ASBQ: La Commission de la santé et des services sociaux (CSSS) ne recommande pas l'interdiction de bronzage aux mineurs
MONTRÉAL, le 28 mars 2012 /CNW Telbec/ - Suite au dépôt de la pétition de la Société canadienne du cancer (SCC) demandant entre autre l'interdiction de bronzage aux mineurs, la CSSS a tenu une première audition en invitant la SCC, l'Institut national de santé publique et l'Association de dermatologie du Québec. En revendiquant que ces 3 organismes entendus ne sont pas des experts en bronzage et qu'ils présentent des faits erronés ou non prouvés, l'Association des salons de bronzage du Québec (ASBQ) a également été reçue en audition pour faire valoir la vérité et la face cachée des études. La commission a maintenant émis son rapport et ses recommandations au ministre de la santé. Au lieu de réclamer l'interdiction aux mineurs de fréquenter les salons de bronzage, leur recommandation concernant l'âge est de "prévoir un âge minimal pour l'utilisation des lits de bronzage." Possiblement pour les 16 ans et plus en accord avec les lignes directrices de Santé Canada.
Alors que les opposants au bronzage utilisent à profusion la statistique de l'OMS laissant croire à une augmentation de 75% du risque de développer un mélanome suite à l'utilisation des lits de bronzage avant l'âge de 35 ans, l'ASBQ a présenté à la commission 6 des 7 études utilisées par l'OMS. Les conclusions de ces études sont:
- (La pire d'entre tous) Le risque analysé selon l'âge de la première exposition était un peu plus élevé pour les gens d'abord exposés avant l'âge de 30 ans comparativement à ceux qui sont exposés à un âge plus avancé mais LA RELATION GLOBALE DE L'ÂGE N'ÉTAIT PAS SIGNIFICATIVE.
- L'utilisation de lampes solaires dans des lieux commerciaux N'ÉTAIT PAS associée avec le développement subséquent du mélanome.
- Les données apportent un soutien limité à l'hypothèse d'un risque accru associé à l'exposition aux UV de manière intermittente.
- Bien qu'il ne soit pas possible d'exclure complètement la mesure insuffisante d'exposition au soleil, les résultats présents soutiennent l'hypothèse que l'exposition aux lits de bronzage pourrait augmenter le risque de développer un mélanome malin.
- Nous avons un pouvoir limité d'examiner l'association entre l'utilisation d'un lit de bronzage durant l'adolescence et le risque de mélanome car seulement 2% des femmes de l'étude ont déclaré y avoir été exposées.
- En conclusion, l'exposition aux lits de bronzage et au soleil n'a pas démontré un facteur de risque significatif de mélanome dans cette étude des cas réalisée dans cinq pays européens.
Il s'avère donc que cette statistique est fausse et la communauté scientifique va même jusqu'à la contester. Même que 6 des 17 autres études analysées par l'OMS indiquaient que le bronzage diminuait le risque de cancer de la peau. D'ailleurs, le ministère de la santé des Pays-Bas ne fait pas que rejeter la position de l'OMS mais il recommande l'utilisation modérée des lits de bronzage. Aussi, une étude de l'université d'OSLO parue en novembre 2011 concluait qu'il y a plus de bénéfices que de risques au bronzage en salon.
Si le bronzage était vraiment dangereux pour les moins de 18 ans, il faudrait interdire aux mineurs, les plages, piscines, glissades d'eau, jets d'eau dans les parcs et les voyages dans le sud. Alors qu'au contraire le soleil est source de vie pour l'être humain, la meilleure et la vraie source de vitamine D.
Fondée en 1995, L'ASBQ est une association sans but lucratif vouée à initier les gens à la réalité du rayonnement ultraviolet, et à adopter protection et modération dans leurs expositions, en bannissant tout abus
Alain Fournier
Président intérimaire
Relations Médias-Gouvernement
Téléphone 514-642-7434
Courriel : [email protected]
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