Dossier des cyanobactéries - La FIHOQ en commission parlementaire

SAINT-HYACINTHE, QC, le 18 nov. /CNW Telbec/ - Le 19 août dernier, la FIHOQ présentait à la Commission des transports et de l'environnement sur la situation des lacs en regard des cyanobactéries, qui siégeait à l'Assemblée nationale du Québec, le mémoire qu'elle avait déposé quelques mois auparavant.

Luce Daigneault, directrice générale de la FIHOQ, accompagnée de Guillaume Grégoire, conseiller technique et scientifique, Bertrand Dumont, chargé de projet en environnement et François P. Gendron, veilleur légal, a répondu aux questions des députés qui semblent avoir très bien reçu la présentation de la Fédération.

Le mémoire de la FIHOQ mettait de l'avant trois recommandations principales :

1.	Qu'une meilleure coordination de la recherche soit assurée afin d'évaluer et  de mieux définir les techniques les plus efficaces pour prévenir l'éclosion des  fleurs d'eau de cyanobactéries.
	Cette recommandation tient au fait que la FIHOQ a constaté un manque flagrant:
	-	de recherches permettant de quantifier la contribution des fertilisants horticoles à l'échelle d'un bassin-versant par rapport aux autres sources d'éléments nutritifs;
	-	de connaissances sur les espèces de graminées qui sont les mieux adaptées au ralentissement des eaux de ruissellement et à la réduction de l'érosion des berges au bord d'un lac ou d'une rivière;
	-	d'expertise et de connaissances sur le potentiel envahisseur et nuisible de certaines plantes ornementales;
	-	d'information quant aux techniques permettant d'évaluer scientifiquement les bénéfices environnementaux spécifiques des végétaux;
	-	de données sur le rôle de phytoremédiation que certaines plantes peuvent jouer.
2.	Que soit améliorée la diffusion de l'information auprès des citoyens.
	La FIHOQ soutenait cette recommandation à partir des constats suivants :
	-	en milieu agricole, l'implantation et l'entretien d'une bande riveraine sont un fardeau pour l'agriculteur! Et il existe très peu d'information permettant de remédier à ce problème;
	-	il y a un manque d'expertise au Québec en ce qui concerne les techniques de plantation et d'entretien des bandes riveraines et des bordures de rives;
	-	il n'existe aucune uniformité quant à la qualité des renseignements transmis en regard de la problématique des algues bleu vert, certaines données étant même contradictoires.
3.	Que la FIHOQ, compte tenu de l'expertise des membres de ses associations, soit consultée par les ministères et les organismes gouvernementaux quand il  s'agit de la gestion des eaux de ruissellement et plus largement, des bassins-versants. La Fédération constituerait ainsi un partenaire privilégié de l'État  dans la lutte aux fleurs d'eau de cyanobactéries.

Au cours des échanges, les députés se sont montrés particulièrement sensibles à la dernière recommandation et ont émis le souhait que la FIHOQ prenne une part plus importante dans les discussions.

On peut lire le mémoire déposé par la FIHOQ à (www.fihoq.qc.ca). La transcription des échanges et l'enregistrement audio de la présentation de la FIHOQ sont disponibles à (www.assnat.qc.ca).

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