OTTAWA, le 25 mai 2012 /CNW/ - Selon les statistiques publiées aujourd'hui par l'Association canadienne de l'immeuble (ACI), l'Indice des prix des propriétés MLS®, la principale mesure du prix des propriétés canadiennes, a augmenté en avril 2012.
Points saillants :
- En avril, les indices composés et globaux de l'Indice des prix des propriétés MLS® ont augmenté de 5,2 % par rapport à l'an dernier.
- Toronto a encore une fois connu la plus forte augmentation annuelle (7,9 %), alors que des gains plus modestes ont eu lieu à Calgary (4,0 %), à Vancouver (3,7 %), dans la vallée du Fraser (2,7 %) et à Montréal (2,3 %).
- Les augmentations annuelles des prix ont pris un élan en avril à Toronto et à Calgary, pendant qu'elles ont décéléré à Vancouver et dans la vallée du Fraser et peu changé à Montréal.
- Les prix des maisons unifamiliales ont une fois de plus connu les gains les plus importants (6,4 %), et la progression des ventes d'appartements et de maisons en rangée s'est révélée plus modeste (3,6 % et 2,7 %, respectivement).
En avril 2012, l'Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) a augmenté de 5,2 % par rapport à l'année précédente. Semblable à celle des deux mois précédents, la hausse compte parmi les moins importantes depuis août dernier.
La modération des derniers mois en ce qui concerne l'ensemble des prix masque toutefois une divergence des tendances dans les principaux marchés du Canada.
L'IPP MLS® a encore une fois connu, en avril, la plus forte croissance annuelle à Toronto (7,9 %), suivie de Calgary (4,0 %), Vancouver (3,7 %), la vallée du Fraser (2,7 %) et Montréal (2,3 %).
La croissance annuelle des prix dans le Grand Vancouver a ralenti considérablement en avril et s'est modérée, tout près, dans la vallée du Fraser. Pour sa part, Montréal (un marché dont la croissance des prix tend vers une plus grande stabilité) a enregistré un léger rebond, suivant l'indice global.
L'indice des prix de Toronto a accéléré un deuxième mois consécutif, suivant l'équilibre de son marché, où les négociations continuent de favoriser le propriétaire-vendeur. À Calgary, à l'heure actuelle, on peut aussi voir le début d'une augmentation sérieuse des prix soutenue par la perspective d'une économie solide, de récents gains en matière de migration et une forte croissance de l'emploi à temps plein.
« En général, on prévoit une modération des gains pour ce qui est des prix des propriétés canadiennes, mais quelques points actifs haussent les prix grâce à de très fortes bases économiques du marché immobilier », déclare Wayne Moen, le président de l'ACI. « Toronto est dotée d'un inventaire de moins de deux mois, comparativement à six mois à l'échelle du pays. Alors, elle se classe parmi les marchés immobiliers les plus serrés au Canada. Vu que l'augmentation des prix modère dans certains marchés immobiliers et que d'autres marchés renversent la tendance, les acheteurs et les propriétaires-vendeurs devraient communiquer avec leur courtier ou agent local afin de mieux comprendre comment les tendances en matière de prix des propriétés évoluent là où ils demeurent. »
Parmi les divers genres de propriétés suivis par l'indice, les maisons unifamiliales ont affiché la plus importante croissance annuelle en avril (6,4 %), celles à deux étages étant en tête (6,9 %). L'IPP MLS® des maisons unifamiliales à un étage a augmenté de 5,6 % par rapport à avril 2011, alors que celui des maisons en rangée et des appartements a connu des gains respectifs de 3,6 % et de 2,7 %.
« Tout comme il émerge présentement des écarts très nets entre les marchés, il se produit aussi des évolutions intéressantes quant aux tendances relatives aux prix des divers types de logement », affirme Gregory Klump, l'économiste en chef de l'ACI. « En avril, l'évolution qui ressort vraiment est l'accélération de la croissance des prix du segment des maisons en rangée d'un bout à l'autre du pays. À Vancouver et dans la vallée du Fraser, il s'agit du seul segment où la croissance des prix s'est accélérée. »
| Indice des prix des propriétés MLS® | |||||||
| Janvier 2005 = 100 | variation en pourcentage par rapport à | ||||||
| IPP composé : | avril 2012 |
il y a un mois |
il y a trois mois |
il y a six mois |
il y a 12 mois |
il y a trois ans |
il y a cinq ans |
| Global | 154,7 | 1,18 | 3,62 | 3,62 | 5,24 | 21,91 | 18,45 |
| Lower Mainland | 156,8 | 0,71 | 2,62 | 2,08 | 3,43 | 20,99 | 16,15 |
| Grand Vancouver | 163 | 0,74 | 2,77 | 2,19 | 3,69 | 25,19 | 21,10 |
| Vallée du Fraser | 143,2 | 0,70 | 2,36 | 1,92 | 2,73 | 11,70 | 5,45 |
| Calgary | 175,8 | 2,03 | 4,58 | 4,27 | 4,02 | 9,60 | -6,74 |
| Grand Toronto | 149,7 | 1,42 | 4,54 | 4,98 | 7,85 | 30,97 | 32,24 |
| Grand Montréal | 151,2 | 0,60 | 2,72 | 1,61 | 2,30 | 17,57 | 30,12 |
En bref : La croissance des prix parmi les types de logement
L'IPP MLS® mesure quatre catégories de logement de référence : les maisons unifamiliales à un étage et à deux étages, les maisons en rangées et les appartements. À partir de caractéristiques détaillées propres à chaque quartier, les prix de référence sont agrégés au niveau de chacun des marchés métropolitains et des indices composés et globaux de l'IPP MLS®.
Les maisons unifamiliales à deux étages sont généralement (à l'exception de Montréal) les plus coûteuses des quatre catégories de référence, suivies des maisons unifamiliales à un étage, des maisons en rangée et des appartements en copropriété.
Des profondeurs de la récession économique du début de 2009 et de 2010, les prix de toutes les catégories de logement de référence ont suivi des tendances semblables.
Cependant, à compter du début de 2011, la hausse des prix des maisons unifamiliales à un et à deux étages s'est avérée plus importante que celle des maisons en rangée et des appartements en copropriété. De plus, elle a connu une accélération plus importante. L'écart d'augmentation des prix annuels entre les maisons unifamiliales et les autres catégories de logement de référence est maintenant supérieur à celui qu'on a vu au cours de toutes les périodes qui se sont écoulées depuis 2005.
Par conséquent, depuis 2005, le prix des maisons en rangée et des appartements demeure relativement plus abordable que celui des maisons unifamiliales à un étage et à deux étages. Voilà pourquoi il est possible que l'accélération récente du prix des maisons en rangée dans tous les marchés que mesure l'indice marque le début d'un changement de la demande, qui s'éloignerait d'un secteur unifamilial de plus en plus coûteux.
Une telle accélération des prix ne s'est pas encore concrétisée en ce qui concerne les appartements, dont le prix est plus abordable que celui des maisons en rangée. Ce pourrait être parce qu'en alternative aux maisons unifamiliales coûteuses, les familles à la recherche de logements dans des secteurs plus centraux perçoivent plus favorablement les maisons en rangée que les appartements. L'inventaire du segment des appartements est également mieux garni, et les dernières tendances pour ce qui est des immeubles à logements multiples laissent supposer que la situation demeurera inchangée. Ce pourrait aussi être en raison des reportages presque quotidiens au sujet d'une possibilité de correction des prix des marchés de copropriété.
Pour obtenir de plus amples renseignements, dont des tableaux interactifs, la méthodologie et les coordonnées des partenaires, rendez-vous à www.indicedesprixdesproprietes.
Le système MLS® est un système de commercialisation coopératif exploité seulement par les chambres immobilières canadiennes afin d'assurer la diffusion maximale des propriétés à vendre.
L'Association canadienne de l'immeuble (ACI), l'une des plus importantes associations commerciales canadiennes à vocation unique, représente les intérêts de plus de 100 000 courtiers et agents immobiliers, qui relèvent de plus de 100 chambres et associations immobilières.
D'autres renseignements sont affichés au http://crea.ca/fr/statistics.
Pierre Leduc, Relations auprès des médias
L'Association canadienne de l'immeuble
No de tél.: 613-237-7111 ou 613-884-1460
Courriel : [email protected]
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