Gestion des matières résiduelles - Un taux de valorisation de 46 %
QUÉBEC, le 20 sept. 2012 /CNW Telbec/ - À l'occasion de son conseil, la Communauté métropolitaine de Québec (CMQ) a rendu public le bilan 2011 de son Plan de gestion des matières résiduelles pour la portion nord de son territoire.
Rédigé grâce à la collaboration des villes et des MRC concernées, il fait état des mesures importantes mises en place par les municipalités ainsi que des quantités de matières valorisées. Un raffinement des méthodes de collecte et de compilation des données de base a été appliqué pour 2011 et pour toutes les années antérieures, ce qui a eu pour effet de diminuer les taux de diversion présentés dans les bilans précédents. Les données produites présentent ainsi un portrait plus juste de la réalité. Le bilan 2011 des matières résiduelles pour le secteur municipal fait état de la situation suivante :
- L'augmentation de la population entre 2002 et 2011 (8 %), combinée à une importante hausse des ventes au détail (46 %), a entrainé une augmentation de 59 % des quantités de matières gérées sur le territoire. Ce phénomène a souvent eu pour effet d'annuler les efforts consentis par les municipalités et les MRC en matière de gestion des matières résiduelles.
- Le taux de diversion (rapport des quantités valorisées sur les quantités gérées) est passé de 23 % à 46 % ente 2002 et 2011. Il n'a cependant augmenté que de 1 % au cours de la dernière année (de 45 % à 46 %).
- À elle seule, la quantité d'encombrants et de produits du secteur de la construction-rénovation-démolition (CRD) valorisée a fait un impressionnant bond de 1 244 % entre 2002 et 2011, passant de 4 479 à 60 197 tonnes. La valorisation de ces biens a augmenté de 1 % ente 2010 et 2011.
- La quantité de matières recyclées est passée de 27 059 à 54 871 tonnes entre 2002 et 2011, en hausse de 103 %. La quantité de matières recyclées plafonne cependant et tend même à diminuer légèrement en chiffres absolus depuis 2008.
- La quantité de matières organiques valorisée a cru de 60 % entre 2002 et 2011. La progression de cet indice a cependant été nulle au cours de la dernière année.
- Le portrait des différentes composantes de la CMQ est largement dépendant des situations géographiques variables de ces dernières. Essentiellement rurale, la MRC de L'Île d'Orléans affiche un taux de diversion de 29 %, la Côte-de-Beaupré de 31 %, la Jacques-Cartier de 38 % et l'agglomération de Québec de 47 %. Toutes affichaient cependant en 2011 des taux de diversion largement supérieurs à ceux de 2002.
SOURCE : COMMUNAUTE METROPOLITAINE DE QUEBEC
Benoît Massicotte
Directeur des communications et des affaires corporatives
Communauté métropolitaine de Québec
Tél. : 418 641-6250, poste 1210
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