Cérémonie de remise des décorations et citations policières : Deux policiers de Saguenay reçoivent les honneurs

NICOLET, QC, le 11 mai 2015 /CNW Telbec/ - Deux policiers de la Sécurité publique de Saguenay ont été décorés aujourd'hui par la vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique, M^me Lise Thériault, pour une intervention menée lors d'une prise d'otage. La remise a eu lieu à l'occasion de la Journée de reconnaissance policière, à l'École nationale de police du Québec.

La ministre Thériault a remis la Croix de bravoure à l'agent Sébastien Fortin ainsi que la Médaille pour action méritoire au sergent Carl E. Tremblay. Le 9 mars 2014, le courage et la présence d'esprit de ces deux policiers ont permis de libérer l'employée d'un hôtel de l'emprise de son agresseur, et ce, sans qu'il y ait de personne blessée.

« Dans des circonstances aussi exceptionnelles que périlleuses, ces policiers ont fait preuve d'un courage remarquable pour sauver la vie d'une citoyenne prise en otage. Ils ont toute mon admiration ainsi que celle de l'ensemble des Québécois », a déclaré la ministre Thériault.

Au total, des décorations et des citations ont été remises à 24 policiers et à 5 citoyens aujourd'hui. Rappelons que 125 Croix de bravoure, 307 Médailles pour action méritoire, 33 Médailles de dévouement et 177 Citations d'honneur ont ainsi été décernées depuis 1972.

ANNEXE

Sécurité publique de Saguenay
9 mars 2014

Agent Sébastien Fortin
Croix de Bravoure

Sergent Carl E. Tremblay
Médaille pour action méritoire

La nuit du 8 au 9 mars 2014 est très mouvementée pour les policiers en service de la Sécurité publique de Saguenay. À 6 h 52, alors que toutes les équipes sont occupées, un nouvel appel d'urgence est lancé sur les ondes. Un homme armé d'un long couteau tient une femme de chambre en otage dans un hôtel du boulevard Talbot dans l'arrondissement de Chicoutimi. Alarmés, un superviseur et les équipes du sergent Carl E. Tremblay et de l'agent Sébastien Fortin se rendent sur les lieux sans délai.

Sur place, les policiers constatent que d'importants travaux de rénovation les empêchent d'emprunter les principaux accès au bâtiment. D'après les informations dont ils disposent, le suspect et sa victime se trouveraient au second étage de l'hôtel. Les policiers entrent donc par la réception temporaire, puis se dirigent vers la porte menant au passage. Le sergent Tremblay ouvre la marche, suivi de ses quatre collègues. Seuls Carl E. Tremblay et son équipière sont entrés dans le couloir lorsqu'ils tombent face à un homme tenant une lame de 30 centimètres contre la poitrine d'une employée de l'hôtel.

Surpris, le sergent Tremblay et son équipière pointent leur arme de service sur l'agresseur et lui ordonnent de déposer son couteau. Le policier se ressaisit, puis entame des négociations, encouragé par son superviseur, qui se trouve toujours à quelques pas, dans la réception avec l'autre équipe d'agents. Ceux-ci, dont l'agent Sébastien Fortin, se dirigent alors vers un autre accès pour encercler le forcené et pour l'empêcher de fuir par l'autre côté du corridor.

Les lieux étant exigus, le moindre coup de feu pourrait avoir de graves conséquences pour la victime, pour les policiers ou pour les clients de l'hôtel, cachés dans les chambres. Pendant que Carl E. Tremblay capte du mieux qu'il peut l'attention du forcené tout en poursuivant les négociations, ses collègues coordonnent discrètement leurs actions, sous les consignes de leur superviseur.

Lorsque le suspect, agité, change de position, l'agent Sébastien Fortin voit une ouverture. Le manche du couteau est maintenant en partie dégagé. La proximité entre les acteurs de la scène est telle qu'un coup pourrait être porté à l'un des policiers en un instant. L'agent Fortin sait que la situation est critique et que chaque seconde qui passe met des vies en danger. Le sergent Tremblay perçoit le dilemme de son collègue et s'agite pour attirer sur lui toute l'attention de l'agresseur. Vif comme l'éclair, Sébastien Fortin se glisse dans l'angle mort de l'homme, fait tomber son arme et le plaque au mur. Pendant qu'une agente amène l'employée libérée en lieu sûr, les autres policiers immobilisent le suspect et procèdent à son arrestation.

Dans des circonstances aussi exceptionnelles que périlleuses, le sergent Carl E. Tremblay et l'agent Sébastien Fortin ont fait preuve d'une présence d'esprit et d'un courage remarquables pour sauver la vie d'une citoyenne prise en otage.

 

SOURCE Cabinet de la ministre de la Sécurité publique

Source : Jean-Philippe Guay, Attaché de presse, Cabinet de la ministre de la Sécurité publique, 418 643-2112; Information : Alexandra Paré, Relationniste, Ministère de la Sécurité publique, 418 646-6777, poste 30274