BEIJING, 20 décembre 2022 /CNW/ - Lundi, la 15e réunion de la Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique des Nations Unies (COP15) à Montréal, au Canada, s'est conclue par l'adoption d'un accord historique sur la biodiversité.
« Le paquet a été adopté », a déclaré M. Huang Runqiu, président de la COP15 et ministre chinois de l'Écologie et de l'Environnement, lors d'une séance plénière à Montréal. L'annonce a suscité des applaudissements nourris de la part des délégués.
Cet accord, intitulé Cadre mondial en matière de biodiversité de Kunming-Montréal, vise à inverser la diminution de la biodiversité et à guider le monde sur la voie de la régénération. Il établit quatre objectifs à atteindre à long terme en matière de biodiversité d'ici 2050 et 23 « cibles d'action » spécifiques à satisfaire d'ici 2030. Ces objectifs et cibles couvrent trois domaines en particulier, à savoir la conservation de la biodiversité, l'utilisation durable et le partage juste et équitable des bénéfices découlant des ressources génétiques.
Toutes les parties sont tombées d'accord au sujet des enjeux clés. La partie la plus importante de l'accord est l'engagement des participants à s'assurer que 30 % des milieux terrestres et marins du globe seront protégés d'ici 2030. Jusqu'à maintenant, seules 17 % des zones terrestres et 10 % des zones marines le sont.
L'accord prévoit la mobilisation de 200 milliards de dollars pour la biodiversité, financés par diverses sources d'ici 2030, et l'élimination progressive ou la réforme des subventions qui pourraient apporter 500 milliards de dollars de plus pour protéger la nature. En outre, il est prévu que les fonds levés augmentent d'au moins 20 milliards de dollars par année jusqu'à 2025 et que l'argent sera destiné aux pays en développement. D'ici 2030, l'augmentation des fonds doit atteindre 30 milliards de dollars.
Le cadre fait également référence à la synergie entre la conservation de la biodiversité et l'adaptation aux changements climatiques et l'atténuation de leurs effets.
Au cours de la séance plénière, les délégués ont exprimé l'importance de la collaboration entre les parties, de mettre de côté les différences, et ont exprimé leur soutien au cadre.
En tant que présidente de la COP15, la Chine a accueilli la première phase de la conférence à Kunming, capitale de la province du Yunnan dans le sud-ouest de la Chine, en 2021. La deuxième phase, tenue cette année à Montréal, au Canada, a poursuivi les travaux sur le thème suivant : «Civilisation écologique : Construire un futur partagé pour toutes les formes de vie sur Terre. »
La Chine a toujours accordé une grande importance à la conservation de la biodiversité et a énergiquement encouragé la tenue de la COP15, qui a eu lieu après près de quatre ans de négociations « marathon » et plusieurs retards dus à la pandémie de la COVID-19.
« La solidarité et la coopération sont les seuls moyens efficaces de relever les défis mondiaux, que ce soit pour surmonter la pandémie de la COVID-19, renforcer la protection de la biodiversité et réaliser le développement durable à l'échelle mondiale », a déclaré le président chinois Xi Jinping par vidéo lors de la cérémonie d'ouverture du segment de haut niveau de la deuxième partie de la COP15 le 15 décembre.
Même si les négociations qui ont précédé la conférence suscitaient profondément la division, la Chine a fait tous les efforts possibles pour combler l'écart entre les parties, tracer le cours des négociations et enfin insister sur la conclusion du cadre dans les délais prévus.
Ce cadre revêt une importance historique alors que l'humanité cherche à bâtir un écosystème mondial sain et prospère et à atteindre des objectifs de développement durable.
SOURCE CGTN
PERSONNE-RESSOURCE : Jiang Simin, +86-188-2655-3286, [email protected]
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