Délivrance d'un certificat de traitement spécial pour l'importation du vaccin contre E. coli O157 au Royaume-Uni English
BELLEVILLE, ON, le 7 août 2012 /CNW/ - Bioniche Life Sciences Inc. (TSX : BNC) (ASX : BNC), société biopharmaceutique canadienne de recherche axée sur la technologie, a annoncé aujourd'hui que le Veterinary Medicines Directorate (VMD) du Department for the Environment, Food and Rural Affairs du Royaume-Uni a approuvé l'importation du vaccin bovin de la société contre la bactérie E. coli O157 selon les modalités d'utilisation d'un certificat de traitement spécial (ou STC, pour « Special Treatment Certificate »).
Le Dr Chris Low, directeur du programme One Health de la Royal (Dick) School of Veterinary Studies à l'Université d'Édimbourg, collabore avec les services de santé publique du Royaume-Uni, des chirurgiens vétérinaires et divers intervenants de l'agro-industrie en vue de réduire les risques d'exposition à E. coli O157. « L'agriculture et l'élevage agricole jouent un rôle essentiel pour ce qui est de nourrir une population mondiale de plus en plus nombreuse, a déclaré le Dr Low, mais One Health met l'accent sur les risques de maladies et les enjeux liés aux interactions entre les animaux, les êtres humains et l'environnement, et je suis très heureux qu'une nouvelle approche pour contrôler cette infection soit disponible au Royaume-Uni. »
Les STC sont délivrés aux chirurgiens vétérinaires lorsqu'un médicament efficace pour une maladie animale n'est pas disponible au Royaume-Uni, mais peut être obtenu d'un autre pays. Pour la première fois, le VMD a reconnu que, même si E. coli O157 n'entraîne aucune maladie chez les ruminants, la bactérie est naturellement présente chez le bétail domestique, qui constitue le principal réservoir de cet agent pathogène pour l'être humain. « Je suis très heureux de la délivrance d'un STC pour cette indication », a ajouté le Dr Low. « La vaccination à la ferme est la mesure préventive la plus indiquée pour réduire les risques d'exposition humaine à E. coli O157, et cette initiative de Bioniche Life Sciences augmente l'arsenal dont les intervenants du secteur de l'élevage agricole disposent pour assurer que les nombreuses situations d'interaction entre le milieu rural et le milieu urbain n'entraînent aucune maladie chez l'être humain. Ce vaccin sera probablement administré en premier lieu dans les fermes où la population court directement un risque d'exposition. »
À long terme, la société cherchera à obtenir officiellement l'approbation des organismes de réglementation de l'Europe. Il faudra pour cela que le vaccin satisfasse aux normes des bonnes pratiques de fabrication. Le Centre de fabrication de vaccins axés sur la santé animale et la salubrité alimentaire de la société à Belleville, en Ontario, est actuellement en processus de validation afin d'en assurer la conformité avec les normes de production nord-américaines. Le processus de validation de la conformité aux bonnes pratiques de fabrication demandera encore de 12 à 18 mois.
Nouvel article dans une revue évaluée par des pairs
La réponse immunologique des bovins laitiers à la vaccination par le vaccin de la société contre E. coli O157 a fait l'objet d'un résumé dans un article publié récemment dans une revue évaluée par des pairs, The Bovine Practitioner (vol. 46, no 1). L'article, intitulé « Immunological response of dairy cattle housed at an Ontario animal exhibit to vaccination with Escherichia coli O157 Type III secreted proteins », a été rédigé en collaboration par Glenn G. Smith, Susan E. Goebel, Louis A. Guilbault et Louisa Zak.
L'article présentait de manière abrégée les résultats d'une étude rétrospective ayant comme objectif : 1) l'évaluation de la réponse sérologique d'animaux matures et jamais traités à un vaccin sous-unitaire à base d'antigènes de protéines sécrétées par un système de type III (TTSP) en conditions réelles; 2) la comparaison de la réponse immunitaire induite par un protocole de vaccination à deux doses par rapport à un protocole à trois doses; et 3) la mesure de la réponse anticorps suivant l'administration d'une dose de rappel annuelle.
L'étude a permis de démontrer que la vaccination contre les TTSP d'E. coli O157 a provoqué une réponse immunologique chez tous les animaux, même les veaux. Le schéma de vaccination comportant deux doses a procuré un niveau d'anticorps semblable à celui fourni par le protocole à trois doses. L'administration d'une dose de rappel annuelle a provoqué une réponse immunologique chez tous les animaux.
L'étude s'est déroulée au Musée de l'agriculture du Canada à Ottawa, en Ontario, au cours d'une période de quatre années de 2007 à 2010, et l'évaluation de la réponse immunologique a eu lieu en 2009 et en 2010. Les vaches ont reçu deux ou trois doses pendant l'étude, et aucun effet indésirable grave n'a été signalé.
E. coli O157
E. coli O157 peut causer des maladies graves, voire mortelles, chez les humains qui consomment de la viande, des légumes, d'autres produits alimentaires ou de l'eau contaminés. Chez l'humain, l'exposition et l'infection à E. coli O157 peuvent avoir de graves conséquences sur la santé, notamment des douleurs abdominales et une forte diarrhée sanglante. Dans les cas graves, cette bactérie peut être à l'origine de lésions rénales menant à de graves complications, voire à la mort. Chez les personnes exposées à la bactérie, les troubles de santé peuvent persister longtemps. Parmi ces troubles, mentionnons le syndrome du côlon irritable post-infectieux, l'altération de la fonction rénale, le diabète, l'hypertension et l'arthrite réactionnelle.
Les animaux et les ruminants sont souvent porteurs d'E. coli O157, mais sans présenter des signes de maladies bien que leurs matières fécales puissent contribuer à la propagation de la bactérie. C'est pourquoi il est bien reconnu que les expositions en milieu agricole et dans l'environnement, particulièrement le contact avec des ruminants, sont liées à des infections humaines à E. coli O157, qu'il s'agisse d'éclosions ou de cas individuels. Au Royaume-Uni, il n'existait jusqu'à maintenant aucune option pour le contrôle d'E. coli O157 à la ferme. Même si l'infection à E. coli O157 est relativement peu fréquente, elle représente un enjeu de santé publique majeur au Royaume-Uni, ainsi que dans certaines régions d'Europe et d'Amérique du Nord. Au Royaume-Uni, une éclosion d'E. coli O157 survenue en 2009 dans une ferme ouverte aux visiteurs, Godstone Farm dans le Surrey, a eu de très graves conséquences. En tout, 93 personnes sont tombées malades, dont 76 étaient des enfants de moins de 10 ans. Parmi les personnes contaminées, 27 ont été hospitalisées et 17 ont été atteints de graves troubles rénaux.
Le rapport de la Health Protection Agency sur l'enquête indépendante au sujet de l'éclosion survenue à Godstone Farm a été publié en juin 2010. Cette enquête a été menée par George Griffin, professeur en maladies infectieuses et médecine au collège St. George's de l'Université de Londres. Le rapport a mis en lumière l'existence de risques particuliers pour les jeunes enfants, les risques d'exposition à l'infection que représentent les animaux et la recommandation no 41 qu'il contient s'énonce comme suit : « Étude de la possibilité de contrôler l'infection à E. coli O157 à l'aide d'un vaccin chez les ruminants au Royaume-Uni, et recensement des obstacles à la mise en œuvre d'un programme de vaccination ».
On estime que 100 000 cas d'infection humaine à E. coli O157 sont signalés chaque année en Amérique du Nord. De ce nombre, de 2 % à 7 % des personnes infectées seraient atteintes du syndrome hémolytique et urémique (SHU), maladie caractérisée par une insuffisance rénale. Cinq pour cent des patients atteints du SHU en meurent, dont beaucoup d'enfants et de personnes âgées, chez qui les reins sont plus sensibles aux lésions. Parmi les nombreuses épidémies enregistrées, celle qui est survenue au Japon en 1996 avait infecté plus de 9 000 personnes tandis que celle de Walkerton, en Ontario, en avait infecté 2 500 en 2000. Les dernières épidémies ou rappels étaient liés à du bœuf haché à Bruxelles, à du lait cru à New York, à de la salade grecque en Australie-Occidentale, ainsi qu'à de la laitue romaine et à du bœuf haché au Canada. En mai 2012, au Massachusetts, un garçon de six ans est décédé après avoir été infecté par E. coli O157:H7.
Bioniche Life Sciences Inc.
Bioniche Life Sciences Inc. est une société biopharmaceutique canadienne de recherche axée sur la technologie qui découvre, met au point, fabrique et commercialise des produits exclusifs et novateurs destinés au marché mondial de la santé humaine et animale. La société entièrement intégrée emploie plus de 200 personnes qualifiées évoluant au sein de trois divisions : santé humaine, santé animale et salubrité des aliments. L'objectif principal de la société est de mettre au point et de commercialiser des produits qui permettent d'améliorer la santé humaine ou animale et d'accroître la valeur pour les actionnaires.
Bioniche Life Sciences Inc. a été classée parmi les 50 Employeurs de choix au Canada, petites et moyennes entreprises, pour 2011. Pour plus de détails, veuillez consulter le site www.Bioniche.com.
Hormis les renseignements de nature historique, le présent communiqué peut contenir des énoncés prospectifs qui reflètent les attentes actuelles de la société par rapport aux événements futurs. Ces énoncés prospectifs sont assujettis à divers facteurs de risque et d'incertitude, notamment l'évolution de la conjoncture commerciale, la conclusion fructueuse et en temps opportun des études cliniques, la création d'alliances commerciales, l'incidence des produits et des prix de la concurrence, la mise au point de nouveaux produits, le processus d'autorisation réglementaire et d'autres risques décrits périodiquement dans les rapports trimestriels et annuels de la société.
SOURCE : Bioniche Life Sciences Inc.
Jennifer Shea, vice-présidente, Communications et relations avec les investisseurs et le gouvernement
Bioniche Life Sciences Inc.
Tél. : 613-966-8058; de l'Australie : 0011-1-613-966-8058; du Royaume-Uni : 001-613-966-8058
Cell. : 613-391-2097; de l'Australie : 0011-1-613-391-2097; du Royaume-Uni : 001-613-391-2097
[email protected]
Partager cet article