Fermeture de Gentilly-2 - Le Conseil régional FTQ Mauricie et Centre-du-Québec demande au gouvernement du Parti Québécois de surseoir à sa décision
TROIS-RIVIÈRES, le 27 sept. 2012 /CNW Telbec/ - « À vrai dire, nous ne parvenons pas à comprendre la décision du gouvernement du Parti Québécois de fermer la centrale Gentilly-2, soutient le président du Conseil régional, André Fleury. Compte tenu de l'impact économique que cette décision comporte, il aurait été préférable de s'asseoir avec l'ensemble des groupes impliqués, d'étudier la situation objectivement, et de prendre alors les décisions qui s'imposent. »
Le Conseil régional de la FTQ estime que la réfection de la centrale aurait eu un impact d'au moins deux milliards de dollars dans la région. Le choix de la fermeture prive donc la Mauricie et le Centre-du-Québec d'une activité qui aurait par ailleurs soutenu le maintien et la création d'emplois de qualité. Elle empêche également Hydro-Québec de continuer de parfaire son expertise en énergie nucléaire, tout en mettant fin à quelque 800 emplois spécialisés et bien payés.
« Il faut comprendre la nature des drames individuels, familiaux et sociaux que représentent de telles mises à pied, ajoute André Fleury. Pour les personnes touchées directement, mais aussi à l'alentour, pour celles qui travaillent dans les commerces et les services, c'est un chamboulement inacceptable, qui vient pénaliser tout le territoire de la Mauricie et du Centre-du-Québec, déjà frappé par de nombreuses difficultés. À ceux qui brandissent le danger du nucléaire, je dirai que la démonstration a été faite qu'un contrôle étroit est exercé et que le risque est quasi inexistant quant à la possibilité d'une catastrophe. »
Le dirigeant syndical rappelle que la Santé publique a été claire sur l'absence de lien entre les activités de la centrale et l'état de santé de la population vivant aux abords des installations de Gentilly-2.
En ce qui a trait au fonds d'aide économique proposé par le gouvernement, le Conseil régional estime que rien ne pourra remplacer les effets économiques à court terme et à plus long terme que le fonctionnement de la centrale a eus jusqu'ici, ni les effets que l'on pouvait escompter pour l'avenir.
« Au bout du compte, a conclu André Fleury, ce sont les régions de la Mauricie et du Centre-du-Québec qui seront les grandes perdantes de ce que j'oserais appeler cette catastrophe gouvernementale. »
En terminant, et en appui aux syndicats SCFP-FTQ d'Hydro-Québec, le Conseil régional FTQ invite tous ses membres et la population à participer, dimanche le 30 septembre, à compter de 10 h, à la grande marche pour sauver la centrale nucléaire et l'activité économique qu'elle engendre.
Le Conseil régional FTQ Mauricie et Centre-du-Québec représente 13 000 membres affiliés partout en région, dans l'industrie de la forêt et du papier, dans l'aluminium, la production de biens et services, dans différentes PME, dans le secteur de la santé et des services sociaux et dans des services municipaux. Il représente en région la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec, la plus grande centrale syndicale québécoise, avec plus de 600 000 membres.
SOURCE : Conseil régional FTQ Mauricie et Centre-du-Québec
Source : Conseil régional FTQ Mauricie et Centre-du-Québec
Pour information : André Fleury, 819 384-2225
Partager cet article