MONTRÉAL, le 16 févr. 2012 /CNW Telbec/ - Il y a quelques années, Jean-François Lisée a secoué le Québec en publiant Le Tricheur et Le Naufrageur. Cette enquête journalistique sur Robert Bourassa mettait en évidence que « la malhonnêteté intellectuelle était le modus operandi de l'ancien premier ministre ». Dans une biographie de Bourassa qui paraîtra la semaine prochaine, Georges-Hébert Germain remet en question l'objectivité de la démarche de Jean-François Lisée. Ce dernier riposte sur son blogue dans un texte intitulé La biographie de Bourassa et l'honnêteté.
Dès le 22 février, paraîtra aux éditions Québec Amérique Le Petit Tricheur - Robert Bourassa derrière le masque, une version abrégée, mais bonifiée d'un prologue, du récit de 1994. Vingt ans après l'échec de l'Accord de Charlottetown, Jean-François Lisée y rappelle, témoignages à l'appui, les manquements de celui qui, sous des apparences affables, fut responsable en octobre 1970 de la plus grande atteinte aux libertés civiles dans l'Occident d'après-guerre, et qui, après 1990, fut un des obstacles les plus retors au renouveau constitutionnel canadien.
Extrait du blogue de Jean-François Lisée
Source : http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee
Car je m'attendais à de l'honnêteté de la part d'un homme de la trempe de Georges-Hébert Germain. Mais voici ce que j'ai lu [dans la biographie] :
« Dans son entourage [de Bourassa], par contre, on s'est scandalisé des propos de Lisée, d'autant plus que le journaliste, avant même la parution du Naufrageur, était devenu conseiller politique du chef péquiste, Jacques Parizeau »
C'est un assaut frontal et parfaitement mensonger sur mon intégrité.
Geneviève Brière
Jessica St-Pierre
Relationnistes / Québec Amérique : 514 499-3000
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