MONTRÉAL, le 20 nov. 2015 /CNW Telbec/ - Le Conseil pour la réduction des accidents industriels majeurs (CRAIM) tient à réagir suite à la publication d'avis par la ville de Montréal et aux articles portant sur les « Zones à haut risque », publiés dans La Presse.
Le CRAIM croit que l'harmonisation des stratégies de prévention et de lutte contre les accidents industriels majeurs ne peut que se faire avec une participation active des autorités locales, des industries ainsi que des citoyens à des Comités mixtes municipalité industrie (CMMI).
« Une concertation avec les parties prenantes locales, tel que l'on retrouve au sein des CMMI dans plusieurs régions du Québec, est gage de succès. Ce modèle de gestion proposé par le CRAIM, Environnement Canada et le Ministère de la Sécurité Publique a démontré son efficacité dans le passé », indique Dimitri Tsingakis, président du conseil d'administration du CRAIM.
Outre la concertation locale, le CRAIM met de l'avant une méthode d'analyse des risques rigoureuse. Cette approche fait la distinction entre les zones pour la planification des mesures d'urgence et celles qui visent à établir les usages permis sur un territoire donné. Le CRAIM propose également aux autorités publiques de tenir compte de son processus dans le cadre de l'évaluation des risques et dans l'élaboration des usages permis pour les secteurs avoisinant les sites industriels. « La planification du territoire doit se faire en tenant compte des conséquences possibles d'incidents et de la probabilité que ceux-ci se produisent », ajoute M. Tsingakis.
La méthodologie proposée par le CRAIM est décrite dans un document sur l'aménagement du territoire et la planification de mesures d'urgence. Ce document est disponible ici.
Tel qu'exprimé plus haut, le CRAIM est d'avis que la gestion des risques doit se faire avec transparence et rigueur. D'une part, le CRAIM insiste sur l'importance d'un dialogue avec la communauté, afin de sensibiliser la population à la présence de ces risques et aux mesures de protection existantes, tout en favorisant une culture de sécurité civile. D'autre part, l'utilisation d'une méthodologie rigoureuse de gestion des risques d'accidents industriels majeurs et d'aménagement du territoire, qui fait l'objet d'un consensus au sein des experts, permet de réduire les risques à la source et, si malgré tout, un incident industriel survient, en réduire les conséquences.
À propos du Conseil pour la réduction des accidents industriels majeurs
Le Conseil pour la réduction des accidents industriels majeurs (CRAIM) est un organisme à but non-lucratif dont la mission est d'offrir un lieu commun où tous les intervenants concernés par les risques industriels peuvent se rencontrer pour échanger leurs connaissances dans le but de réduire la fréquence et la gravité des accidents industriels majeurs. Dans ce but, le CRAIM a publié en 2007 une nouvelle version de son Guide de gestion des accidents industriels majeurs à l'intention des municipalités et de l'industrie. Ce guide présente une démarche de gestion des risques basée sur la concertation des diverses parties prenantes de la société civile dans une municipalité ou région donnée.
Les principes d'évaluation du CRAIM sont reconnus et font l'objet d'un consensus important. Ils sont largement utilisés au Canada.
SOURCE Conseil pour la réduction des accidents industriels majeurs (CRAIM)
Bas de vignette : "Logo : Conseil pour la réduction des accidents industriels majeurs (CRAIM) (Groupe CNW/Conseil pour la réduction des accidents industriels majeurs (CRAIM))". Lien URL de l'image : http://photos.newswire.ca/images/download/20151120_C6323_PHOTO_FR_550589.jpg
Ginette Joly, [email protected], Conseil pour la réduction des accidents industriels majeurs (CRAIM), Tel. : 450-665-1525
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