"Qu'y a-t-il de pro-palestinien à renforcer le joug du Hamas sur les
Palestiniens de Gaza ? ", s'interroge le Comité Québec-Israël.
MONTRÉAL, le 5 juin /CNW Telbec/ - "Qu'y a-t-il de pro-palestinien à vouloir perpétuer le brutal joug islamiste, misogyne, homophobe et réactionnaire du Hamas sur les habitants de Gaza ?", s'interroge David Ouellette, directeur de la recherche du Comité Québec-Israël.
A l'instar de l'organisation islamiste turque IHH qui derrière le paravent de l'aide humanitaire a orchestré une opération de relations publiques pour le régime islamiste du Hamas à Gaza, la CSN, la CSQ et la FTQ se font les alliés objectifs des djihadistes palestiniens en mettant en scène aujourd'hui dans les rues de Montréal cette même opération pour faire lever le blocus sur les armes légitimement imposé par l'État d'Israël (et l'Égypte) aux pions palestiniens de l'Iran.
Le Comité Québec-Israël ne dispute à personne le droit de soutenir la cause palestinienne. Mais tout comme l'opération de soutien turc au Hamas, la manifestation organisée par la Coalition pour la paix et la justice en Palestine (qui regroupe notamment le mouvement syndical, Québec solidaire, et des groupes islamistes) fait le jeu du régime islamiste de Gaza en contribuant à l'affaiblissement du camp palestinien modéré et à l'ajournement de la réconciliation inter-palestinienne nécessaire à la réalisation des aspirations d'une majorité de Palestiniens et d'Israéliens, soit la création d'un État palestinien vivant en paix et en sécurité aux cotés d'Israël.
Durant la manifestation de cet après-midi des manifestants ont scandé des slogans "viva intifada" et en arabe "par notre notre sang et notre âme, nous nous sacrifierons pour toi Ô Al Aqsa". Dans la même foulée deux drapeaux israéliens ont été brûlés par des manifestants portant des écharpes du Hezbollah. De plus, des militants ont prononcé des discours en soutien a la "résistance" palestinienne et libanaise.
Des porte-parole syndicaux étaient présents et ont appelé à l'endossement du boycott d'Israel.
La CJPP a endossé l'appel d'affrêter un navire de militants canadiens et québécois pour tenter lui aussi de forcer le blocus sur le Hamas.
Nous doutons de l'appui de ces syndicats, tant à la cause palestinienne qu'à la solution de deux États pour deux peuples.
Tout comme durant l'Opération plomb durci en 2009, ces syndicats se solidarisent avec les revendications du Hamas qui s'est emparé violemment de Gaza pour y faire régner un climat de terreur dénoncé par plusieurs ONG palestiniennes dont les bureaux ont justement été mis à sac cette semaine. De plus, dans leur condamnation d'Israël, ces syndicats évoquent une paix durable "pour les deux peuples de Palestine", une formulation implicite pour la dissolution de l'État-nation du peuple juif dans un État arabe.
"L'insistance de ces syndicats à décrire la flottille arraisonnée par Israël comme un 'convoi humanitaire' est pour le moins ironique", a ajouté M. Ouellette, "et vise à duper le public québécois. Car on sait fort bien que les organisateurs de la flottille ont laissé tomber le masque humanitaire et admettent désormais qu'ils appelaient de leurs vœux la confrontation avec Israël, aspiraient au 'martyre' et voulaient forcer le blocus contre le Hamas, lequel, en entravant le réarmement de l'organisation djihadiste, contribue à réduire la possibilité d'une nouvelle ronde de violence israélo-palestinienne".
Renseignements: Philippe Elharar, directeur des Affaires publiques, Comité Québec-Israël, 514-865-0571
Partager cet article