S'adressant aux participants, le président général de l'Union des producteurs agricoles (UPA), Marcel Groleau, a rappelé que l'agriculture est un secteur où les risques sont de plus en plus nombreux et importants. L'évolution des marchés, la volatilité des prix, les ravageurs, les maladies et les aléas climatiques sont autant de facteurs sur lesquels les producteurs n'ont pas de contrôle. Voilà pourquoi il est important d'assurer aux producteurs un véritable filet de sécurité par le biais de programmes de gestion des risques stables, efficaces, flexibles et financés adéquatement.
Il est toutefois possible que ces programmes ne soient pas suffisants compte tenu des difficultés vécues par les producteurs de bleuets sauvages ces deux dernières années. C'est pourquoi l'UPA et le SPBQ sont intervenus auprès du ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec, Laurent Lessard, du premier ministre du Québec, Philippe Couillard, et de la Financière agricole du Québec (FADQ). « J'ai bon espoir qu'on puisse tabler ensemble sur un plan d'action spécifique, avec comme objectif de développer le secteur sur des bases solides à moyen et long terme pour les producteurs et l'ensemble de l'industrie», a déclaré M. Groleau.
« Nous voulons trouver des solutions pour améliorer la rentabilité des entreprises, dans la perspective où les fluctuations de marchés les fragilisent», a continué le président du SPBQ, Ghislain St-Pierre. Le SPBQ souhaite en effet trouver des solutions durables et permettre à la « perle bleue » du terroir québécois de prospérer au cours des prochaines années. À ce chapitre, le SPBQ a commandé une étude sur le coût de production du bleuet pour se doter d'unités de mesure et alimenter ses discussions avec le gouvernement. Les résultats de cette étude seront rendus publics cet automne.
Le directeur général du SPBQ, Gervais Laprise, a quant à lui profité du passage dans la région des premiers ministres canadien et québécois, Justin Trudeau et Philippe Couillard, pour leur remettre des bleuets produits localement. À cette occasion, les deux premiers ministres ont été sensibilisés au développement de nouveaux marchés d'exportation comme la Chine et à l'amélioration de la rentabilité des entreprises, dans un marché hautement compétitif où les prix fluctuent régulièrement. Le SPBQ entend poursuivre le dialogue avec les élus, au cours des prochains mois, de façon à assurer l'avenir de la production de bleuets sauvages dans toutes les régions du Québec.
À propos du Syndicat des producteurs de bleuets du Québec
Le Syndicat des producteurs de bleuets du Québec (SPBQ) regroupe tous les producteurs et sociétés de producteurs de bleuets ainsi que les représentants de coopératives. Son mandat est de voir à la défense et au développement des intérêts socioéconomiques des producteurs, ainsi que d'accompagner ces derniers relativement à la production et à la mise en marché du bleuet sauvage.
Pour obtenir une foule de renseignements sur les bienfaits pour la santé des bleuets sauvages du Québec, des recettes et des adresses de sites de cueillette, consultez le perlebleue.ca.
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SOURCE Syndicat des producteurs de bleuets du Québec (S.P.B.Q.)
Pour toute demande d'entrevue téléphonique, veuillez communiquer avec nous : Pour Ghislain Saint-Pierre, Jeanne Le Cours-Hébert, Chargée de projets, Massy Forget Langlois relations publiques, 514 842-2455, poste 23, C. : 514 815-1300, [email protected]; Gervais Laprise, Directeur général, Syndicat des producteurs de bleuets du Québec, 418 276-6336, 1-888-788-0760 , [email protected]; Pour Marcel Groleau, Patrice Juneau, Affaires publiques et relations médias, Maison de l'UPA, 450 679-0540, poste 8591, 514 702-8591, [email protected]
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