TORONTO, le 23 juill. 2014 /CNW/ - Alors que nous célébrons la Journée mondiale contre l'hépatite (28 juillet), les personnes vivant avec le virus de l'hépatite C (VHC) ont de bonnes raisons d'être emplies d'espoir. De nouveaux médicaments contre le VHC sont maintenant disponibles et des options de traitement plus efficaces vont arriver sur le marché. Cependant, malgré un espoir accru, des inquiétudes persistent. Le coût de ces médicaments est très élevé, et on s'interroge sur l'accessibilité au traitement pour les patients.
Comment les décisions relatives au traitement seront-elles prises?
Patricia Bacon, présidente d'Action hépatites Canada, partage les inquiétudes des patients. « À une époque, les personnes vivant avec l'hépatite C n'avaient pas le choix. Le traitement de référence était une combinaison de deux médicaments qui n'étaient pas facilement tolérés par de nombreuses personnes, et seulement la moitié des personnes qui étaient traitées arrivaient à se débarrasser du virus. Nous avons maintenant ces formidables nouveaux traitements qui pourront guérir presque tout le monde et pourtant leur coût est faramineux --à partir de 55 000 $ pour une cure de douze semaines de traitement ». Bacon dit qu'en raison du coût élevé du traitement, toutes les personnes ne pourront pas être traitées. Le contraire aurait pour effet de mettre en faillite les programmes de santé provinciaux et territoriaux. « Alors, comment prendra-t-on des décisions relatives au traitement? » se demande Bacon.
Le prix des traitements doit baisser
Dans les pays en voie de développement, les programmes de santé gouvernementaux négocient des réductions énormes du coût du traitement, permettant ainsi à un nombre plus grand de personnes de suivre un traitement. Dans les pays du monde développé, les fabricants de médicaments supposent que les gouvernements peuvent et vont payer des prix plus élevés pour les médicaments. Après tout, affirment-ils, les fabricants de médicaments investissent des sommes considérables pour mettre sur le marché un nouveau médicament et ils estiment avoir droit à un retour sur investissement raisonnable.
« Nous avons un remède contre un virus qui fait des centaines de milliers de morts dans le monde entier chaque année », ajoute-t-elle. « Très peu de médicaments peuvent garantir qu'ils pourront guérir une condition qui dure toute une vie et qui est parfois mortelle. Le prix du traitement doit baisser afin que davantage de personnes puissent être traitées. »
À propos de l'hépatite C
L'hépatite C est un virus qui entraîne des lésions au foie et peut être à l'origine de symptômes incapacitants, d'une maladie du foie et d'une mortalité précoce. Il est souvent non repéré et non diagnostiqué et reste sans traitement pendant des années. Il est mal compris, sa recherche est sous-financée, et les initiatives de prévention ainsi que l'accès au traitement, aux soins et au soutien sont limités.
Action hépatites Canada (www.actionhepatitescanada.ca), une coalition nationale d'organismes, implique l'engagement du gouvernement, des décideurs de politiques, et de la société civile afin de promouvoir la prévention des hépatites B et C, d'améliorer l'accès aux soins et au traitement, de renforcer les compétences des professionnels de la santé, et de soutenir les groupes communautaires et les initiatives.
SOURCE : Action hépatites Canada

Personne-ressource chez Action hépatites Canada : Patricia Bacon, Présidente, Action hépatites Canada, Tél. : 1-867-633-2437, poste 22, Cellulaire : 1-867-335-9067, [email protected]
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