L'UPA félicite le nouveau ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire du Canada
LONGUEUIL, QC, le 14 mai 2025 /CNW/ - L'Union des producteurs agricoles (UPA) félicite le député de Malpeque, Heath MacDonald, pour sa nomination à titre de ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire du Canada.
« Le secteur agricole est un atout incontestable pour la sécurité alimentaire de nos concitoyens, la vitalité de nos régions et le développement dynamique du territoire. Les productrices et producteurs s'attendent donc à un appui indéfectible du gouvernement canadien. C'est avec plaisir que nous collaborerons en ce sens avec M. MacDonald », a déclaré le président général de l'UPA, Martin Caron.
Le secteur agricole a beaucoup insisté, pendant la campagne électorale, sur l'ampleur de son apport économique dans tout le pays (190 000 entreprises, 278 000 emplois, contribution de 30,5 G$ au PIB canadien en 2023). Il a aussi rappelé que le Canada se classe au huitième rang des plus grands exportateurs de produits agroalimentaires au monde (exportations 2024 : 93 G$ dans plus de 200 pays). Il est donc crucial de tabler sur un plan de match misant encore plus fortement sur son potentiel sur tous les marchés, tant nationaux qu'internationaux, ainsi que sur ses grands défis.
L'importance de défendre bec et ongles les intérêts agricoles et forestiers du pays en réaction au conflit tarifaire déclenché par le président américain, Donald Trump, n'a jamais été aussi pressante. Rappelons à cet égard que 62 % des exportations agroalimentaires canadiennes sont destinées aux États-Unis. Plusieurs demandes ont donc été formulées, incluant une aide financière directe et spécifique à la réalité des entreprises du secteur agroalimentaire et forestier touchées par le conflit tarifaire (en évitant à tout prix d'accroître leur endettement), des garanties quant à l'arrivée sans encombre des travailleurs étrangers temporaires (agriculture et autres secteurs alimentaires), ainsi que des allègements administratifs et réglementaires permettant d'atténuer les contrecoups négatifs des tarifs.
Le milieu agricole a aussi des attentes élevées en ce qui concerne la gestion de l'offre que toutes les formations politiques représentées à la Chambre des communes ont pris l'engagement de défendre. Le premier ministre Mark Carney a lui-même indiqué qu'elle ne sera pas sur la table lors des échanges à venir sur l'Accord Canada-États-Unis-Mexique. Les productrices et producteurs de lait, d'œufs et de volaille anticipent donc une exclusion pleine et entière de ce volet (c'est-à-dire aucune nouvelle concession, en toute circonstance).
La campagne électorale a aussi permis de réitérer que les entreprises agricoles sont exceptionnellement performantes sur tous les marchés, tant locaux qu'internationaux. Toutefois, elles sont confrontées à des enjeux de compétitivité hors du commun : endettement croissant, rentabilité moindre, fiscalité et réglementation parfois inadaptée, soutien moins élevé que leurs principaux compétiteurs internationaux, etc.
Les circonstances géopolitiques, la volatilité des marchés, la croissance des coûts de production, la pénurie de main-d'œuvre, les attentes sociétales, les aléas climatiques et la non-actualisation de plusieurs programmes de soutien amplifient grandement ces difficultés. D'où l'importance de soutenir davantage l'adoption de pratiques durables et l'adaptation aux changements climatiques, d'actualiser l'ensemble des programmes de gestion des risques et de mettre à jour le régime fiscal des entreprises agricoles et forestières.
SOURCE Union des producteurs agricoles

Renseignements : Katy Pronovost, Chargée des relations de presse et des réseaux sociaux, [email protected] | 579 859-0755
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