L'avenir des banques canadiennes passe par les investissements dans la technologie financière (FinTech) English
La performance des banques canadiennes demeure solide malgré la volatilité économique
MONTRÉAL, le 10 mars 2016 /CNW/ - D'après un rapport de PwC intitulé Canadian Banks 2016: Embracing the FinTech movement publié aujourd'hui, les banques canadiennes ne ménagent aucun effort pour réagir aux menaces - et aux occasions - que créent, pour le secteur bancaire, un groupe de nouvelles sociétés spécialisées dans la conception de solutions de technologie financière (en anglais FinTech). Ces solutions vont de services financiers concurrents, comme des formules de prêt novatrices, aux solutions complémentaires qui s'ajoutent aux services bancaires existants, en passant par les technologies habilitantes utilisées par les banques elles-mêmes. Le Canada accueille maintenant de nombreuses sociétés FinTech qui, tablant sur les plus récentes technologies mobiles, en nuage et numériques, tentent de faire bouger les choses et d'améliorer la chaîne de valeur des activités bancaires.
Selon le rapport, les banques auraient beaucoup à gagner des innovations en matière de FinTech, lesquelles pourraient devenir indispensables à l'essor du secteur, car elles permettent de repenser les modèles opérationnels, de rationaliser les coûts, d'élargir l'accès à des marchés moins bien servis, d'innover en développant de nouveaux produits et de créer de nouvelles sources de revenus.
Le poids grandissant des sociétés FinTech et leur réussite forcent les banques à concevoir une panoplie de mesures stratégiques, mais il faut savoir que les sociétés FinTech ne créent pas toutes les mêmes menaces ou les mêmes occasions. Dans certains cas, elles seront perçues comme des catalyseurs d'innovation classiques et d'amélioration continue. Dans d'autres, elles entraînent toute une série de bouleversements et de menaces à mesure qu'elles avancent sur le terrain traditionnellement occupé par les banques en offrant des services ou des produits concurrents. Les banques canadiennes feront appel en définitive à des stratégies parallèles qui les amèneront, dans certains cas, à collaborer avec ces sociétés et à mettre à contribution leurs technologies et, dans d'autres, à innover pour rivaliser avec elles.
« Il est primordial, pour les banques canadiennes, ne pas perdre de vue leurs objectifs à long terme. Elles doivent continuer, comme elles l'ont toujours fait, à répondre aux besoins d'un marché en constante évolution et ainsi créer un écosystème plus solide qui leur permettra d'être encore plus compétitives à l'échelle mondiale. C'est par l'innovation sur le plan des modèles d'affaires, en faisant appel à la technologie et à des structures habilitantes, tout en amorçant un virage sur le plan culturel, qu'elles pourront s'adapter aux nouvelles réalités provoquées par l'arrivée des FinTech », souligne Andrew Paterson, associé et leader, Services financiers de PwC Montréal.
En plus d'avoir étoffé leurs stratégies de croissance en réponse à l'arrivée des sociétés FinTech, les banques canadiennes ont commencé à investir dans des écosystèmes qui leur permettront de mieux compétitionner sur le marché. Pour demeurer concurrentielles dans les années à venir, elles devront absolument établir un environnement propice à la création de produits et services novateurs.
L'adoption des FinTech ne doit pas être envisagée comme un exercice à court terme par les banques canadiennes. Voici six facteurs que les sociétés du secteur des services financiers doivent prendre en considération lorsqu'elles choisissent d'intégrer les FinTech dans leurs stratégies :
- Agir maintenant -- mais penser à long terme. Le temps est venu pour le secteur des services financiers d'établir une stratégie claire à long terme en matière de FinTech qui permet non seulement de faire face aux bouleversements, mais de les envisager comme une opportunité.
- Envisager les choses du point de vue du client. Les membres des générations X et Y assumeront des rôles plus importants dans l'économie mondiale au cours de la prochaine décennie et la Génération Y est en train de modifier en profondeur le comportement et les attentes des consommateurs. Il est essentiel que les banques examinent leurs produits et services en se plaçant du point de vue du client pour mieux comprendre les points de friction.
- Repenser la mise en marché des concepts. Le secteur des services financiers devrait tenter d'émuler le modèle et la culture des sociétés en phase de démarrage pour attirer du personnel compétent et concevoir rapidement des produits et les commercialiser.
- Investir dans l'avenir en investissant dans la technologie. Les banques doivent continuer d'évaluer les nouvelles technologies et investir dans celles qui sont compatibles avec leur stratégie d'affaires et les aideront à devenir des chefs de file en matière d'innovation.
- Collaborer. La technologie et les attentes des clients changent rapidement et les banques doivent y répondre tout aussi rapidement. Il s'agit de comprendre les besoins des clients et de déterminer si les banques possèdent les compétences et les technologies pour y répondre.
- Garder le cap, et ne pas ralentir. Le secteur des services financiers doit maintenir le cap sur l'objectif d'ensemble et investir davantage dans les FinTech. Ces technologies sont essentielles pour répondre aux besoins des clients non seulement d'aujourd'hui, mais de demain également. Vu les pressions au chapitre de la production de l'information financière trimestrielle, il pourrait être très tentant de ralentir, mais ce ralentissement ne serait pas judicieux sur le plan stratégique.
Le rapport indique en outre que les banques canadiennes ont continué d'afficher une solide performance en 2015, alliant croissance du chiffre d'affaires et rendements solides. De plus, les résultats du premier trimestre de 2016 sont supérieurs à ceux de l'année précédente, malgré le ralentissement de l'économie, la chute des prix des produits de base et la faible croissance économique.
Le chiffre d'affaires consolidé moyen des six grandes banques s'est établi à 21,4 milliards de dollars en 2015, en hausse de 4,3 % par rapport au chiffre d'affaires de 20,5 milliards de dollars réalisé en 2014. Au chapitre de la productivité, les banques ont continué de déployer des efforts pour accroître leur efficience et rationaliser leurs coûts, mais, en dépit de ces efforts, l'efficience a peu augmenté dans l'ensemble, passant de 57,9 % en 2014 à 58,4 % en 2015.
Pour consulter le rapport sur les banques canadiennes de cette année, rendez-vous à la page suivante : www.pwc.com/ca/canadianbanks.
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