvaient se permettre de vivre, tandis que 52 % consultaient activement les inscriptions en ligne, 24 % visitaient activement les maisons mises en vente et 20 % avaient fait appel à un courtier immobilier. Les répondants pouvaient choisir plus d'une réponse.
« Après une période d'hésitation alimentée par l'incertitude économique, nous avons récemment observé une augmentation de l'activité de la part des acheteurs d'une première propriété. L'assouplissement des conditions du marché et l'introduction de nouvelles mesures incitatives dans le domaine de la construction ont donné aux acheteurs la confiance nécessaire pour faire des offres », a indiqué Adil Dinani, courtier immobilier et responsable de l'équipe Dinani Group, Royal LePage West Real Estate Services dans la région du Grand Vancouver. « Détenir un bien immobilier reste très attrayant. Malgré les prix élevés, les acheteurs sont toujours motivés à accéder à la propriété qu'ils considèrent à la fois comme un actif financier et une source de stabilité à long terme. Dans la région de Vancouver, plusieurs acheteurs d'une première propriété sont des ménages établis comptant sur deux revenus. Alors que d'autres étaient satisfaits de louer un logement, la volonté de s'enraciner, surtout au moment de fonder une famille, a rendu la propriété plus attrayante. L'aide financière des parents est aussi courante et permet aux acheteurs de compléter leur épargne et de surmonter les difficultés en matière d'abordabilité sur le marché actuel. »
Lorsqu'on leur a demandé s'ils recevront une aide financière pour l'achat de leur première propriété résidentielle, près de la moitié (49 %) des répondants en Colombie-Britannique ont répondu que c'était en effet le cas. C'est dans cette province que cette proportion est la plus élevée. Afin de pouvoir se permettre d'acheter leur première maison, 60 % des acheteurs d'une première propriété déclarent rechercher des propriétés dans un quartier plus abordable, 42 % recherchent des maisons plus petites et donc plus abordables que ce qu'ils avaient initialement prévu, et 40 % réduisent leurs dépenses discrétionnaires afin d'économiser de l'argent. Les répondants pouvaient choisir plus d'une réponse.
Lorsqu'on leur a demandé quel était le budget type des acheteurs d'une première propriété sur leur marché, 86 % des professionnels de Royal LePage en Colombie-Britannique ont répondu qu'il se situait entre 500 000 $ et 750 000 $. Selon le sondage mené par Burson, 44 % des acheteurs d'une première propriété prévoient d'acheter une maison avec une mise de fonds d'au moins 20 %. C'est dans cette province que cette proportion est la plus basse.
« Le prix des condominiums ont considérablement baissé, facilitant l'accès au marché et expliquant leur popularité auprès des acheteurs d'une première propriété. Cela dit, les acheteurs plus âgés qui en sont à leur premier achat et qui ont épargné plus longtemps ont tendance à se tourner vers des maisons plus grandes, adaptées à une famille », a souligné M. Dinani. « Parallèlement, la région fait face à une crise en ce qui a trait aux coûts de livraison, la hausse des frais municipaux et de construction rend de plus en plus difficile pour les constructeurs de créer de nouvelles offres dans tous les segments. Sans progrès significatifs de la part de tous les paliers gouvernementaux, l'accès à la propriété pour les futurs acheteurs d'une première maison pourrait être compromis. »
Près de la moitié (49 %) des acheteurs d'une première propriété en Colombie-Britannique planifient d'acheter un appartement ou un condominium comme première propriété, suivis par 32 % qui ont l'intention d'acheter une maison unifamiliale détachée. Lorsqu'on leur a demandé quelles étaient les caractéristiques, outre le prix, que les acheteurs d'une première maison recherchaient généralement sur leur marché, 24 % des professionnels de l'immobilier de Royal LePage ont indiqué que l'espace de vie extérieur arrivait en tête de lice, suivi du stationnement (24 %) et des maisons récemment rénovées ou prêtes à emménager (21 %). Les répondants pouvaient choisir plus d'une réponse.
Tableau - Sondage 2025 auprès des premiers acheteurs de propriété : rlp.ca/tableau-sondage-premiers-acheteurs-2025
ALBERTA
En Alberta, 13 % des répondants ont affirmé travailler activement à l'achat de leur première propriété résidentielle au cours des deux prochaines années (3 % planifient de l'acheter au cours des 12 prochains mois, tandis que 10 % envisagent de le faire dans les 12 à 24 prochains mois).
Lorsqu'on leur a demandé à quelle étape du processus d'achat ils se trouvaient, 45 % des acheteurs d'une première maison en Alberta ont répondu qu'ils recherchaient des quartiers où ils pouvaient se permettre de vivre, tandis que 42 % consultaient activement les inscriptions en ligne, 16 % visitaient activement les maisons mises en vente et 10 % avaient fait appel à un courtier immobilier. Les répondants pouvaient choisir plus d'une réponse.
« De nos jours, les acheteurs qui acquièrent leur première propriété le font dans un marché plus favorable que celui hautement concurrentiel qui a marqué l'expérience de plusieurs Calgariens pendant la pandémie. Ce changement a créé certains avantages, donnant aux nouveaux acheteurs un plus grand pouvoir de négociation, en particulier par rapport aux acheteurs qui souhaitent acquérir une propriété plus grande ou plus luxueuse qui doivent souvent vendre leur propriété actuelle avant d'en acheter une autre », dit Natosha Wareham-Bakker, courtière immobilière, Royal LePage Benchmark à Calgary. « Le segment des acheteurs d'une première propriété est principalement composé de personnes dans la fin vingtaine, début trentaine, y compris celles qui quittent des villes canadiennes où les prix sont plus élevés à la recherche d'un point d'entrée plus abordable pour acquérir une propriété. Les acheteurs d'une première maison plus âgés, qui ont eu plus de temps pour épargner, aspirent souvent à posséder une maison détachée, tandis que les acheteurs plus jeunes s'orientent généralement vers des propriétés plus petites et plus abordables. »
Lorsqu'on leur a demandé s'ils recevront une aide financière pour l'achat de leur première propriété résidentielle, 46 % des répondants en Alberta ont répondu que c'était en effet le cas. Afin de pouvoir se permettre d'acheter leur première maison, 54 % des acheteurs d'une première propriété déclarent rechercher des propriétés dans un quartier plus abordable, 40 % réduisent leurs dépenses discrétionnaires afin d'économiser de l'argent et 29 % recherchent des maisons plus petites et donc plus abordables que ce qu'ils avaient initialement prévu. Les répondants pouvaient choisir plus d'une réponse.
Lorsqu'on leur a demandé quel était le budget type des acheteurs d'une première propriété sur leur marché, 63 % des professionnels de Royal LePage en Alberta ont répondu qu'il se situait entre 300 000 $ et 500 000 $. Selon le sondage mené par Burson, 63 % des acheteurs d'une première propriété prévoient d'acheter une maison avec une mise de fonds d'au moins 20 %. C'est dans cette province que cette proportion est la plus élevée.
« Même si l'âge moyen des acheteurs d'une première propriété continue d'augmenter, Calgary reste un marché attrayant où les acheteurs peuvent en avoir plus pour leur argent que dans plusieurs autres villes canadiennes. Néanmoins, le soutien financier de la famille, qu'il s'agisse d'un montant forfaitaire ou d'une cosignature d'un prêt hypothécaire, joue un rôle de plus en plus important pour aider les acheteurs d'une première propriété à entrer sur le marché », a ajouté Mme Wareham-Bakker. « Parallèlement, il est important que les acheteurs soient prêts financièrement avant de commencer leurs recherches. L'obtention d'une préautorisation hypothécaire permet non seulement aux acheteurs d'avoir une idée claire de ce qu'ils peuvent se permettre, mais renforce également leur position lorsqu'ils font une offre dans un marché concurrentiel. »
Cinquante-cinq pour cent des acheteurs d'une première propriété en Alberta planifient d'acheter une maison unifamiliale détachée comme première propriété, suivis par 25 % qui ont l'intention d'acheter un appartement ou un condominium. Lorsqu'on leur a demandé quelles étaient les caractéristiques, outre le prix, que les acheteurs d'une première maison recherchaient généralement sur leur marché, 26 % des professionnels de l'immobilier de Royal LePage ont indiqué que des maisons récemment rénovées ou prêtes à emménager arrivaient en tête de lice, suivies du stationnement (20 %) et de l'espace de vie extérieur (15 %). Les répondants pouvaient choisir plus d'une réponse.
Tableau - Sondage 2025 auprès des premiers acheteurs de propriété : rlp.ca/tableau-sondage-premiers-acheteurs-2025
Ressources pour les aspirants propriétaires de Royal LePage :
Pour aider les aspirants propriétaires, Royal LePage a publié des ressources en ligne qui sont accessibles en cliquant sur les liens suivants :
- Comprendre le taux de financement à un jour de la Banque du Canada : ce que c'est et pourquoi c'est important
- Vous déménagez dans une autre province? Faites-le comme des pros!
- Le gouvernement fédéral annonce des ajustements importants aux règles hypothécaires pour les premiers acheteurs au Canada
- Cinq facteurs financiers que les premiers acheteurs devraient considérer avant de devenir propriétaires
- Les premiers acheteurs peuvent désormais bénéficier d'amortissements de 30 ans sur les prêts hypothécaires assurés pour les maisons neuves
- De locataire à propriétaire : Votre guide complet pour accéder à la propriété dans un marché immobilier concurrentiel
- Terminologie de l'immobilier 101
- Questions et réponses d'un expert : ce que vous devez savoir avant d'acheter une propriété sur plan
- Vous épargnez en vue d'acheter votre première propriété? Voici tout ce que vous devez savoir au sujet du compte d'épargne libre d'impôt pour l'achat d'une première propriété (CELIAPP) du Canada
- Qu'est-ce que le Régime d'accession à la propriété ?
À propos du sondage mené par Burson
Burson a utilisé le panel en ligne Léger Opinion pour sonder 2 500 résidents adultes à travers le Canada. L'enquête a été réalisée entre le 4 et 9 août 2025. Une pondération par âge, sexe et région a été appliquée pour assurer une représentation au niveau national, conformément aux chiffres du recensement de 2021. Aucune marge d'erreur ne peut être associée à un échantillon non probabiliste (c'est-à-dire un panel web dans ce cas) ; cependant, à des fins de comparaison, un échantillon probabiliste de 2 500 répondants aurait une marge d'erreur de ± 2 %, 19 fois sur 20, et les résultats provenant de sous-échantillons plus petits doivent être interprétés en sachant que leur marge d'erreur associée augmente.
À propos du sondage mené auprès des courtiers Royal LePage
Un sondage national en ligne a été mené du 6 au 17 septembre 2025 auprès de 307 courtiers immobiliers de Royal LePage œuvrant auprès d'acheteurs et de vendeurs au Canada.
À propos de Royal LePage
Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de près de 20 000 professionnels de l'immobilier répartis dans 670 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tousMD de Royal LePageMD, qui, depuis plus de 25 ans, vient en aide aux centres d'hébergement pour femmes et enfants ainsi qu'aux programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Services Immobiliers BridgemarqMD, une entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole «TSX : BRE ». Pour en savoir davantage, veuillez consulter www.royallepage.ca.
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SOURCE Royal LePage

Contact média: Appolline Risacher, Burson pour le compte de Royal LePage, [email protected], 418-559-8930
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