Accueil des immigrants : le prix Charles Bronfman décerné à David Lubell de Welcoming America English
NEW YORK, 2 mai 2018 /CNW/ - « Nous dédions cette soirée à l'accueil », a déclaré M. Stephen Bronfman, cofondateur du Prix Charles Bronfman. Hier soir à New York, le prix visait à célébrer « ceux qui améliorent le monde » et le prix a été décerné à M. David Lubell, fondateur de Welcoming America qui a permis d'accueillir des immigrants au sein de 200 communautés américaines.
M Dan Meridor, l'ancien vice-premier ministre d'Israël, a pris la parole au nom du jury international qui a sélectionné les récipiendaires de prix. Il a fait remarquer que l'immigration a « réveillé » la xénophobie et le racisme, ce qui est « contradictoire à la tradition juive qui est d'accueillir les étrangers. » M. Lubell est fidèle à cette tradition, a ajouté M. Meridor.
Le prix Charles Bronfman est un prix annuel d'une valeur de 100 000 $ qui met à l'honneur les jeunes humanitaires âgés de moins de 50 ans dont le travail humanitaire innovant, reposant sur les valeurs juives, contribue à créer considérablement un monde meilleur. Le prix a été établi par les enfants de Charles Bronfman en guise de surprise à l'occasion de son 70e anniversaire en 2004.
Après avoir accepté le Prix de Charles Bronfman, M. Lubell qui a lancé l'initiative « Welcoming International » et celle-ci s'implantera à Berlin pour aider les immigrants et les réfugiés de partout dans le monde à s'intégrer », a noté comme suit : « Il existe 250 millions d'immigrants et réfugiés dans notre monde, plus qu'à tout autre moment de notre histoire et, l'on constate de plus en plus qu'ils sont accusés à tort des maux de la société d'accueil. Cette stigmatisation de l'étranger, en parallèle à une montée de l'antisémitisme, doit être reconnue et confrontée. »
Pourtant, il y a des raisons d'espérer, a précisé M. Lubell lors d'un entretien avec Fareed Zakaria (photo), le commentateur de l'émission Fareed Zakaria GPS sur CNN. Les jeunes « découvrent davantage la diversité », surtout à l'école, par rapport à la génération plus ancienne, par conséquent ces jeunes ont moins d'inquiétude à l'égard de l'immigration.
La deuxième raison pour laquelle il faut maintenir de l'espoir émane des expériences de M. Lubell dans la création de communautés d'accueil depuis la base. « Nous préparons un sol fertile » qui favorise l'intégration des immigrants et permet aux habitants de longue durée de résister à la « démagogie » contre les immigrants. « Nous voyons la réussite des efforts locaux qui se répandent de ville en ville, ainsi que la "valeur du contact" entre les deux groupes dans l'évolution des perceptions. »
M. Kasar Abdulla, de Nashville, un natif du Kurdistan irakien qui est devenu un réfugié à l'âge de six ans, a vécu dans un camp en Turquie avant de s'installer aux États-Unis. Il a aidé M. Lubell a fondé l'initiative « Welcoming Tennessee », en décrivant ses difficultés de réinstallation, ainsi que la manière dont ces contacts ont aidé les immigrants et les habitants de longue durée à coexister harmonieusement.
« Les immigrants ont contribué à la grandeur de ce pays », a souligné M. Charles Bronfman. « Nous devons accueillir ceux qui migrent vers nos côtes. »
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Photo - https://mma.prnewswire.com/media/685476/BronfmanPrize_LubellZakaria.jpg
SOURCE The Charles Bronfman Prize
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