Étude sur les attitudes des Canadiens à l'égard de l'eau : On considère les changements climatiques comme la principale menace pour l'eau douce English
Malgré cela, les trois quarts des Canadiens ne croient pas vivre dans une région exposée aux sécheresses ou aux inondations
TORONTO, le 18 mai 2016 /CNW/ - Partout dans le monde, les gens n'ont jamais été aussi sensibilisés aux effets dévastateurs des changements climatiques sur l'environnement. La reconnaissance de ce problème par les Canadiens se confirme dans les résultats d'une étude publiée aujourd'hui par RBC qui révèle que 21 % des répondants classent les changements climatiques au premier rang des facteurs menaçant l'accès à l'eau douce au Canada. Il s'agit d'une hausse importante par rapport aux résultats de 2010, alors que seulement 7 % des répondants considéraient les changements climatiques comme la principale menace.
Toutefois, la neuvième Étude sur les attitudes des Canadiens à l'égard de l'eau annuelle de RBC, menée par GlobeScan ce printemps, est peu rassurante quant à notre sentiment de vulnérabilité personnelle à l'égard des phénomènes météorologiques extrêmes. En effet, les résultats de l'étude démontrent que les trois quarts des Canadiens ne croient pas leur région est exposée aux inondations ou aux sécheresses. Or, les records climatiques historiques et l'Outil de surveillance de sécheresses au Canada indiquent que presque toutes les régions du pays ont subi des sécheresses à un moment ou à un autre au cours de la dernière décennie. De plus, non seulement les fortes tempêtes sont-elles de plus en plus fréquentes, les pluies, les vents et les inondations sont maintenant plus intenses.
Un peu plus de la moitié des répondants à l'étude disent aussi avoir récemment constaté un plus grand nombre de reportages sur des inondations et des sécheresses. Malgré cela, les Canadiens sont moins préparés à composer avec les effets d'une inondation ou d'une sécheresse qu'avec ceux d'autres phénomènes météorologiques indésirables : seulement trois Canadiens sur dix s'inquiètent des inondations et un peu plus du tiers (37 %) sont préparés à les affronter.
« La sensibilisation est importante, mais cette étude souligne la nécessité de mieux nous préparer aux répercussions du réchauffement climatique, déclare Robert Sandford, titulaire de la chaire EPCOR sur la sécurité hydrique et climatique, Université des Nations Unies. De récentes catastrophes nous ont donné un puissant exemple de l'effet des variations de température sur la météo et l'eau. Malheureusement, nous ne sommes pas à l'abri des ravages provoqués par le bouleversement climatique. »
M. Sandford ajoute que selon les nouvelles données sur la température mondiale publiées par la NASA, un nouveau record de température a été établi en mars 2016. Il s'agit du 11e mois de suite à établir un nouveau record mondial de chaleur.
Les Canadiens considèrent l'eau douce comme la ressource naturelle la plus importante du pays
Environ la moitié des Canadiens (49 %) classent l'eau douce comme la ressource naturelle la plus importante du Canada, devant le pétrole et le gaz (20 %), les terres agricoles (15 %), les forêts (12 %) ainsi que les métaux de base et les pêcheries (1 % chacun).
Qu'est-ce qui menace la ressource naturelle la plus importante du Canada ? Les Canadiens croient qu'en plus des changements climatiques, les autres menaces pour l'eau douce comprennent le rejet illégal de déchets toxiques (11 % des répondants estiment que c'est la principale menace pour l'eau douce) et le transfert de matières polluantes de la terre à l'eau par le ruissellement (8 % des répondants classent cette menace au premier rang).
La bonne nouvelle, c'est que des centaines d'organismes se consacrent à la protection de l'eau douce au Canada. Le Projet Eau Bleue RBC, engagement philanthropique d'envergure mondiale de 50 millions de dollars sur dix ans, contribue au financement de projets partout au pays. Les initiatives vont de programmes éducatifs axés sur l'eau à Calgary aux efforts de préservation et de réhabilitation des habitats dans les Grands Lacs et aux programmes de protection de l'eau potable au Québec.
Un Canadien sur quatre a déjà reçu un avis d'ébullition d'eau
L'étude met également en lumière la qualité de l'eau potable au Canada. Parmi les répondants, près d'un sur quatre a déjà dû respecter un avis d'ébullition d'eau et 83 % sont très préoccupés ou plutôt préoccupés par l'état de l'eau douce dans les réserves des Premières Nations. Malgré cela, 84 % des Canadiens affirment avoir confiance en la qualité de l'eau du robinet chez eux.
L'investissement dans les infrastructures est une priorité pour protéger la qualité de l'eau
Neuf Canadiens sur dix (92 %) croient que l'établissement de règles et de normes plus strictes pour contrôler la consommation d'eau par l'industrie et les municipalités est le meilleur moyen de protéger et de mieux gérer l'eau douce au Canada. La hausse du financement de l'État pour l'amélioration des infrastructures est perçue comme une priorité ; parmi les éléments les plus importants, les répondants ont nommé les systèmes de traitement des eaux, l'approvisionnement en eau potable, la collecte et le traitement des eaux d'égout, et la modernisation des infrastructures existantes.
L'Étude sur les attitudes des Canadiens à l'égard de l'eau 2016
L'Étude sur les attitudes des Canadiens à l'égard de l'eau 2016 comprenait un sondage en ligne mené par GlobeScan du 24 mars au 11 avril 2016 auprès de 2 194 adultes canadiens par l'intermédiaire du panel en ligne national de GMI. Les résultats proviennent d'un échantillon établi selon la méthode des quotas pondérés, afin d'assurer que sa composition reflète celle de la population du Canada selon les données du dernier recensement du pays et de fournir un échantillon probabiliste approximatif. Les résultats ont été pondérés en tenant compte du sexe, de l'âge, de la région et de la taille de la collectivité. L'échantillon comprenait au moins 200 répondants de chacune des villes suivantes : Calgary, Montréal, Vancouver et Winnipeg. Il comprenait également au moins 300 répondants de Toronto, et 178 entrevues ont été menées à Halifax. La marge d'erreur pour un échantillon strictement aléatoire de cette taille (n = 2 194) est de plus ou moins 2,2 points de pourcentage, 19 fois sur 20.
Le Projet Eau Bleue RBC
Le Projet Eau Bleue RBC est un engagement sans précédent de dix ans à vaste portée qui vise à protéger, à l'échelle mondiale, la ressource naturelle la plus importante de notre planète : l'eau douce. Depuis 2007, RBC s'est engagée à verser près de 41 millions de dollars à plus de 700 organismes de bienfaisance du monde entier qui œuvrent à la protection de l'eau. De plus, RBC a octroyé 8,8 millions de dollars à des universités pour la réalisation de programmes liés à l'eau. Le Projet Eau Bleue RBC soutient des initiatives qui contribuent à la protection de l'eau dans les villes et les zones urbaines. Pour de plus amples renseignements, allez au www.rbc.com/eauebleue.
RBC contribue à la prospérité des collectivités en appuyant une grande diversité d'initiatives communautaires par des dons, des investissements dans la collectivité, des commandites et le travail bénévole de ses employés. En 2015, RBC a versé plus de 121 millions de dollars à différentes causes partout dans le monde.
SOURCE RBC (French)

Veuillez communiquer avec : Joanne D'Souza, Argyle Public Relationships, 416 968-7311, poste 236, [email protected]; Jason Graham, Communications, RBC, 416 383-5783, [email protected]
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