La protection de la forêt pluviale et la valeur ajoutée écologique sont parmi les problématiques discutées au Global Sustainability Forum
Lors de la clôture de l'événement, le LIDE un engagement a signé un engagement à mobiliser la société en vue d'une législation assurant le développement durable
MANAUS, Brésil, le 28 mars 2012 /CNW/ - La militante sociale et écologique Bianca Jagger a soulevé la problématique « Développement durable et Droits de l'Homme »au cours des discussions au 3e Global Sustainability Forum (« Forum de la durabilité mondiale ») à Manaus. Elle a observé que l'Amazonie est un trésor extraordinaire, riche en nombreuses espèces, et que nous avons déjà perdu bien des kilomètres de forêt pluviale amazonienne. Bianca a exprimé son appui à l'investissement dans l'énergie durable. « Nous ne pouvons pas sacrifier les générations actuelles et à venir au nom du développement. »
(Photo: http://www2.prnewswire.com.br/imgs/pub/2012-03-25/original/640.jpg)
Virgílio Viana, surintendant général de la FAS - Fundação Amazonas Sustentável (« Fondation Amazone durable »), a livré une causerie intitulée « REDD+: une solution de rechange pour les entreprises et les communautés ». À ses yeux, le défi présent est celui de stopper la déforestation de l'Amazonie. « Les gens ne détruisent pas la forêt parce qu'ils sont stupides, mais parce qu'ils sont intelligents et rationnels et veulent améliorer leur vie. La logique consiste ici à faire en sorte que le développement économique fonctionne en faveur de la forêt et non pas à son détriment. »
Pour sa part, Almir Surui, chef du peuple Paiter Surui (Rondônia), a parlé sur le thème « L'économie verte et les peuples de la forêt pluviale », en insistant sur le fait que « les politiques publiques et privées ne rejoignent pas les communautés qu'elles sont censées rejoindre. Surui en a appelé aux hommes d'affaire pour qu'ils prennent part à la création d'un modèle de développement pour l'Amazonie.
Le créateur de mode et homme d'affaires Oskar Metsavaht, fondateur et président de l'étiquette Osklen, a parlé sur le thème « La durabilité et l'industrie du désir ». Selon lui, les Brésiliens ont besoin d'améliorer leur vie. « Le Brésil a besoin de se développer économiquement et il dispose d'un vaste espace pour devenir un pays développé distribuant équitablement les revenus d'une manière durable. » Pour Metsavaht, un obstacle qui se présente est celui de l'absence d'une stratégie de marque. « Si nous n'avons pas de valeur ajoutée, nous allons simplement continuer à être des vendeurs de marchandises, qui ne font que parler de charité. » « Nous devons montrer qu'il est plus intéressant d'acheter des produits durables du Brésil que des marques célèbres des États-Unis, fabriquées avec de la main d'œuvre à bon marché en Chine. »
Lors de la clôture, João Doria Jr, Président du LIDE - Grupo de Líderes Empresarias (« Groupe de dirigeants d'entreprise »), a lu la Charte de l'Amazone. Le LIDE y a signé un engagement à mobiliser la société brésilienne pour que soit adoptée une législation nationale instituant des paiements pour les services environnementaux, voyant ce mécanisme comme essentiel afin d'assurer un développement durable. Il a également souligné d'autres problématiques importantes à cet égard. Le texte complet de la charte est disponible à l'adresse: www.lidebr.com.br.
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