Comment atteindre les objectifs du Québec en matière d'environnement:
économistes à l'Université Laval
Les auteurs affirment que les efforts du Québec visant à réduire les émissions de GES doivent tenir compte de certaines réalités. Premièrement, les possibilités d'une réduction effective des émissions de GES grâce à la substitution d'une source d'énergie pour l'autre sont limitées au Québec. Deuxièmement, l'ère du Québec à faible coût de production hydroélectrique est terminée. Et troisièmement, les bas tarifs d'électricité qui en ont favorisé un usage intensif limitent la capacité du Québec d'exporter de l'hydroélectricité propre.
Québec a une position étrangement asymétrique en matière de lutte contre les émissions de GES, affirment les auteurs. D'une part, il favorise l'usage de mécanismes de marché à l'extérieur de ses frontières; d'autre part, il a recours à la réglementation et aux subventions pour influencer la consommation intérieure d'énergie.
Les auteurs recommandent une augmentation progressive et importante du prix de l'électricité de manière à mieux refléter son coût réel, et une taxe plus élevée sur le carbone pour encourager la consommation d'énergie propre.
Diminuer les subventions à la consommation domestique d'électricité permettrait au Québec d'exporter davantage d'électricité propre et ainsi prendre part aux efforts planétaires de réduction de GES. Et le montant de la taxe sur le carbone du Québec, qui est actuellement fixé à
Pour l'étude en français ou anglais :
http://www.cdhowe.org/pdf/backgrounder 118_French.pdf
http://www.cdhowe.org/pdf/backgrounder 118_English.pdf
Renseignements: Jean-Thomas Bernard, Université Laval, (418) 656-5123; Colin Busby, Institut C.D. Howe, (416) 865-1904
Partager cet article