La Commission scolaire English-Montreal s'oppose au projet de loi 60 sur la base qu'il est en contradiction avec la loi sur l'instruction publique English
QUÉBEC, le 12 févr. 2014 /CNW Telbec/ - Mme Angela Mancini, présidente de la Commission scolaire English-Montreal (CSEM) participera à 17 h aujourd'hui aux audiences publiques sur le projet de loi n° 60 afin de faire connaître l'opposition ferme de son organisme envers le projet de loi du gouvernement Marois. Accompagnée de Mme Sylvia Lo Bianco, vice-présidente du conseil des commissaires de la CSEM, et de Me Patricia R. Lattanzio, membre du Comité des affaires pédagogiques et éducatives au conseil des commissaires de la CSEM, Mme Mancini fera entre autres valoir que le projet de loi va totalement à l'encontre de la Loi sur l'instruction publique, la loi phare du système d'éducation québécois.
À cet effet, durant le point de presse tenu avant son passage à la Commission, Mme Mancini a rappelé les grands principes de cette loi fondamentale qui définit le système d'éducation québécois. « La Loi sur l'instruction publique stipule à l'article 37 que le projet éducatif de l'école doit respecter la liberté de conscience et de religion des élèves, des parents et des membres du personnel de l'école. Le projet de charte va donc directement à l'encontre de cette loi. La première ministre du Québec en est-elle consciente? », a-t-elle lancé.
Prenant la parole non seulement au nom des commissaires du conseil de la CSEM, mais également en celui des professeurs et des cadres, de leurs syndicats et du comité de parents des élèves, Mme Mancini a poursuivi en expliquant que l'esprit de la Loi sur l'instruction publique a toujours été respecté à la lettre par la CSEM, qui se fait un devoir d'enseigner à ses élèves le respect de la diversité religieuse et le pluralisme. « Nous avons réduit l'ignorance et le préjugé, créant ainsi une atmosphère de respect et d'acceptation de la diversité. Nous souhaitons poursuivre dans cette voie. Alors, nous vous le demandons, pourquoi changer ce qui va bien et ce qui nous rend si fiers? », a-t-elle ajouté.
Un combat qui ne fait que débuter
Mme Mancini a également mentionné que la CSEM n'entend pas en rester là. « Nous allons nous battre en utilisant tous les recours possibles pour que cette loi ne soit jamais applicable par notre commission scolaire. », a-t-elle expliqué. « Nous demanderons au ministre Bernard Drainville : à quelle loi devrons-nous désobéir? »
D'autres grandes organisations également interpelées par le projet de loi
Par ailleurs, rappelons que la Commission scolaire English-Montreal n'est pas la seule à s'ériger contre ce que tente d'imposer le gouvernement Marois à la société québécoise, considérée comme inclusive et démocratique. D'importantes organisations bénéficiant d'une grande crédibilité comme la Commission des droits de la personne, le Barreau du Québec, la Ligue des droits et libertés, la Ville de Montréal, l'Assemblée des évêques du Québec et de grandes universités québécoises vont elles aussi exprimer leur opposition à l'adoption du projet de loi 60.
À propos de la Commission scolaire English-Montreal (CSEM)
Comptant plus de 33 000 élèves répartis dans 77 écoles et centres, la CSEM est la plus importante commission scolaire publique anglophone du Québec. Établie le 1er juillet 1998, lorsque le gouvernement a créé de nouvelles commissions scolaires linguistiques, elle dessert 14 arrondissements et six municipalités dans l'île de Montréal.
Sa mission est d'appuyer les efforts déployés par ses écoles et ses centres pour éduquer les élèves dans le cadre d'un environnement d'apprentissage attentionné, sûr et inclusif, notamment en reconnaissant et en appréciant la diversité de sa communauté. Elle fournit à tous les élèves l'occasion de perfectionner leurs talents et de se réaliser leur plein potentiel, en plus de reconnaître les habilités et les compétences de ses employés et d'appuyer leur perfectionnement professionnel. La CSEM favorise le développement de personnes instruites et responsables en offrant un milieu d'apprentissage à vie et en encourageant le raisonnement critique.
SOURCE : Commission scolaire English-Montreal (CSEM)

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Marie-Claude Lavigne
Vice-présidente, Cohn & Wolfe
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Spécialiste des communications et du marketing
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