Campagne électorale : la santé mentale, un enjeu qui s'impose
MONTRÉAL, le 10 sept. 2018 /CNW Telbec/ - En cette journée mondiale de prévention du suicide, l'Association des psychologues du Québec (APQ) rend publics les engagements des partis politiques en matière de santé mentale. « L'enjeu de la santé mentale est de plus en plus important pour les Québécois. Il est de moins en moins tabou d'en parler et de plus en plus important de se faire une tête sur la qualité des services que nous voulons en santé mentale. » de déclarer M. Charles Roy, président de l'APQ.
En juin dernier, l'APQ a interpellé les quatre partis politiques représentés à l'Assemblée nationale pour connaître leurs engagements en santé mentale. Nous leur avons fait parvenir un questionnaire portant notamment sur leur vision d'un programme public d'accès à la psychothérapie ou des correctifs à apporter pour améliorer l'accès aux psychologues dans le système de santé, de même que dans les écoles. Les réponses à nos questions se retrouvent sur le site internet de l'APQ à la page Questions aux partis politiques.
Malgré que nous sachions que la santé mentale affectera une personne sur cinq au cours de sa vie, l'accès à un psychologue dans les services publics demeure difficile et les psychologues scolaires se font rares. La santé mentale est un enjeu important dans nos familles, important dans nos milieux de travail et nos milieux de vie. N'oublions pas que qu'un tel investissement est incontournable pour soulager la détresse humaine mais est également économiquement très rentable pour la société, que ce soit par la diminution des visites aux médecins ou aux urgences, des hospitalisations, de la consommation de médicaments ou de l'absentéisme au travail. Nous considérons qu'il est temps que cet enjeu devienne tout aussi important en campagne électorale.
L'APQ remercie les partis politiques de s'être prêtés au jeu et invite la population à juger des engagements des uns et des autres. « Cela fait déjà plusieurs années que nous répétons « Un psy n'est pas un luxe! », que nous multiplions les actions et communications pour toujours plus parler et agir en santé mentale, et que nous décrions les coupes et le manque de ressources affectées à cette réalité grandissante. Aujourd'hui, c'est aux électeurs d'évaluer ce que les décideurs et futurs décideurs ont à dire. C'est aux électeurs de faire comprendre que cet enjeu est incontournable et qu'il constitue un élément important dans le vote du 1er octobre prochain. » de conclure M. Roy.
SOURCE Association des psychologues du Québec
Responsable des communications APQ, Jonathan Valois, 514-914-0597, [email protected]
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