L'opposition officielle veut encore faire croire qu'il y a scandale où il n'y en a pas : le Québec est un leader mondial de l'égalité
QUÉBEC, le 31 mai 2017 /CNW Telbec/ - Les députés libéraux membres de la Commission des finances publiques tiennent à mettre les choses au clair à la suite d'une demande de mandat d'initiative du député de Rosemont, M. Jean-François Lisée, et du député de Sanguinet, M. Alain Terrien, qui proposent l'ingérence du gouvernement dans la rémunération des hauts dirigeants.
D'abord, nous déplorons que les députés du Parti Québécois aient modifié leur demande originale qui faisait aussi référence aux écarts de richesse. Ils ont préféré ne pas aborder la question de l'égalité, dans laquelle le Québec est un leader mondial, pour se concentrer sur le seul aspect de la rémunération des hauts dirigeants dans le but désespéré de remonter leur cote de popularité.
L'opposition officielle doit comprendre que les salaires des hauts dirigeants des sociétés d'État commerciales sont nettement moindres que ceux des hauts dirigeants des marchés comparables dans le secteur privé. Les abaisser limiterait donc significativement la capacité des sociétés d'État commerciales d'attirer les meilleurs talents. Cependant, rappelons que le gouvernement fixe les grands paramètres de rémunération, ce qui empêche un alignement des salaires des hauts dirigeants des sociétés d'État commerciales sur ceux du secteur privé. Rappelons également que la rémunération des hauts dirigeants dépend aussi de leur performance. Pour ce qui est des salaires des hauts dirigeants des sociétés privées, nous considérons que l'ingérence du gouvernement dans ce domaine n'est pas souhaitable dans un système basé sur les valeurs de liberté individuelle.
Le maintien d'une répartition juste de la richesse entre les Québécois fait aussi partie intégrante de nos valeurs. Nous croyons que le gouvernement a un rôle important à jouer en la matière et qu'il l'assume de façon responsable, avec d'excellents résultats. Une gestion saine des finances publiques permet au Québec de préserver un modèle qui fait figure d'exception. Dans son récent ouvrage Le 1% le plus riche, le chercheur en économie, Nicolas Zorn, souligne que le Québec a connu, principalement grâce à son modèle, une croissance modeste du 1% le plus riche, croissance très similaire à celle observée dans les pays scandinaves.
En effet, selon le coefficient de Gini en 2014, le Québec se situe parmi les leaders mondiaux de l'égalité. Il est plus égalitaire que la plupart des autres provinces canadiennes et qu'une grande majorité de pays dans le monde. La générosité des mesures fiscales offertes aux familles québécoises permet à celles de la classe moyenne de bénéficier d'un revenu disponible nettement supérieur à celui des familles des autres provinces canadiennes. De plus, le taux de pauvreté du Québec est passé de 10,8% en 2002 à 9,4% en 2014. N'oublions pas également que les 25% des gens les plus riches au Québec paient 77% des revenus d'impôts de l'État.
La réduction des inégalités au Québec passe par la création d'emplois de qualité et la croissance économique. Et en la matière, le bilan gouvernemental est excellent. L'économie au Québec va bien, la création de 149 100 emplois et la diminution du chômage de l'ordre de 45 700 chômeurs le démontre bien. En mars dernier, Desjardins soulignait que le Québec avait enregistré au dernier trimestre de 2016 la meilleure performance du PIB réel depuis le début de la décennie.
Contrairement à l'opposition officielle, dont le gouvernement a échoué par deux fois à équilibrer les finances publiques, a provoqué un ralentissement de la croissance économique, a connu une perte de plus de 20 000 emplois et une augmentation du chômage, le bilan du gouvernement libéral fait en sorte que les Québécois connaissent une amélioration de leur qualité de vie. En dépit de ce que l'opposition officielle veut laisser croire pour augmenter désespérément son capital politique, la situation du Québec est enviable et le gouvernement maintient le cap pour qu'elle le soit de plus en plus.
SOURCE Aile parlementaire du Parti libéral du Québec
Marie-Catherine Leduc, Attachée de presse, Cabinet du whip en chef du gouvernement, 418 643-6018
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