SERVIR+, le plus grand réseau québécois privé de soins de santé et de
services psychosociaux, déplore que la FIQ (Fédération interprofessionnelle
de la santé du Québec) et sa présidente, Régine Laurent, dénigrent l'apport
essentiel du secteur privé
MONTRÉAL, le 27 janv. /CNW Telbec/ - C'est avec étonnement, et surtout une amère déception, que la direction de SERVIR+, le plus grand réseau québécois de soins de santé et de services psychosociaux a pris connaissance, ces jours derniers, des déclarations vitrioliques faites à l'endroit du secteur privé de la santé par la présidente de la FIQ, madame Régine Laurent, affirmant que le secteur privé était infesté de "vautours" motivés uniquement par l'attrait des revenus.
Le président directeur général de SERVIR+, monsieur
Le réseau SERVIR+, selon monsieur Laurin, ne fait rien d'autre que de remettre à contribution des infirmières et des infirmiers, entre autres, qui ont délaissé le réseau public pour une foule de raisons légitimes qui les concernent. À titre d'exemple, il a cité le cas de plusieurs infirmières et infirmiers de SERVIR+ qui proviennent du milieu de l'enseignement collégial et universitaire et qui se vouent corps et âme, dans le secteur public, que ce soit à temps partiel ou en séjour prolongé, à prodiguer des soins nécessaires, dans l'immédiat. Ceux-ci contribuent également à rehausser la qualité des services et des soins requis par les patients, tout en allégeant la tâche et en diminuant le stress des employé(e)s du secteur public, souvent débordés.
Monsieur Laurin a insisté également pour dire que le réseau SERVIR+ offre un avantage non négligeable au niveau de la conciliation travail-famille. En effet, ce réseau est en mesure de sélectionner et de mettre à contribution des enseignants, des retraités et même des étudiants hautement qualifiés en sciences infirmières, et disponibles immédiatement, à temps partiel.
Par ailleurs, SERVIR+ est éminemment soucieuse des questions d'éthique. C'est pourquoi elle impose des critères de sélection et d'embauche qui vont au-delà de l'examen purement théorique parfois basé sur le simple diplôme. SERVIR+ est une entreprise exigeante qui ne laisse aucun doute lors de la vérification des permis de pratique, des antécédents criminels et des références d'emploi. L'entreprise ne cesse d'investir dans la formation de ses infirmières et infirmiers, en plus de leur fournir de multiples ateliers, à intervalles réguliers, et des périodes d'orientation lors de nouveaux mandats dans le secteur public, de même qu'une évaluation annuelle exhaustive des compétences, sans oublier des mises à niveau régulières. Certifiée ISO-9001, SERVIR+ ne ménage aucun effort pour renforcer la qualité de ses services, le professionnalisme de ses intervenants et la rigueur de ses méthodes et de ses processus.
Monsieur Laurin a déploré le fait que ces déclarations malheureuses de la FIQ jettent tant de discrédit sur les infirmières et infirmiers professionnels du secteur privé qui sont membres, toutes et tous, du même Ordre professionnel qui régit la pratique de la profession. Ces déclarations de la FIQ sont tout simplement méprisantes pour tous ces professionnels du privé, aussi compétents que leurs collègues du secteur public.
Selon monsieur Laurin, ces affirmations de la FIQ risquent de causer d'injustifiables préjudices au privé qui, de tout temps, a toujours eu la seule volonté d'agir en appui au réseau public, et en toute complémentarité. Il considère par ailleurs que cette offensive est purement arbitraire et très certainement inacceptable. SERVIR+ est un maillon fort important du milieu de la santé qui connaît ses limites et adhère au concept de partenariat avec le secteur public.
Aux dires de monsieur Laurin, les motifs invoqués par la FIQ pour justifier cette attaque en règle contre un partenaire de tous les instants sont fabriqués de toutes pièces pour justifier l'injustifiable.
Quant aux prétentions de la FIQ voulant que le recours au privé coûte beaucoup plus cher aux contribuables que le secteur public, elles sont toutes aussi injustifiées. Qu'il suffise de dire que les honoraires du privé et les salaires du public, en tenant compte de toute la gamme d'avantages sociaux, peuvent s'équivaloir; sans compter que les prestations de services du privé se font dans un contexte de service clé en main, ignorant les contraintes des horaires de soir, de nuit, de fin de semaine et les périodes de vacances qui constituent des irritants inqualifiables pour la FIQ.
Le président directeur général de SERVIR+ a enchaîné en invitant la FIQ et sa présidente à faire preuve de plus de modération, dans une perspective de poursuite d'une saine et nécessaire coopération avec le secteur privé qui devra s'appuyer sur l'ouverture, la transparence et les principes élémentaires d'équité.
Monsieur Laurin a conclu en soulignant que si le contexte actuel dans le monde de la santé permettait que l'on qualifie souvent les acteurs du secteur privé comme "un mal nécessaire", la FIQ devrait s'abstenir de jeter de l'huile sur le feu, sans tenir compte de la contribution réelle et efficace du privé.
Renseignements: Alexandre Dumas, JADCOM MÉDIA CONSEIL, (514) 524-3606, (514) 898-4636 (cellulaire), [email protected]; Source: Normand Laurin, Président directeur général
Partager cet article