Le CSSS de l'Ouest-de-l'Île réagit aux déclarations de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) et des Professionnel(le)s en Soins de santé Unis (PSSU)

POINTE-CLAIRE, QC, le 17 août 2012 /CNW Telbec/ - La direction du CSSS de l'Ouest-de-l'Île réagit aux déclarations de la FIQ et des PSSU qui selon leurs dires « dénoncent la surcharge de travail des professionnels en soins à l'urgence, les conséquences sur la qualité des soins offerts ainsi que la gestion à l'aveuglette de l'employeur ». Cette information est tout à fait non fondée et ignore toutes les mesures mises en place pour améliorer la qualité des soins et des services offerts aux patients à l'urgence.

Le CSSS fait de l'urgence sa priorité au quotidien. D'ailleurs, depuis les 6 derniers mois, un comité de désengorgement de l'urgence composé de médecins, infirmières et administrateurs, se réunit tous les jeudis matins pour suivre la situation et les mesures déployées.

« Le CSSS est très soucieux du bien-être de tous nos employés, aussi bien à l'urgence que dans les autres services », souligne le directeur général par intérim, Monsieur Henri Elbaz.

À propos de la dénonciation par la FIQ et les PSSU de la surcharge de travail des professionnels à l'urgence et des conséquences sur la qualité des soins offerts aux patients :

A.		Le nombre de visites à l'urgence au cours des 4 premières périodes de cette année (119 jours) comparé à l'année dernière est le même, soit 13 997 visites vs 13 910. De même pour les patients sur civières : 5 803 vs 5 703.
B.		Pour la même période, les heures travaillées à l'urgence ont augmenté de 53 428 à 69 862, soit 31 % d'augmentation.
C.		En préparation pour la période estivale, le comité de direction du CSSS a identifié et mis en place une multitude de mesures pour contrer la pénurie prévisible du personnel due aux vacances.
D.		Les efforts soutenus du comité de désengorgement de l'urgence ont permis de réduire la durée moyenne de séjour à l'urgence de 16,85 à 12,90 heures - pour les patients ambulatoires de 10,34 à 4,77 heures et pour les patients sur civières, de 26,22 à 24,38 heures.
E.		Pour assurer la qualité des soins à nos patients à l'urgence. Contrairement à leurs affirmations, nous pouvons démontrer que la qualité des soins à l'urgence a été améliorée comparativement au passé :
		a.	La prise en charge plus rapide, un meilleur triage, des rénovations fonctionnelles effectuées et à venir, une meilleure utilisation des lits dans l'hôpital, une optimisation des processus pour avoir un plus grand recours aux cliniques externes et dans la communauté, une meilleure prise en charge de certains patients (tel que cardiologie, médecine interne, personnes âgées frêles), l'ouverture d'une unité d'hospitalisation brève, la collaboration des instances gouvernementales pour trouver des places d'hébergement sont quelques-unes des mesures mises en place et qui portent déjà des résultats positifs.

Nous sommes au fait que l'achalandage de l'urgence peut varier dramatiquement de façon tout à fait imprévisible. Malgré tous les efforts pour planifier les quarts de travail, il arrive que nous traversions des situations difficiles. Ces situations sont gérées sur place et au moment même, soit en faisant tous les efforts possibles pour trouver des personnes pour combler ces quarts de travail, soit en mobilisant le corps médical pour donner des congés à des patients et les orienter vers des ressources appropriées.

Nous avons de très bonnes relations avec nos syndicats locaux et nous les tenons informés régulièrement de nos démarches (dernière rencontre vendredi 10 août).

Le CSSS de l'Ouest-de-l'Île regroupe l'Hôpital général du Lakeshore, le CLSC de Pierrefonds, le CLSC du Lac-Saint-Louis et le Centre d'hébergement Denis-Benjamin-Viger.

SOURCE : Centre de santé et de services sociaux de l'Ouest-de-l'Ile

Sandrine Charpentier
Service des communications
CSSS de l'Ouest-de-l'Île
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