L'ACMN se réjouit de la décision du gouvernement fédéral de prolonger les opérations du réacteur national de recherche universel (NRU) English
OTTAWA, le 10 févr. 2015 /CNW/ - L'Association canadienne de médecine nucléaire (ACMN) se réjouit de la décision du ministre des Ressources naturelles du Canada, l'honorable Greg Rickford de prolonger l'exploitation du réacteur national de recherche universel (NRU) jusqu'au 31 mars 2018. Il était prévu que les opérations prendraient fin le 31 octobre 2016 mais la décision de prolonger la production d'isotopes médicaux à ce site est d'une importance capitale pour assurer l'approvisionnement global en isotopes médicaux dans l'avenir immédiat. L'ACMN a depuis longtemps œuvré dans ce sens auprès des différentes instances gouvernementales.
D'après Andrew Ross, président de l'ACMN : 'Nous sommes encouragés par la décision de prolonger les opérations du réacteur NRU'. 'Bien qu'il s'agisse d'un premier pas important pour sécuriser l'approvisionnement global en isotopes médicaux afin d'assurer à nos patients l'accès à des outils diagnostiques en médecine nucléaire, nous souhaitons continuer à travailler avec les gouvernements provinciaux et fédéral pour garantir un approvisionnement adéquat en isotopes médicaux au Canada après 2018'.
Le Canada est présentement un chef de file dans la production et l'approvisionnement en isotopes médicaux. Bien que la décision de remettre à plus tard la fermeture du réacteur NRU permette aux fournisseurs internationaux de combler le vide créé, elle ne résoudra pas les problèmes pertinents au Canada, à savoir : augmentation des coûts d'achat des isotopes, pertes d'emplois, d'expertise et de 'souveraineté' médicale et économique associées à la fermeture du réacteur.
'Il y a de nombreuses implications liées à l'éventuelle fermeture du réacteur NRU pour les Canadiens', selon le Dr Ross. 'Nous allons continuer notre dialogue avec les gouvernements pour qu'ils prennent en compte l'impact d'une telle décision pour tous les patients au Canada'.
L'ACMN appuie les nouvelles méthodes de recherche de production d'isotopes médicaux qui sont actuellement testées au Canada. Ces efforts sont importants pour pallier aux conséquences de la fermeture du réacteur NRU. Cependant, il est peu probable que ces projets donnent des résultats commercialement viables d'ici 2018. De plus, ils ne seront certainement pas capables d'une production au même niveau que celle du réacteur.
Selon le Dr Ross 'Nous sommes ravis d'avoir deux années supplémentaires pour évaluer l'impact de la fermeture du réacteur NRU'. 'Nous recommandons fortement aux gouvernements provinciaux et fédéral de travailler ensemble à la planification des investissements nécessaires pour passer d'un approvisionnement national à un approvisionnement international pour les besoins du Canada en isotopes à usage médical.'
SOURCE Canadian Association of Nuclear Medicine (CANM)
Hélène Samson, [email protected], www.canm-acmn.ca, 613-882-5097
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