Boisé des hirondelles : Saint-Bruno-de-Montarville presse le ministre David Heurtel d'agir
SAINT-BRUNO-DE-MONTARVILLE, QC, le 28 avril 2016 /CNW Telbec/ - Le maire de Saint-Bruno-de-Montarville a tenu à réagir officiellement à l'adoption du Schéma d'aménagement et de développement (SAD) de l'agglomération de Longueuil.
« Il est incompréhensible de constater que l'agglomération de Longueuil ne priorise pas un tel écosystème et lui attribue une mention de documentation incomplète. En assujettissant le boisé des hirondelles à la Loi sur la conservation du patrimoine naturel, le gouvernement du Québec a pourtant démontré l'importance écologique de ce milieu. Alors, comment justifier que le gouvernement du Québec reconnaît la très grande valeur écologique du boisé des hirondelles alors que l'agglomération de Longueuil juge que ce milieu reste à caractériser ? », a demandé monsieur Martin Murray, maire de Saint-Bruno-de-Montarville.
Par ailleurs, le maire de Saint-Bruno-de-Montarville s'étonne des déclarations du ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, monsieur David Heurtel. Celui-ci mentionnait à l'Assemblée nationale du Québec, le 26 avril dernier, que le dossier du boisé des hirondelles était toujours à l'analyse et que si ce dossier était si important, la Ville de Saint-Bruno pouvait simplement acquérir le terrain.
« Le ministre doit être conséquent de ses décisions passées. Il a lui-même assujetti le boisé aux dispositions de la Loi sur la conservation du patrimoine naturel et il dispose aussi de la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables en raison de la présence du ginseng à cinq folioles. Le dossier a reçu toutes les analyses scientifiques et biologiques requises, le ministre doit maintenant octroyer un statut permanent de protection en vertu de la Loi sur la conservation du patrimoine naturel », a affirmé le maire de Saint-Bruno-de-Montarville.
Expropriation
La Ville de Saint-Bruno-de-Montarville réfute toute proposition d'expropriation concernant le boisé des hirondelles. Les promoteurs immobiliers ont acquis ce terrain, sachant fort bien qu'il était adjacent au parc national du Mont Saint-Bruno, un site reconnu pour sa grande valeur écologique. Ce faisant, ils ont pris un risque quant à l'imposition d'une réglementation environnementale stricte sur l'utilisation dudit terrain.
« Les Montarvillois ne doivent pas faire les frais de l'aveuglement volontaire des promoteurs immobiliers quant au caractère environnemental et biologique du boisé. Nul n'est censé ignorer la loi est un principe de base de notre société de droit. Maintenant, laissons les lois environnementales faire leur travail et imposer des restrictions permanentes sur le boisé » a conclu le maire de Saint-Bruno-de-Montarville, monsieur Martin Murray ».
SOURCE Cohn & Wolfe Montréal Inc.
Arianne Éthier, 514 845-7027
Partager cet article