Grâce à une expérience inédite dans l'espace, la saveur de ce whisky de malt hautement primé et adoré présente une toute nouvelle dimension
- La recherche d'Ardbeg pourrait aussi permettre aux experts de l'industrie de créer une base de données sur les whiskys en maturation -
TORONTO, le 9 sept. 2015 /CNW/ - Les résultats de la première mission spatiale de la distillerie Ardbeg, publiés cette semaine et portant sur le tout premier envoi en orbite de spiritueux, ont des implications considérables pour cet inimitable whisky single malt, et peut-être même pour toute l'industrie du whisky, selon les experts.
Il y a presque quatre ans, un distillat de whisky Ardbeg a été envoyé dans l'espace dans le cadre d'une expérience destinée à comprendre comment la microgravité (l'état de pesanteur quasi nulle) influencerait le comportement des terpènes, constituants des saveurs dans les spiritueux à base de whisky ainsi que dans divers vins et aliments. Cette expérience de maturation a été menée afin d'élargir la recherche sur les terpènes et leur lien avec la microgravité. Les résultats (publiés cette semaine) sont véritablement révolutionnaires. Ils jettent les bases pour la création de profils de flaveurs inédits, surtout pour Ardbeg, qui est considéré comme le whisky écossais single malt au goût le plus tourbé et fumé au monde.
L'expérience a commencé en octobre 2011, lorsque l'entreprise de recherche spatiale américaine NanoRacks LLC, partenaire de la distillerie, a envoyé des fioles contenant un distillat de whisky Ardbeg fraîchement préparé et des éclats de fûts Ardbeg au U.S. National Lab, à la Station spatiale internationale. Pendant presque trois ans, les fioles ont orbité autour de la Terre à une vitesse de 27 724 km/h, à quelque 322 km d'altitude. À leur retour sur Terre, les échantillons ont été analysés et comparés avec des échantillons témoins conservés à la distillerie Ardbeg par Bill Lumsden, directeur de la distillation et de la création du whisky pour Ardbeg, et par d'autres scientifiques et experts indépendants du whisky.
Trois des quatre stades de l'analyse ont révélé d'importantes différences entre les deux ensembles d'échantillons. « Les échantillons envoyés dans l'espace présentaient de grandes différences. L'arôme et le goût de ceux-ci faisaient ressortir le caractère fumé et phénolique d'Ardbeg d'une façon nettement plus prononcée; j'ai découvert une nouvelle palette de saveurs fumées que je n'avais jamais connue sur Terre auparavant », affirme M. Lumsden. « Le whisky Ardbeg est déjà doté d'une certaine complexité, mais les résultats de notre expérience démontrent que cette complexité peut être accrue encore davantage, ce qui révélera une nouvelle facette du whisky », ajoute-t-il.
Une analyse approfondie des ratios entre les diverses matières extractibles du bois a révélé des différences remarquables entre les deux ensembles d'échantillons, démontrant ainsi que la gravité a un effet réel sur la maturation des spiritueux. M. Lumsden commente : « Nos conclusions pourraient un jour avoir d'importantes répercussions sur toute l'industrie du whisky. À l'avenir, la gamme modifiée de matières extractibles du bois pourrait permettre aux scientifiques de déterminer précisément les ratios de matières qui devraient être présentes dans les whiskys d'un certain âge. »
Jeffrey Manber, président-directeur général de NanoRacks, le partenaire d'Ardbeg pour cette expérience, ajoute « [qu']il est difficile de trouver des entreprises désireuses de devenir pionnières… Avoir un partenaire comme Ardbeg, prêt à s'engager dans ce genre de projet, est un signe prometteur pour l'avenir de la recherche spatiale à des fins commerciales portant sur les saveurs et les effets sur les produits de consommation en général. »
Ardbeg tient à remercier la NASA et le Programme de la station spatiale d'avoir permis la réalisation de cette expérience.
Notes aux rédacteurs :
L'expérience Ardbeg dans l'espace :
En 2011, on a invité la distillerie Ardbeg à prendre part à une expérience inédite en collaboration avec l'entreprise de recherche spatiale américaine NanoRacks afin de comprendre comment la microgravité (l'état de pesanteur quasi nulle) influencerait le comportement des terpènes, constituants des saveurs dans les spiritueux à base de whisky ainsi que dans divers aliments, vins et distillats. Des fioles spéciales, nommées MixStix™, remplies de distillat de whisky Ardbeg fraîchement préparé (spiritueux recueilli directement à l'alambic) et d'éclats de chêne charbonné provenant de l'intérieur des fûts de l'entrepôt Ardbeg seraient envoyées par NanoRacks à la Station spatiale internationale, conformément à son entente « Space Act Agreement » avec la NASA, où elles orbiteraient autour de la Terre pendant que des échantillons témoins demeureraient sur la planète, à la distillerie Ardbeg. Les fioles ont été lancées depuis le cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan, le 30 octobre 2011 à 10 h 11 TMG, dans le vaisseau-cargo non habité Russian Progress 45 à l'aide d'une fusée porteuse Soyuz. Le 2 novembre, la fusée s'est arrimée à l'aide des astronautes à la Station spatiale internationale, et son chargement est entré en orbite. À un moment prédéterminé en janvier 2012, l'expérience a débuté : les scientifiques à bord de la Station spatiale internationale et sur Terre ont rompu la paroi de séparation entre les deux matières dans les fioles. Ce processus a permis de mélanger le spiritueux Ardbeg et les éclats de chêne, et donc de commencer le processus de maturation. En septembre 2014, les fioles sont arrivées à la fin de leur voyage et ont été ramenées sur Terre auprès des scientifiques qui les attendaient, au Kazakhstan. Les fioles ont été acheminées par le jet de la NASA transportant un astronaute à Houston, au Texas, où est établie NanoRacks, puis livrées à Bill Lumsden, le directeur de la distillation et de la création du whisky pour Ardbeg, afin d'entamer l'analyse.
Comme dans toute analyse scientifique rigoureuse, bon nombre de scientifiques et d'experts indépendants du whisky ont analysé les résultats de l'expérience. Ensuite, l'expert du whisky Charles MacLean et le président-directeur général de NanoRacks, Jeffrey Manber, ont discuté des résultats et ont déterminé leurs implications dans le cadre d'un contrôle par les pairs sur la jetée de la distillerie Ardbeg à l'île d'Islay, en août 2015.
Analyse en quatre stades et résultats :
1) Évaluation organoleptique
Évaluation olfactive et gustative
L'analyse de M. Lumsden a révélé que le caractère fumé et phénolique d'Ardbeg transparaissait davantage dans les échantillons envoyés dans l'espace que dans ceux qui étaient demeurés sur Terre.
Notes de dégustation :
Échantillon terrestre : L'échantillon dégageait un arôme boisé, rappelant un Ardbeg bien vieilli, avec des nuances de cèdre, de fumée sucrée et de vinaigre balsamique vieilli ainsi que de raisins secs, de caramel à la mélasse, de vanille et d'oranges brûlées. En bouche, ses saveurs boisées et balsamiques ressortaient et étaient complétées par un subtil aspect fruité en plus de notes antiseptiques et charbonnées. La finale était prolongée et présentait des saveurs de fumée douce, de résine et de fondant crémeux.
Échantillon envoyé dans l'espace : Son arôme intense mettait en vedette des nuances de fumée antiseptique, de caoutchouc et de poisson fumé, en plus d'une curieuse note parfumée qui rappelait la violette ou le cassis, et de fortes notes boisées introduisant un arôme de charcuterie. Son goût était très concentré, évoquant des fruits fumés comme les pruneaux, les raisins, les prunes sucrées et les cerises, agrémentés de fumée de tourbe terreuse, de menthe poivrée, d'anis, de cannelle, de bacon fumé et de jambon fumé au hickory. La finale était longue et intense avec des soupçons de bois, de pastilles antiseptiques et de fumée caoutchouteuse.
2) Chromatographie en phase gazeuse (CG)
Permet de mesurer les composés volatils principaux des alcools, des aldéhydes, des cétones et des esters d'acides gras
M. Lumsden a déterminé que les quantités de ces composés étaient identiques dans les deux échantillons, comme prévu.
3) Couplage entre la chromatographie en phase gazeuse et la spectrométrie de masse (couplage CG-SM)
Version plus perfectionnée de la chromatographie en phase gazeuse
Une analyse indépendante a démontré que l'un des composés (le composé phénolique, un composé actif de saveur) variait considérablement d'un échantillon à l'autre : on en trouvait beaucoup moins dans les échantillons envoyés dans l'espace que dans les échantillons terrestres.
4) Chromatographie liquide à haute performance (CLHP)
Sert à déterminer l'effet de la maturation sur un spiritueux et mesure les composés phénoliques et les matières extractibles du bois. Les matières extractibles mesurées sont divisées en deux catégories : celles qui sont facilement extraites du bois et celles qui sont plus difficiles à extraire.
Les résultats de cette analyse démontrent qu'en ce qui concerne les matières extractibles du bois, le ratio des deux types de composés était très différent dans les deux ensembles d'échantillons. Une quantité beaucoup plus faible des composés moins faciles à extraire était présente dans les échantillons envoyés dans l'espace. Cette constatation indique que la microgravité empêche la libération de ces composés, ou qu'elle empêche une grande partie du liquide d'entrer en contact avec eux pour les extraire.
NanoRacks LLC :
Ardbeg est fière de son partenariat dynamique avec l'entreprise de recherche spatiale américaine NanoRacks. Fondée en 2009 à Houston, au Texas, cette entreprise a été la première à commercialiser son matériel et ses services à bord de la Station spatiale internationale, ce qui a ouvert la voie à un usage commercial de la station. Parmi ses clients, on retrouve la NASA, l'Agence spatiale allemande, des entreprises de consommation et diverses écoles et universités.
Ardbeg :
Ardbeg est fière de produire le meilleur whisky écossais single malt de l'île d'Islay. Créé en 1815, le whisky Ardbeg est vanté par les connaisseurs de partout dans le monde comme le malt d'Islay le plus tourbé, fumé et complexe qui soit. Malgré son caractère fumé, Ardbeg est reconnu pour son délicieux goût sucré, un phénomène que certains surnomment affectueusement le « paradoxe tourbé ».
Au cours des années 1980 et 1990, l'avenir d'Ardbeg était incertain. Il a fallu attendre jusqu'en 1997 pour que la distillerie soit sauvée de l'extinction, grâce à son acquisition par la société Glenmorangie. Depuis lors, la distillerie renaît de ses cendres. Le whisky Ardbeg est aujourd'hui bien établi en tant que malt culte et suscite l'admiration de nombreux passionnés.
Le comité Ardbeg :
En 2000, l'héritage du whisky a été préservé grâce à la création du comité Ardbeg. Ce comité est formé de milliers d'adeptes d'Ardbeg dans le monde entier qui veillent à ce que « les portes d'Ardbeg ne se referment jamais ». Aujourd'hui, le comité Ardbeg regroupe plus de 120 000 membres provenant de plus de 130 pays. Les membres du comité sont régulièrement sollicités pour leurs opinions sur les nouvelles bouteilles et expressions, et ils reçoivent des bouteilles exclusives aux membres. Ils sont aussi invités à des activités spéciales, à des dégustations et à des événements. L'inscription au comité est gratuite et peut être faite depuis le site Web ardbeg.com.
Distinctions :
Ardbeg a été voté le whisky écossais de l'année trois ans d'affilée dans la Bible du whisky de Jim Murray et a remporté les titres de meilleur single malt au monde, de meilleur single malt d'Islay et de directeur de centre d'accueil Global Icon de l'année aux World Whisky Awards en 2013. À la remise de prix de 2014, Michael Heads, de la distillerie Ardbeg, a été nommé le directeur de distillerie de l'année.
La société Glenmorangie :
La société figure parmi les distilleries et distributeurs de whisky écossais les plus reconnus et novateurs au monde et fait partie de Moët Hennessy, la division des vins et spiritueux de Moët Hennessy Louis Vuitton. Située à Édimbourg, en Écosse, la société produit les whiskys Glenmorangie Single Highland Malt et Ardbeg Single Islay Malt.
Une consommation responsable :
Ardbeg et la société Glenmorangie prônent une consommation responsable et recommandent aux buveurs de savourer les whiskys Ardbeg avec modération, en suivant les doses quotidiennes recommandées en matière d'alcool.
SOURCE Ardbeg
Renseignements: DDB Public Relations, Suzanne Mandarino, [email protected], 416 972-5798 ou DDB Public Relations, Stéphanie Morissette, [email protected], 514 798-7122
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