Selon l'Institut C.D. Howe, les mesures fiscales annoncées dans le dernier
budget du Québec parviennent à un compromis raisonnable entre l'efficience
économique et la juste répartition de l'impôt
TORONTO, le 7 juill. /CNW/ - Bien que les nouvelles mesures fiscales ne soient qu'imparfaitement indexées aux revenus et donc réduisent légèrement la progressivité du régime fiscal québécois, une autre option qui serait de restreindre les hausses d'impôt aux revenus les plus élevés tout en générant les mêmes recettes budgétaires entraînerait sans doute un coût économique important; c'est du moins ce que conclut une étude publiée aujourd'hui par l'Institut C.D. Howe.
Dans son ouvrage intitulé "Le Budget 2010 du Québec : Effets sur la taille et la progressivité du fardeau fiscal", l'auteur Alexandre Laurin évalue les nouvelles mesures fiscales en fonction de la répartition des impôts entre nantis et moins nantis et de l'efficience économique.
Les contribuables québécois sont déjà parmi les plus fortement imposés au pays alors que le régime fiscal québécois est aussi le plus progressif. À la suite de la mise en oeuvre du budget, les impôts augmenteront creusant ainsi l'écart avec le reste du Canada, tandis que la progressivité du régime québécois demeurera tout de même supérieur à ce l'on retrouverait dans la plupart des autres provinces. Dans l'ensemble, le budget arrive à un compromis raisonnable entre la juste répartition de l'impôt et l'efficience économique.
Pour consulter l'étude : http://www.cdhowe.org/pdf/backgrounder_132.pdf
Renseignements: Alex Laurin, Directeur adjoint de la recherche, Téléphone: 416-865-1904, courriel: [email protected]
Partager cet article