Il faut un débat sur la protection des sources d'eau
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Regroupement des acteurs économiques du secteur immobilier23 févr, 2016, 12:07 ET
QUÉBEC, le 23 févr. 2016 /CNW Telbec/ - Le regroupement d'acteurs économiques du secteur de l'immobilier qui demande à la Communauté métropolitaine de Québec (CMQ) d'être entendu dans le cadre de ses travaux sur la protection des sources d'eau potable déplore ce qui semble être une attitude de fermeture et de confrontation à son égard.
Le message des promoteurs immobiliers est constructif. Nous souscrivons à l'objectif d'assurer la protection des sources d'eau potable. Ce que nous questionnons ce sont les cibles visées et les moyens présentement envisagés pour y arriver. Voilà pourquoi nous recherchons un dialogue inclusif.
De son côté, la CMQ a constitué une Commission d'environnement intérimaire à laquelle nous ne pouvons pas avoir accès. Les membres des comités de travail restreints de la CMQ doivent signer des engagements de confidentialités pour pouvoir participer aux travaux. Et maintenant, on laisse entendre que notre secteur menace la santé des citoyens de Québec, sans démonstration de cause à effet.
Si on adhère au principe du développement durable, il importe de respecter tous les intervenants sur le territoire et de rechercher des solutions innovantes. Dans une société libre et démocratique comme la nôtre, il est également du devoir des élus de consulter et d'impliquer les citoyens payeurs de taxes, tout comme les acteurs économiques. Cette règle s'applique notamment aux dossiers à caractère environnemental qui interpellent tous les acteurs du territoire.
Le regroupement considère qu'il est important que les élus de la région écoutent les intervenants économiques et leur donnent la chance de participer au débat public sur la protection des eaux du lac Saint-Charles et des autres sources d'eau potable. Les intervenants ont des choses à dire et à proposer pour limiter l'impact environnemental des activités économiques. Il est cependant inexact de cibler les futurs projets immobiliers et de leur attribuer toute la responsabilité de la dégradation des eaux des bassins versants des prises d'eau potables.
Nous reconnaissons que la qualité de l'eau potable est une priorité incontournable. Nous demandons cependant une approche de gestion raisonnée et participative, dirigée vers les réelles sources de contamination et de dégradation du territoire, plutôt qu'un rejet arbitraire « mur-à-mur » de tout développement futur dans la couronne nord du territoire.
SOURCE Regroupement des acteurs économiques du secteur immobilier
Me Mélissa Devost, Avocate chez Norton Rose Fulbright Canada, Tél. : 418-999-8016, [email protected]
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