Comité consultatif sur la transaction en matière d'électricité proposée entre
le Nouveau-Brunswick et le Québec
01 févr, 2010, 10:00 ET
FREDERICTON, le 1er févr. /CNW/ - Le Comité consultatif sur la transaction en matière d'électricité proposée entre le Nouveau-Brunswick et le Québec a publié son rapport aujourd'hui et conclut de façon générale que l'entente serait une bonne chose pour le Nouveau-Brunswick.
En gros, le rapport du Comité, qui est composé de six Néo-Brunswickois reconnus, contient sept conclusions sur la proposition d'entente et cinq recommandations visant le gouvernement du Nouveau-Brunswick s'il veut donner suite à la proposition.
"Dans l'ensemble, notre analyse de la proposition d'entente nous a menés à la conclusion que les tarifs d'électricité seraient réduits pour les clients du Nouveau-Brunswick à court et long terme si nous allons de l'avant avec l'entente" dit
De plus, le Comité a conclu que les risques qui pourraient affecter les tarifs à court et à long terme seraient substantiellement réduits si l'entente devait être complétée. "Les centrales à combustion fossile comptent pour à peu près 45 % de la production d'Énergie NB quand Lepreau est en activité alors que 97 % de l'électricité d'Hydro-Québec est de sources renouvelables", poursuit M. Ganong. "La dépendance d'Énergie NB sur les carburants fossiles l'expose à une escalade et à la volatilité des prix du carburant".
Les changements climatiques ont aussi intéressé le Comité. "Les centrales à combustion fossile devront faire face à la réglementation des gaz à effet de serre (GES) qui devient de plus en plus contraignante. L'estimation des coûts du risque pour qu'Énergie NB puisse se conformer à la réglementation des GES pourrait être au-delà du milliard de dollars, basé sur la valeur nette actuelle, entre
"De plus, Énergie NB doit remplacer plusieurs centrales au cours des prochains 20 ou 25 ans, incluant Mactaquac par 2030, Belledune par
"Avec cette entente, une portion substantielle de la dette d'Énergie NB serait assumée par Hydro-Québec et la dette future pour le remplacement et la remise à neuf des centrales serait évitée." dit-il. "Nous sommes une province qui a une faible population et une dette d'une telle magnitude nous écraserait à la fois en terme de tarifs d'électricité que nous devrions facturer et dans notre capacité en tant que province à investir dans d'autres secteurs comme la santé et l'éducation".
Parmi les recommandations que le Comité a formulées se trouve l'obligation pour le gouvernement de se doter d'un cadre réglementaire dès que possible pour donner plus d'autorité et un pouvoir de surveillance à la Commission de l'énergie et des services publics du Nouveau-Brunswick (CÉSP) comme cela se fait dans les autres juridictions et d'empêcher les interférences du gouvernement dans ses décisions. Le Comité recommande aussi que les coûts associés avec le compte de report de Lepreau commencent à s'appliquer sur les tarifs dans les premiers cinq ans de la Proposition plutôt que d'être reportés de cinq ans et que de nouveaux dollars soient réservés par les services publics pour financer des investissements dans une efficacité énergétique agressive.
"Notre conclusion est que les bénéfices pour le Nouveau-Brunswick sur les économies de tarifs à court et long terme, les réductions des impacts sur l'environnement des centrales à combustion fossile, le transfert de risques significatifs des centrales vers Hydro-Québec, l'atténuation des risques financiers en ce qui a trait à la dette actuelle et future et le positionnement de la province dans une économie plus verte contribuent tous à une valeur réelle et positive pour le Nouveau-Brunswick en comparaison du statu quo" conclut M. Ganong.
Renseignements: Renseignements: Contact média: Bill Whalen, [email protected], (506) 877-1554 - bureau, (506) 863-5510 - portable
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