Diminution des exportations en janvier 2016
QUÉBEC, le 23 mars 2016 /CNW Telbec/ - Les exportations internationales du Québec, désaisonnalisées et en dollars constants, aux prix de 2007, diminuent de 16,2 % en janvier 2016 (au Canada, une hausse de 0,6 %). Néanmoins, leur volume est supérieur de 3,6 % au niveau du mois de janvier 2015 (au Canada, une hausse de 7,9 %). C'est ce qu'indique l'information diffusée aujourd'hui par l'Institut de la statistique du Québec sur le commerce international de marchandises.
Parmi les 25 premiers produits exportés par le Québec, 16 affichent une hausse en janvier 2016. L'aluminium et ses alliages sous forme brute, le diesel, et le cuivre et ses alliages sous forme brute présentent les plus fortes hausses. D'autre part, les aéronefs enregistrent le recul le plus marqué, suivi des machines pour le commerce et les industries de services et des minerais et concentrés de fer.
Les exportations vers les États-Unis, non désaisonnalisées et en dollars courants, diminuent de 14,8 % en janvier 2016 et représentent 75,5 % des exportations québécoises. Les principales hausses proviennent de l'aluminium et ses alliages sous forme brute, de l'électricité et du cuivre et ses alliages sous forme brute. Par ailleurs, les aéronefs présentent la plus forte diminution, suivis des produits pharmaceutiques et médicinaux et des pièces pour aéronefs et autre matériel aérospatial.
De leur côté, les exportations vers l'Europe diminuent de 34,9 % et constituent 10,9 % des exportations québécoises. Les hausses les plus élevées proviennent du groupe des autres matériels de communication et de celui des graines oléagineuses excluant le canola. D'autre part, la baisse la plus marquée provient des aéronefs, suivis des minerais et concentrés de cuivre et des moteurs d'aéronefs.
Les exportations vers l'Asie fléchissent de 29,1 % et représentent 8,2 % des exportations du Québec. La principale hausse provient de l'aluminium et ses alliages sous forme brute, tandis que la plus forte diminution provient des minerais et des concentrés de fer.
Les importations fléchissent en janvier 2016
Les importations internationales de marchandises du Québec, désaisonnalisées et en dollars constants, aux prix de 2007, diminuent de 5,4 % en janvier 2016 (au Canada, une hausse de 1,6 %). Dans le même sens, leur volume en janvier 2016 est inférieur de 3,5 % à celui enregistré en janvier 2015 (au Canada, une diminution de 1,5 %).
Parmi les 25 premiers produits importés, 12 affichent une hausse en janvier. Les gains les plus importants proviennent du mazout léger, du carburant pour réacteurs et du groupe du fer, de l'acier et des ferroalliages sous forme brute. D'autre part, les plus fortes diminutions proviennent du pétrole brut, du groupe des lubrifiants et des autres produits pétroliers raffinés et de celui de la bauxite et de l'aluminium.
Les importations en provenance des États-Unis, non désaisonnalisées et en dollars courants, diminuent de 15,6 % en janvier 2016 et représentent 37,5 % des importations québécoises. Les hausses les plus marquées proviennent du carburant pour réacteur, du groupe des déchets et des débris de métaux non ferreux et de celui des produits pharmaceutiques et médicinaux. Par ailleurs, l'essence à moteur enregistre le plus fort recul, suivie des voitures particulières et du groupe des camions légers, des fourgonnettes et des VUS.
Les importations en provenance de l'Europe diminuent de 24,2 % en janvier et constituent 23,7 % des importations québécoises. Les gains les plus notables proviennent de l'essence à moteur, du groupe des pelleteries brutes et des produits d'origine animale non classés ailleurs et de celui du fer, de l'acier et des ferroalliages sous forme brute. D'autre part, le pétrole brut enregistre la diminution la plus notable, suivi des voitures particulières et du groupe des autres machines propres à une industrie, non classées ailleurs.
De leur côté, les importations en provenance de l'Asie augmentent de 10,3 % et représentent 24,6 % des importations du Québec. Les principales hausses proviennent des vêtements pour femmes, des chaussures et des vêtements pour hommes. Par ailleurs, les baisses les plus marquées proviennent des ordinateurs et leurs appareils périphériques ainsi que du matériel téléphonique.
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Sources : |
Karine St-Pierre |
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SOURCE Institut de la statistique du Québec
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