Violence conjugale - Ensemble Montréal réclame un plan d'action pour soutenir les victimes English
Nouvelles fournies par
Ville de Montréal - Opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal09 mars, 2021, 09:47 ET
MONTRÉAL, le 9 mars 2021 /CNW Telbec/ - Au lendemain de la Journée internationale des droits des femmes, et en réponse à ce que l'ONU a qualifié de « pandémie de l'ombre », les élu.e.s d'Ensemble Montréal demandent à la Ville de Montréal d'adopter un plan d'action visant à mieux épauler les victimes de violence conjugale.
Depuis le début de la pandémie, les lignes ne dérougissent pas dans les maisons d'aide et d'hébergement. À Montréal, le taux d'occupation atteint régulièrement 100 %.
La Ville de Montréal doit presser le gouvernement du Québec de verser les sommes annoncées aux organismes de lutte contre la violence conjugale, d'autant plus que l'année 2021 est déjà marquée par cinq homicides conjugaux en moins d'un mois.
« C'est un message clair qu'on envoie : il faut soutenir rapidement les maisons d'hébergement afin qu'elles puissent répondre aux nombreux appels à l'aide, mais également s'attaquer à la source du problème en incluant les réseaux d'aide aux personnes avec un comportement violent. C'est la sécurité de plusieurs Montréalaises et Montréalais qui est en jeu; les victimes n'ont pas le luxe d'attendre », a déclaré Mme Karine Boivin-Roy, leader de l'Opposition officielle.
La Ville de Montréal doit également demander au gouvernement du Québec d'octroyer une aide au loyer à l'ensemble des victimes, sans critère de revenus. Ce soutien permettrait notamment aux victimes de surmonter la crise du logement, qui contraint plusieurs d'entre elles à séjourner plus longtemps dans les maisons d'hébergement.
« Lorsque les victimes quittent leur agresseur, c'est toute leur vie qu'elles quittent du même coup. Pour les encourager à s'en sortir, on doit leur garantir qu'elles auront accès rapidement à un toit sécuritaire qui leur appartient », a affirmé M. Abdelhaq Sari, porte-parole de l'Opposition officielle en matière de Sécurité publique.
Enfin, ce n'est pas parce que la Ville n'a pas accès au portefeuille du gouvernement provincial qu'elle ne peut pas agir. Parmi les solutions avancées par Ensemble Montréal dans le plan d'action, on compte :
- le lancement d'une campagne de communication périodique contenant les coordonnées des ressources disponibles dans la métropole afin d'éclairer les victimes;
- la mise à disposition d'un service d'entreposage temporaire et gratuit pour les victimes de violence conjugale logées en maison d'hébergement;
- la mise à disposition gratuite de locaux disponibles de la Ville de Montréal aux organismes soutenant les victimes;
- la gratuité d'un transport pour les victimes de violence conjugale qui arrivent en urgence dans une maison d'hébergement;
- la gratuité de services de déménagement, en collaboration avec des organismes dédiés;
«La dernière chose que les victimes souhaitent lorsqu'elles quittent leur agresseur, c'est de remplir de la paperasse et d'être confrontées à des délais pour obtenir des remboursements. Notre ville s'est proclamée Municipalité alliée contre la violence conjugale; selon l'équipe d'Ensemble Montréal, il est temps de passer de la parole à l'action », a rappelé la leader de l'Opposition officielle, Mme Karine Boivin-Roy.
La motion sera déposée lors de la séance du conseil municipal du 22 mars prochain.
SOURCE Ville de Montréal - Opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal
Marc-Antoine Audette, Attaché de presse, Cabinet de l'Opposition officielle, (438) 925-0715
Partager cet article