L'ex-président du conseil du patronat (CPQ), Ghislain Dufour décrit trente
ans de rapport de l'organisme avec la classe politique du Québec
MONTRÉAL, le 23 sept. /CNW Telbec/ - "Même si les relations entre le patronat et le premier gouvernement péquiste de 1976 à 1981 ont été tendues en raison de l'option souverainiste et sociale-démocrate du Parti québécois, les relations personnelles avec le premier ministre René Lévesque lui-même, ont toujours été bonnes, franches, professionnelles et respectueuses. Homme charismatique, M. Lévesque ne laissait personne indifférent.".
C'est ce qu'écrit l'ex-président du Conseil du patronat du Québec (CPQ), Ghislain Dufour, aujourd'hui conseiller principal au Cabinet de relations publiques NATIONAL, dans un essai intitulé Pour le meilleur et pour le pire, 30 ans de relations entre patrons et gouvernements au Québec (1969-1998), publié aux éditions Les Malins et qui sortira en librairie le 30 septembre prochain.
M. Dufour procède, dans cet essai, à une analyse fine des relations qu'ont entretenues le patronat et les premiers ministres successifs Jean-Jacques Bertrand,
"Il ne s'agit pas d'un essai exhaustif, signale Ghislain Dufour. Raconter l'histoire des relations entre le patronat organisé et onze gouvernements successifs, sur une période de trente ans, ne permet pas d'aborder tous les thèmes qui ont façonné l'actualité. Chacun des thèmes abordés, qu'il s'agisse du dossier constitutionnel, de la langue, des lois du travail, du développement économique, de la fiscalité, etc., nécessiterait autant de volumes."
M. Dufour s'attarde donc davantage, à travers ces dossiers, à établir la qualité des relations entre les gouvernements successifs et le patronat, pour la période étudiée.
Du gouvernement Bourassa, premier mandat, de 1970 à 1973, il dira que les relations patronales-gouvernementales ont été généralement cordiales, respectueuses et positives. Concernant le quatrième mandat de M. Bourassa que celui-ci a dû écourter pour raison de maladie, M. Dufour écrit : " M. Bourassa a toujours été populaire auprès du CPQ et des milieux d'affaires. On reconnaissait chez lui sa grande intelligence, son courage, sa ténacité, sa finesse au plan économique. La plupart des Québécois, du milieu des affaires notamment, garderont de lui l'image d'un homme politique chaleureux, passionné de la politique, d'un stratège redoutable, d'un travailleur acharné".
M. Dufour analyse vite les mandats de Jean-Jacques Bertrand,
Jacques Parizeau ne reçoit par ailleurs pas de félicitations pour son mandat de premier ministre de 1994 à janvier 1996. "M. Parizeau, rappelle M. Dufour, s'était donné une mission et une vision précise, selon le patronat, celle de faire l'indépendance du Québec. Et à cet égard, il s'est indisposé le monde patronal, notamment celui de la finance. Bien plus, il n'a jamais su vraiment comment communiquer avec le patronat, autrement que pour s'en moquer, le provoquer ou se délecter de ses avatars." "Pourtant, lorsqu'il sortait de sa 'marmite constitutionnelle', cet homme pouvait être attachant, spirituel et excessivement intéressant", analyse M. Dufour.
Parlant par ailleurs du premier ministre
Selon Luc Beauregard, le président exécutif du conseil du Groupe conseil RES PUBLICA, qui préface l'ouvrage, cet essai constitue un panorama du Québec des trente années étudiées, tel que vu par Ghislain Dufour. "Ceux qui se laisseront entraîner dans les sentiers qu'il nous fait revisiter, seront ravis de revivre cette époque marquée par de grands événements de notre histoire, dont trois référendums et d'interminables discussions autour du dossier linguistique. Les générations actuelles et à venir y trouveront un récit documenté et des repères fiables pour ces trente années d'histoire du Québec".
Renseignements: Renseignements: Nadia Paquet, NATIONAL, Conseillère principale, Affaires publiques, (514) 843-2351, Cellulaire: (514) 713-1350, [email protected]; Communication Valérie Grig, pour Les éditions Les Malins inc., (514) 759-0494; Daniel Meyer, (514) 233-3056, [email protected]
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