MONTRÉAL, le 12 déc. 2012 /CNW Telbec/ - Les Québécois savent qu'ils doivent manger mieux, mais n'arrivent pas à changer leurs habitudes et l'industrie agroalimentaire a un rôle crucial à jouer afin d'aider les consommateurs à améliorer leur santé. Voilà les deux principaux constats qui ressortent d'une consultation menée par Melior auprès des Québécois et des principaux acteurs en santé et en alimentation à l'occasion du premier anniversaire du programme.
Intervenants de la santé : des habitudes bien ancrées… difficiles à changer
Les habitudes alimentaires sont souvent associées à certains problèmes de santé. Pour connaître la perception des professionnels de la santé à cet égard, Ipsos Marketing a organisé pour Melior un groupe de discussion d'infirmiers et infirmières, ainsi que six entrevues individuelles avec des médecins généralistes. Voici les principales conclusions :
- L'alimentation est de plus en plus sur le radar des professionnels de la santé.
- Ces professionnels de la santé ne se perçoivent pas comme LA solution.
- Les patients font le lien entre la santé et la nutrition.
- Les changements d'habitudes alimentaires sont difficiles pour plusieurs patients.
- Les étiquettes nutritionnelles sont difficiles à comprendre.
- L'amélioration de la santé via l'alimentation doit bénéficier d'un effort concerté de l'ensemble des intervenants, incluant les entreprises.
Nous pouvons donc constater que les Québécois savent qu'ils doivent manger mieux, mais n'arrivent pas à changer leurs habitudes. Par ailleurs, une majorité d'intervenants en santé affirment ne pas couvrir en profondeur le volet préventif de la nutrition par manque de temps et parce qu'ils considèrent que ce rôle est dédié à d'autres intervenants, tels les nutritionnistes. « L'industrie a un rôle à jouer. Elle doit permettre au consommateur de faire des choix éclairés », a mentionné un médecin interrogé.
Grand public : regarder les étiquettes nutritionnelles… surtout pour les calories
Selon un sondage réalisé par Ipsos Marketing en octobre dernier :
- 63 % des Québécois regardent les étiquettes nutritionnelles principalement pour voir la quantité de calories d'un produit.
- Seulement 11 % des personnes interrogées consultent en premier la quantité de sel, alors que réduire de 6 grammes notre consommation de sel par jour diminuerait de 18 % les décès liés aux maladies cardiovasculaires1.
La plupart des répondants seraient toutefois ouverts à consommer des produits réduits en sel et en sucre afin de réduire les conséquences négatives sur leur santé. Par exemple, les Québécois consommeraient particulièrement des croustilles (61 %) et de la soupe en conserve (61 %) réduits en sel et des céréales (65 %) et de la crème et du yogourt glacé (60 %) moins sucrés.
« Ce portrait confirme que la majorité des gens savent quoi faire pour améliorer leur santé via leur alimentation, mais que changer les habitudes est ardu. Cela illustre bien que le rôle de l'industrie agroalimentaire, en offrant des produits meilleurs pour la santé, est crucial dans l'amélioration de la santé des Québécois », mentionne Annick Van Campenhout, directrice générale du Conseil des initiatives pour le progrès en alimentation (CIPA), l'organisme qui pilote le programme Melior. « Par ailleurs, l'espace tablette chez les détaillants n'est pas extensible, il ne faut pas juste ajouter des nouveaux produits, mais améliorer ceux qui sont déjà existants. Améliorer des produits qui existent déjà permet aux gens de faire attention à leur santé sans pour autant bouleverser leurs habitudes ».
Indicateur Melior : suivre les progrès des entreprises engagées
Après à peine un an d'existence, déjà cinq entreprises (Pacini, Commensal & Cie, IGA, Nutrifrance et Groupe Compass) ont adhéré au programme. À titre comparatif, en France, il a fallu plus d'un an et demi avant d'avoir la signature d'une première entreprise.
Par souci de rigueur, Melior lance l'Indicateur Melior, un outil de mesure qui permettra à tous de suivre le progrès des entreprises engagées dans cette nouvelle forme de responsabilité sociale. Ainsi, en visitant le www.programmemelior.com/entreprises/indicateur-melior, il est possible de constater par exemple que Pacini a déjà rempli son engagement d'offrir des pâtes de blé entier.
« Nous sommes très fiers d'avoir déjà cinq entreprises engagées qui proviennent de tous les maillons de l'industrie. Les entreprises que nous avons rencontrées sont ouvertes et savent qu'elles ont un rôle à jouer. Nous aurons certainement d'autres adhésions à annoncer durant les prochaines semaines », a annoncé Mme Van Campenhout.
Rappelons que les entreprises qui s'impliquent dans le programme Melior s'engagent à améliorer leur offre alimentaire.
À propos de Melior
Le programme Melior, du mot latin Meliorare qui signifie « améliorer », est une initiative québécoise visant à stimuler le progrès alimentaire et contribuer à l'amélioration de l'offre alimentaire au Québec. Il s'agit d'un programme de charte d'engagements volontaires de progrès nutritionnel destiné aux industriels agroalimentaires. Inspiré d'un modèle semblable en France, il est le premier programme du genre en Amérique du Nord et il est entièrement conçu à l'image des réalités d'ici.
Cette initiative est rendue possible grâce au soutien et à l'appui financier de Québec en Forme.
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1 World Action on Salt and Health (WASH)
SOURCE : Melior
Pour renseignements et entrevues:
Vanessa Roland
514 966-8963
[email protected]
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