Chantal Racette fait le point sur la situation
MONTRÉAL, le 7 juin 2017 /CNW Telbec/ - La présidente élue du Syndicat des Cols bleus regroupés de Montréal, Chantal Racette, fait le point sur la situation entourant la tutelle du Syndicat qui mènera souhaite-t-elle à une élection générale le plus rapidement possible afin de donner le dernier mot à nos membres.
Nous avons choisi de ne pas prendre la voie juridique ou médiatique, mais plutôt de faire confiance à la procédure statutaire pour nous faire entendre et résoudre nos différends lors de la rencontre avec le conseil exécutif national. Trop de monde se permettent d'utiliser les médias plutôt que nos instances démocratiques, nos statuts, nous ne tomberons pas là-dedans.
Par contre en réponse aux extrapolations erronées véhiculées sur la place publique, voici quelques rectificatifs :
1) concernant l'incident qui s'est passé à Québec, contrairement à ce qui a été véhiculé, jamais Marc Ranger n'a été entouré par sept délégués du 301, ce n'était pas non plus dans un couloir isolé. Au contraire ça s'est passé à la vue des congressistes en pause dans le couloir, à un mètre du comptoir de la sécurité et directement sous une caméra de surveillance. Nous réservons les autres détails pour le Conseil exécutif national du SCFP.
2a) Pour ce qui est du 30 mai (9h35) : le tuteur, son adjoint et deux huissiers ne sont jamais restés à l'extérieur de nos bureaux. Dans les faits, ils ont été reçus dans une salle de rencontre au rez-de-chaussée par le trésorier Jacques Rochon et par l'archiviste Michel Jeannotte. Lorsque questionné par le trésorier sur les motifs de la mise sous tutelle, le tuteur n'ayant aucune réponse, il fut décidé de ne pas lui permettre l'accès inconditionnel au bureau syndical en attente des motifs de la mise en tutelle. Après une poignée de main amicale, le tuteur et son adjoint ont quitté les lieux.
2b) Dans l'après-midi du 30 mai (14h15), un autre huissier s'est présenté à nos bureaux rencontrant les confrères Rochon et Jeannotte pour nous transmettre la « Demande introductive » nous précisant que nous étions attendus en Cour Supérieure pour 9h, le matin même. L'heure étant passée et voyant l'urgence d'agir, nous avons communiqué avec un avocat. Notre avocat a tenté de communiquer avec ceux du SCFP et n'a reçu leur retour d'appel qu'à 19h35. Le jugement nous a été transmis à 19h24.
3) Le 31 mai (10h), le tuteur accompagné de son adjoint et les huissiers se sont présentés au 8455 Papineau, et tel que demandé, avons collaborés remis les clés et tous les codes réclamé, par la suite ils nous ont demandé de quitté immédiatement et nous avons obtempérer.
Malgré l'image véhiculée par les médias et le chapeau que l'on veut nous faire porter, bien que nous soyons des combattants et des revendicateurs dans l'âme, nous n'avons jamais prôné et commandité tout acte de violence ou de sabotage qui aurait été préjudiciable pour qui que ce soit.
Pour terminer malgré le fait que nous collaborions depuis le début de mai dans une démarche d'accompagnement avec le SCFP national, nous ne sommes pas d'accord avec la décision ultime de mise sous tutelle, car nous savons que ce n'est pas dans l'intérêt des membres de ne pas avoir de dirigeants élus à leur tête, en plein coeur du momentum des fêtes du 375e, vu nos revendications urgentes. Ainsi nous respecterons et composerons avec les décisions venant du Bureau National.
SOURCE Chantal Racette,Col bleu

Chantal Racette, [email protected]
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