Projet Montréal réclame la divulgation des études de faisabilité du tramway

MONTRÉAL, le 17 avril 2013 /CNW Telbec/ - Plus de 5 ans après l'adoption du Plan de Transport qui en faisait sa priorité numéro 1, et le lancement des études sur l'implantation d'une première ligne tramway, la Ville de Montréal n'a toujours pas rendu publiques les études de faisabilité et son plan d'affaires, commandés en 2010. Projet Montréal mettra la réalisation de ce projet au cœur de la prochaine campagne électorale. Il invite donc le responsable des transports au Comité exécutif, Réal Ménard, à rendre publiques ces études afin que le débat puisse s'appuyer sur de bonnes assises. « En 2010, la Ville de Montréal a mandaté le consortium Genivar-Systra et la firme comptable PricewaterhouseCoopers LLP afin de réaliser respectivement l'étude de faisabilité technique de la première ligne et son plan d'affaires. Nous avons déboursé 3,4 millions $ pour ces études, et rien n'a été présenté aux élus à ce jour. C'est pourquoi nous demandons aujourd'hui à la Ville de faire preuve de transparence, et qu'elle dévoile enfin les études » a déclaré le chef de Projet Montréal et aspirant maire, Richard Bergeron.

Un réseau de surface pour parer aux imprévus du réseau souterrain

« Le réseau de métro est saturé, et les Montréalais en sont totalement dépendants. Nous avons pu constater à quel point on pouvait se retrouver en fâcheuse position lorsque le réseau entier est tombé en panne, à quelques reprises cet hiver », a tenu à rappeler Peter McQueen, conseiller de Notre-Dame-de-Grâce. Richard Bergeron ajoute que, s'il est élu maire en novembre prochain, il lancera sans tarder les travaux pour réaliser un réseau de 37,5 kilomètres de tramway. Il souhaite que les premières lignes puissent être fonctionnelles pour le 375^e anniversaire de Montréal, en 2017. Pour lui, ce réseau en surface, en plus de permettre le redéveloppement des corridors urbains qu'il empruntera, permettra également d'offrir une alternative au réseau de métro, dont les pannes se font de plus en plus fréquentes. « Ces pannes auraient été bien moins dramatiques s'il y avait eu une alternative pour les usagers. Ce sera chose faite en 2017 si les Montréalais nous font confiance et nous accordent l'opportunité de former la prochaine administration montréalaise », a plaidé Richard Bergeron.

La faisabilité financière à portée de main, si Ottawa et Québec croient à l'implantation du tramway à Montréal

Les gouvernements, autant à Québec qu'à Ottawa, ont une occasion de prouver qu'ils mettent les investissements dans les transports collectifs en priorité, et ce, en confirmant leur participation au projet de tramway montréalais. « Nous avons eu l'occasion d'entendre le gouvernement du Québec s'engager pour l'électrification des transports, de façon à favoriser la création d'emplois au Québec. Les études en la matière prouvent qu'un dollar investi en transport en commun a 2,8 fois plus d'impact en terme de retombées économiques que s'il est investi dans le transport en automobile (SECOR, 2009). Nous avons ici un projet porteur, non seulement pour Montréal, mais pour l'économie du Québec et du Canada. N'attendons plus, et réalisons-le sans tarder » a conclu l'aspirant maire.

Rappelons que depuis 1988, année de complétion de la ligne bleue du métro, aucun investissement majeur visant à augmenter l'offre de transport collectif sur l'île de Montréal n'a été réalisé. Après 25 années d'attente, il est urgent que la Ville, autant que les deux paliers de gouvernements supérieurs, investissent dans une infrastructure de transport collectif attrayante et performante qui bénéficiera aux Montréalais et Montréalaises durant les 50 années à venir.

Pour consulter la chronologie du dossier Tramway :
http://projetmontreal.org/document/historique-du-projet-de-tramway-a-montreal/

Pour consulter le document Tramway 37,5 de Projet Montréal :
http://projetmontreal.org/wp-content/uploads/documents/document/Historique_du_tramway1.pdf

SOURCE : VILLE DE MONTREAL - CABINET DE LA 2E OPPOSITION

Catherine Maurice
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