D'après la Revue canadienne de santé publique, la vaccination des bovins permettrait de réduire le risque que représente l'infection par E. coli pour la santé publique English
- La division de salubrité des aliments sera renommée sous le nom de Bioniche One Health -
BELLEVILLE, ON, le 28 févr. 2013 /CNW/ - Bioniche Life Sciences Inc. (TSX: BNC) (ASX: BNC), société biopharmaceutique canadienne de recherche axée sur la technologie, a annoncé aujourd'hui que le dernier numéro de la Revue canadienne de santé publique contient un article sur l'importance de réduire le risque pour la santé publique d'une contamination par Escherichia coli (E. coli) O157 en vaccinant les bovins.
L'article, rédigé par Glenn G. Smith et al., traite du fait qu'un grand nombre de maladies nouvelles et émergentes apparaissant chez les humains sont zoonotiques, ce qui signifie qu'elles sont transmises aux humains par les animaux. Il souligne que de nombreuses souches différentes de E. coli sont présentes dans les intestins des humains, sans toutefois causer de maladie. Cependant, un sérotype entéhémorragique de E. coli, O157, souvent présent chez les bovins, libère des toxines qui peuvent entraîner de graves maladies chez les humains. Seul un petit nombre (moins de 10 bactéries) sont nécessaires pour causer de graves maladies chez les humains. Selon l'article, bien qu'il existe de nombreux sérotypes vérotoxigéniques de E. coli, O157 est la souche le plus fréquemment associée aux maladies humaines au Canada. En plus des éclosions causées par de la viande contaminée, l'exposition humaine à E. coli O157 est régulièrement attribuée à des éléments contaminés comme des fruits et des légumes, du lait et des jus de fruits non pasteurisés, de l'eau potable et de baignade comme celle des lacs, des rivières et des cours d'eau, ainsi qu'à des animaux dans des salons, des expositions et des zoos pour enfants (par contact direct).
D'après l'article, E. coli O157 colonise les intestins des bovins et n'a pas été reliée à une maladie clinique chez l'animal porteur. La bactérie est excrétée dans les matières fécales, et le fumier des bovins laitiers et de boucherie, utilisé comme engrais pour les cultures, constituent une source de contamination pour l'environnement en général, ainsi que pour les eaux de surface et souterraines.
L'article aborde également l'infection humaine causée par E. coli O157, soulignant que les symptômes de la maladie primaire se manifestent de 3 à 10 jours après l'infection par la bactérie E. coli O157, allant de la diarrhée et la fièvre à une forte diarrhée sanglante et au syndrome hémolytique et urémique, et à la mort. Des études à long terme suivant des patients infectés par E. coli O157 ont fait état de maladies secondaires causées par l'hypertension, les maladies cardiovasculaires, l'insuffisance rénale ainsi que l'arthrite.
L'article indique que de nombreuses mesures ont été prises à différentes étapes du continuum allant de l'exploitation agricole à l'assiette du consommateur afin de réduire le risque d'infection par E. coli O157, telles que la sensibilisation des consommateurs aux pratiques de manipulation des aliments, une meilleure réfrigération pendant le transport et la vente, la mise en œuvre de procédures d'analyse et de retenue pendant l'étape de transformation, ainsi que le lavage des peaux des bovins et la pasteurisation des carcasses à l'abattage. D'après l'article, actuellement, peu de mesures sont prises dans les exploitations agricoles pour réduire la prévalence d'E. coli O157 avant l'abattage. Dans le cadre d'une approche à multiples étapes, beaucoup plus pourrait être fait à ce stade afin de réduire le risque que représente l'infection par E. coli O157 pour la santé publique, notamment la vaccination des bovins.
D'après l'article, des données publiées montrent que la vaccination des bovins peut réduire le pic de prévalence saisonnière de E. coli O157 d'avril à octobre. Ces données révèlent également que la vaccination des bovins a permis de réduire l'excrétion de E. coli O157, réduisant ainsi le risque d'infection chez les humains. En diminuant la colonisation et l'excrétion, la vaccination contribue également à réduire la probabilité de transmission environnementale de la bactérie dans les exploitations agricoles commerciales, limitant ainsi graduellement le cycle de réinfection dans les troupeaux. D'après la modélisation de Matthews et al., des interventions visant à prévenir des charges virales élevées pourraient constituer des stratégies très efficaces pour réduire la prévalence de E. coli O157.
L'article conclut en indiquant que les bovins sont régulièrement vaccinés contre des agents pathogènes courants chez ces animaux afin de prévenir les infections et les maladies. Ce vaccin supplémentaire visant à limiter le risque pour la santé publique pourrait être facilement intégré aux protocoles existants de gestion de la santé des troupeaux dans tous les systèmes de production. La majorité des éclosions déclarées d'infection par E. coli vérotoxigénique sont causées par le sérotype O157. D'après certaines données probantes, d'autres sérotypes tels que O26, O111, O103, O121, O45 et O145 entraînent également des maladies chez les humains. Les données montrent clairement que la vaccination des bovins avec le vaccin à base de protéines de type III contre E. coli O157 réduit l'excrétion de E. coli O157.
« Malgré toutes les preuves convaincantes, notre vaccin pour bovins EconicheMD contre E. coli O157, entièrement homologué et vendu au Canada à 3 $ par dose, n'est que très peu utilisé par les éleveurs de bétail canadiens », a déclaré M. Rick Culbert, président de Bioniche One Health (anciennement la division de salubrité des aliments de Bioniche). « Des données scientifiques publiées révèlent que ce vaccin réduit l'excrétion de E. coli O157 et plusieurs études de modélisation ont démontré que le risque pour la santé humaine posé par cet agent pathogène pourrait être réduit grâce à la vaccination des bovins. »
Bioniche One Health
La société a changé le nom de sa division de salubrité des aliments pour Bioniche One Health afin de refléter l'accent mis sur la mise au point de vaccins et de solutions thérapeutiques pour traiter les agents pathogènes zoonotiques, incluant la bactérie Escherichia coli (E. coli) O157, qui ont des réservoirs animaux, ainsi qu'un impact direct sur la santé publique et sur l'environnement.
Bioniche One Health se consacre à la recherche, à la mise au point, à la fabrication et à la commercialisation de produits vétérinaires biopharmaceutiques visant à améliorer la santé publique et l'environnement. Le projet principal de cette division a été la mise au point et la commercialisation d'un vaccin bovin pour réduire la propagation de la bactérie E. coli O157, qui peut être mortelle chez les humains. Le vaccin - EconicheMD - est entièrement homologué au Canada, l'Australie a approuvé son importation et le Royaume-Uni a obtenu un certificat de traitement spécial (« Special Treatment Certificate») pour que ses chirurgiens vétérinaires puissent l'utiliser lors de journées portes ouvertes dans des exploitations agricoles.
Bioniche Life Sciences Inc.
Bioniche Life Sciences Inc. est une société biopharmaceutique canadienne de recherche axée sur la technologie qui découvre, met au point, fabrique et commercialise des produits exclusifs et novateurs destinés au marché mondial de la santé humaine et animale. La société entièrement intégrée emploie plus de 200 personnes qualifiées évoluant au sein de trois divisions : santé humaine, santé animale et One Health. L'objectif principal de la société est de mettre au point et de commercialiser des produits qui permettent d'améliorer la santé humaine ou animale et d'accroître la valeur pour les actionnaires.
Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter le site Web www.Bioniche.com.
Hormis les renseignements de nature historique, le présent communiqué peut contenir des énoncés prospectifs qui reflètent les attentes actuelles de la société par rapport aux événements futurs. Ces énoncés prospectifs sont assujettis à divers facteurs de risque et d'incertitude, notamment l'évolution de la conjoncture commerciale, la conclusion fructueuse et en temps opportun des études cliniques, la création d'alliances commerciales, l'incidence des produits et des prix de la concurrence, la mise au point de nouveaux produits, les incertitudes entourant le processus d'autorisation réglementaire et d'autres risques décrits périodiquement dans les rapports trimestriels et annuels de la société.
SOURCE : Bioniche Life Sciences Inc.

Jennifer Shea, vice-présidente, Communications et relations avec les investisseurs et le gouvernement
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