Chaque année, près de 5 000 Ontariens décèdent des suites d'une maladie
infectieuse
L'étude ONBOIDS (pour Ontario Burden of Infectious Disease Study) révèle que bon nombre des 10 principales maladies infectieuses sont souvent négligées
TORONTO, le 14 déc. /CNW/ - Chaque année, près de 5 000 Ontariens décèdent des suites d'une maladie infectieuse. D'après une nouvelle étude publiée par l'Agence ontarienne de protection et de promotion de la santé (AOPPS) et l'Institut de recherche en services de santé (IRSS), bon nombre des maladies infectieuses suscitent peu d'attention en termes de sensibilisation du public, de couverture médiatique et d'allocation de ressources.
Menée par le Dr Jeff Kwong, chercheur à l'IRSS et la Dre Natasha Crowcroft, directrice de la surveillance et de l'épidémiologie à l'AOPPS, l'étude ONBOIDS constitue à ce jour l'examen le plus complet du fardeau que représentent les maladies infectieuses en Ontario. Dans le cadre de l'étude, des données relatives à 51 maladies infectieuses différentes ont été examinées afin de déterminer leurs répercussions sur la vie et la santé des Ontariens.
Les 10 agents infectieux entraînant les plus lourdes répercussions chez les Ontariens :
- Virus de l'hépatite C
- Streptococcus pneumoniae
- Virus du papillome humain (VPH)
- Virus de l'hépatite B
- Escherichia coli (E. coli)
- Virus de l'immunodéficience humaine (VIH/sida)
- Staphylococcus aureus
- Virus de la grippe
- Clostridium difficile
- Rhinovirus (rhume commun)
« Chaque année, les Ontariens consultent un professionnel de la santé pour plus de sept millions d'épisodes de maladies infectieuses. Les maladies infectieuses ne disparaîtront pas, et, en tant que société, nous devons prendre conscience des répercussions d'un certain nombre d'entre elles », déclare le Dr Kwong.
Une grande partie du fardeau de la maladie pourrait être attribuée à un petit nombre d'agents pathogènes et de syndromes pour lesquels des interventions ciblées (p. ex. vaccins contre le pneumocoque, le virus de l'hépatite B et le VPH) et des interventions non spécifiques (p. ex. lavage des mains, préservatifs masculins et féminins) très efficaces existent déjà. Le fardeau de certains de ces agents infectieux et de ces syndromes pourrait être considérablement réduit par une meilleure connaissance des interventions disponibles.
« Il est important de garder à l'esprit qu'il existe de nombreuses façons de prévenir les maladies infectieuses. Les résultats de l'étude montrent sur quoi et comment nous devrions concentrer nos efforts afin d'améliorer considérablement la santé des Ontariens. Ces améliorations peuvent passer par des programmes de vaccination lorsqu'un vaccin existe, comme pour le virus du papillome humain, par l'augmentation de l'accès au dépistage et au traitement pour les hépatites B et C, et par l'élaboration de nouvelles façons de combattre les maladies infectieuses », souligne la Dre Crowcroft.
Renseignements: Renseignements:
Shirin Chalk Spécialiste des communications Agence ontarienne de protection et de promotion de la santé 647 260-7243 ou 416 669-4602 [email protected] |
Deborah Creatura Conseillère, Relations avec les médias Institut de recherche en services de santé 416 480-4780 ou 647406-5996 (cell.) deborah.[email protected].ca |
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