MONTRÉAL, le 2 oct. 2017 /CNW Telbec/ - Aujourd'hui, M. Jean Fortier, candidat à la mairie pour Coalition Montréal, a annoncé son projet de donner à la ligne bleue une place beaucoup plus importante dans le réseau de métro de la STM.
En proposant tout d'abord de ramener de 2021 à 2019 la construction de la ligne bleue vers Anjou, M. Fortier fait valoir que 200 000 citoyens du nord-est de l'île pourraient profiter beaucoup plus rapidement et avantageusement des services du métro.
Puis, il a exposé son plan d'une nouvelle extension de la ligne bleue qui partirait de la station Côte-des-Neiges et se rendrait directement au centre-ville. Il a qualifié cette extension de «ligne du savoir» alors qu'elle relierait une série d'universités montréalaises.
« Ma proposition est beaucoup plus réaliste et avantageuse que celle de la «ligne rose» de Valérie Plante, a expliqué M. Fortier. Il en coûterait au départ, pour cette «ligne rose», 6 milliards juste pour creuser un tunnel s'étendant sur plus de 16 km et 16 stations. »
« Cela ne compte pas le matériel requis pour équiper cette nouvelle ligne, ce qui ferait monter la facture de plusieurs millions, a-t-il ajouté. Il est à noter d'ailleurs qu'aucune étude n'a encore évalué l'achalandage possible sur cette ligne. »
Selon le plan de M. Fortier, la « ligne du savoir » prévoit un arrêt au Lac-aux-Castors, un au centre-ville près du Musée des Beaux-Arts et un dernier près de l'École de technologie supérieure, dans Griffintown. Elle s'étendra sur 4 km, coûterait quatre fois moins que « la ligne rose», pour presque le même rendement a fait valoir M. Fortier.
« La « ligne du savoir » permettra aux citoyens qui utilisent déjà la ligne bleue et à ceux qui s'ajouteront avec l'expansion du réseau vers Anjou, de se rendre directement au centre-ville sans avoir à transférer, a expliqué M. Fortier. Plus encore, la STM a déjà inclus dans ses achats sept nouveaux trains Azur pour la ligne bleue, ce qui constitue une économie. »
« Il serait aussi possible pour la STM, a-t-il ajouté, d'utiliser une option dans le contrat actuel pour acheter de nouveaux trains plutôt que d'avoir à recommencer un long processus d'appel d'offres comme la « ligne rose » l'exigerait. »
M. Fortier est convaincu que son projet obtiendra l'aval des gouvernements étant donné le coût abordable de l'opération. Il se demande d'ailleurs comment Mme Plante peut avoir mis de l'avant un projet comme celui de la « ligne rose ».
« Le plan d'expansion des lignes de métro que propose Madame Plante est plus utopique que pragmatique, s'inquiète-t-il. Je l'invite à nous expliquer comment elle propose de financer ses projets : est-ce que ce sera en augmentant les taxes municipales? Ou en haussant les tarifs sur le réseau du transport en commun? Ou bien en instaurant de nouveaux péages ? »
« Il est clair que sans une énorme source de fonds, un projet comme celui de la « ligne rose» n'est pas réaliste. Surtout quand on n'a aucune proposition sur son financement.»
« Il faut se rappeler, a-t-il poursuivi, que construire une ligne de métro, ce n'est qu'une partie de la tâche. Déjà, il faut considérer qu'aujourd'hui les coûts de construction d'une ligne souterraine dépassent les 300 millions de dollars par kilomètre en moyenne au Canada. »
M. Fortier croit fermement que son projet de revitalisation de la ligne bleue ferait baisser la congestion sur l'île en poussant un grand nombre d'automobilistes venant des quartiers du nord-ouest de la ville à choisir le métro plutôt que leur voiture pour se rendre au centre‑ville.
SOURCE Coalition Montréal
M. Marvin Rotrand, Cellulaire : (514) 774-1073
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