QUÉBEC, le 19 avril 2012 /CNW Telbec/ - Les 70 000 étudiantes et étudiants de la Table de concertation étudiante du Québec (TaCEQ) n'acceptent pas d'être ignorés et désirent être entendus à la table de négociations. Ils en appellent à la FEUQ, la FECQ et la CLASSE afin de créer une véritable unité dans le mouvement étudiant postsecondaire du Québec et d'incarner une véritable démocratie étudiante.
« «Il est inacceptable d'exclure ainsi une association étudiante » : l'argument des porte-paroles de la CLASSE publié dans LaPresse de lundi vaut pour nos membres également! » affirme Simon Gosselin, secrétaire général sortant de la TaCEQ.
Les étudiants membres de la TaCEQ ont été les premiers à lancer le mouvement de grève et ont représenté jusqu'à 10% des grévistes. Au cours de la dernière année, ils n'ont jamais cessé d'en appeler au dialogue et ont proposé des pistes de solutions en s'inscrivant dans une démarche non-violente et constructive.
L'ouverture au dialogue démontrée par la ministre de l'Éducation doit s'adresser à l'ensemble du mouvement étudiant. « La ministre ne peut ignorer 70 000 étudiantes et étudiants provenant de trois des plus important campus universitaires du Québec, soit l'Université McGill, l'Université Laval et l'Université de Sherbrooke. » a affirmé Paul-Émile Auger, nouvellement élu secrétaire général de la TaCEQ.
La TaCEQ a tenu mardi dernier une conférence de presse pour présenter une solution alternative à la hausse des frais de scolarité. Il s'agit d'une majoration du Fonds de services de santé qui serait bonifié de 0,10 % à 0,15% pour devenir le Fonds de services de santé et d'éducation postsecondaire (FSSEP). « Nous croyons que la contribution des entreprises à l'enseignement supérieur doit faire partie du débat. Elles sont les premières bénéficiaires de la main d'œuvre qualifiée » a précisé M. Auger.
Renseignements:
Simon Charbonneau (Conseiller politique et attaché de presse, SSMU) 438.828.2002 ([email protected])
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