OTTAWA, le 6 sept. 2016 /CNW/ - L'Assemblée des Premières Nations se joint à la Réserve indienne de Standing Rock et aux citoyens autochtones de l'ensemble de l'Amérique du Nord pour résister aux violations des droits de la personne se rapportant à la construction du pipeline par Dakota Access LLC. Le Chef régional du Manitoba de l'Assemblée des Premières Nations (APN), Kevin Hart, aussi coprésident du Comité des Chefs sur le changement climatique et l'environnement et porte-parole de l'APN pour l'énergie de substitution et l'énergie verte, s'est joint aux experts internationaux des droits de la personne et aux chefs autochtones aujourd'hui pour dénoncer le manque de consultations significatives avec les collectivités autochtones avant le développement du pipeline.
« L'appel des Sioux de la Standing Rock s'est fait entendre partout sur l'Île aux tortues. Maintenant, il nous appartient d'intervenir en défendant ces eaux précieuses et ces terres sacrées », a déclaré le Chef régional de l'APN Kevin Hart. « L'opposition croissante à ce pipeline n'est pas une coïncidence. Celui-ci traverserait les terres ancestrales de la Standing Rock Sioux Tribe et passerait à un peu moins d'un kilomètre de la réserve actuelle. Le peuple autochtone est celui qui a le moins d'impact sur l'environnement et pourtant, nous sommes les premiers à ressentir les répercussions des changements climatiques. »
Dakota Access Pipeline, un mégaprojet controversé de 3,8 milliards de dollars aux États-Unis, a suscité la résistance de nombreux activistes, environnementalistes, organismes internationaux de défense des droits de la personne et de milliers d'adeptes autochtones et non autochtones de l'ensemble de la Medicine Line (la frontière canado-américaine). Pour protéger leurs terres et leurs eaux contre les dommages environnementaux possibles causés par ce pipeline, les membres de la Standing Rock Sioux Tribe résistent à ce projet au moyen de cérémonies et d'activisme politique au Dakota du Nord.
« Aucune construction de pipeline ne devrait jamais commencer avant de respecter les droits des autochtones et les droits de la personne, et avant que les peuples autochtones n'aient donné au préalable leur consentement éclairé en conformité avec la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones », a déclaré le Chef national de l'APN, Perry Bellegarde. « Les Sioux de la Standing Rock exigent le respect de leurs droits, de leur peuple et de leurs territoires traditionnels. Je leur offre mon soutien ainsi qu'à tous ceux qui les appuient dans la protection des terres, des eaux et des cimetières sacrés des Sioux de la Standing Rock, et je tiens à remercier mon collègue, le Chef régional Kevin Hart d'être là au nom de l'APN. »
Les Sioux de la Standing Rock ont poursuivi le gouvernement fédéral américain, et ils ont déposé une demande d'injonction contre le Corps of Engineers de l'armée américaine, qui a autorisé la construction du pipeline même si la tribu a déclaré que l'évaluation environnementale n'a pas tenu compte des répercussions sur la santé, le bien-être et les sites spirituellement significatifs -comme les cimetières - au moment de choisir la route de passage du pipeline.
L'Assemblée des Premières Nations est l'organisme national qui représente les citoyens des Premières Nations au Canada. Suivez l'APN sur Twitter @AFN_Updates.
SOURCE Assemblée des Premières Nations
Jenn Jefferys, Assemblée des Premières Nations, +1 613 222-9656, [email protected]; Kayla Frank, Assemblée des Chefs du Manitoba, 204 296-3601, [email protected]
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