Emballages Bettez inc. et la famille Bettez entendent forcer la Sûreté du Québec à rendre des comptes English
MONTRÉAL, le 22 août 2019 /CNW Telbec/ - Emballages Bettez inc. et la famille Bettez ont déposé aujourd'hui une Demande introductive d'instance en dommages à l'encontre de la Procureure générale du Québec, de la Sûreté du Québec et certains de ses préposés.
Dans cette procédure, Emballages Bettez inc., André Bettez, Huguette Drouin et Jonathan Bettez reprochent à la Sûreté du Québec d'avoir entraîné la déconfiture de l'entreprise familiale et de leur avoir fait vivre un véritable calvaire.
La famille Bettez reproche à la Sûreté du Québec l'ouverture d'une enquête visant la personne de Jonathan Bettez dans un dossier de pornographie juvénile sans preuve ni raison valable et pour un motif oblique : alimenter une autre enquête en cours qui faisait du surplace, soit l'enquête sur la disparition et le meurtre de Cédrika Provencher.
Entre autres, il est reproché à la Sûreté du Québec et aux agents chargés de l'enquête d'avoir mené une enquête bâclée, en adoptant une vision de type télescopique (ou « tunnel vision »), procédant à des fouilles, saisies et perquisitions illégales, abusives ou autorisées sur la base d'informations fausses ou trompeuses.
Il leur est également reproché d'avoir recommandé le dépôt d'accusations en matière de pornographie juvénile et procédé à l'arrestation de Jonathan Bettez en plein jour devant les locaux de l'entreprise sans mandat et sans motif valable pour forcer Jonathan Bettez à renoncer à son droit au silence et passer un test polygraphique dans le dossier de la disparition et du meurtre de Cédrika Provencher, alors que ce dernier avait pourtant collaboré à l'enquête dès ses débuts et s'était montré disposé à passer un tel test sous réserve du respect de certaines conditions.
La famille allègue que la Sûreté du Québec a instrumentalisé les médias et le système de justice, notamment en procédant à un coulage d'informations systématique, et ce, dans le but de cristalliser, dans l'opinion publique, l'association entre le nom « Bettez » et la disparition et le meurtre de Cédrika Provencher sans pourtant jamais déposer d'accusations en ce sens contre Jonathan Bettez, faute de preuve.
En outre, les policiers impliqués auraient fait fît des intérêts des tiers innocents, dont les parents de Jonathan Bettez, André Bettez et Huguette Drouin et l'entreprise familiale, décidant de s'en prendre intentionnellement à eux pour augmenter la pression sur leur fils.
La famille Bettez réclame de la Procureure générale du Québec, de la Sûreté du Québec et de ses préposés 9 454 500 $ à titre de dommages compensatoires. Ils réclament également des dommages-punitifs de l'ordre de 1 000 000 $.
L'objectif poursuivi par le dépôt de cette poursuite est de forcer la Sûreté du Québec à rendre des comptes.
La famille Bettez n'accordera aucune entrevue à ce stade et ne fera aucune déclaration aux médias, sauf par le biais de leur procureur, souhaitant ainsi préserver le peu de vie privée qui leur reste.
SOURCE BTIC avocats

Jessy Héroux, BTIC avocats, 388 rue Saint-Jacques, 2e étage, Montréal (QC), Canada, H2Y 1S1, (514) 903-4112
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