L'établissement défend la dignité des résidents et leur bien-être
IMPORTANT Veuillez noter qu'une ordonnance de non-publication interdit de mentionner le nom de la résidente, des membres de sa famille et de l'établissement en cause
MONTRÉAL, le 28 mai 2014 /CNW Telbec/ - L'établissement visé par les procédures judiciaires devant la Cour supérieure tient à préciser sa position par rapport à l'utilisation de caméras dans les chambres des résidents des centres d'hébergement sous sa responsabilité. D'entrée de jeu, nous affirmons notre volonté de protéger la dignité et la vie privée des résidents et c'est pourquoi nous considérons que la captation d'images, particulièrement lors des soins d'hygiène intime, va à l'encontre de nos obligations et de nos valeurs éthiques. De plus, rien ne nous garantit l'utilisation à bon escient de ces images dans le respect des règles de confidentialité. Une telle situation est pour nous totalement inacceptable.
Nous comprenons, par ailleurs, la préoccupation des familles de vouloir assurer la sécurité de leurs aînés. En ce sens, nous avons mis en place différents mécanismes pour exercer notre responsabilité d'assurer des soins et des services de qualité et sécuritaires de façon continue, tel que le prévoit la Loi sur les services de santé et les services sociaux. De plus, notre établissement applique une politique de tolérance zéro pour toute situation d'abus et de maltraitance qui serait portée à notre attention par les familles et les résidents. Nous demeurons à l'écoute de ces derniers en tout temps.
Un centre d'hébergement est un milieu de vie substitut où les soins et les services sont donnés par des employés. La Charte des droits et libertés de la personne garantit aux employés le droit à des conditions de travail justes et raisonnables, principe clairement établi par la jurisprudence jusqu'à ce jour. En ce sens, nous sommes d'avis que les employés n'ont pas à travailler sous surveillance d'une caméra et il s'agit d'une des questions que devra trancher la Cour supérieure.
Rappelons que, dans la cause qui interpelle notre établissement, la famille se dit satisfaite des soins et des services dispensés à leur proche et ne nous a fait part d'aucun soupçon d'abus ou de maltraitance. Dans ce contexte, aucun motif ne justifie, à nos yeux, l'installation d'une caméra dans la chambre de la résidente. Nos tentatives pour en arriver à une entente avec la famille ayant échoué, c'est en dernier ressort que nous nous sommes adressés aux tribunaux pour trancher le litige.
Enfin, nous tenons fermement à nous dissocier des images de maltraitance vécue dans une autre organisation qui sont véhiculées lors de reportages télévisés sur la cause qui nous concerne.
SOURCE : CSSS de Saint-Léonard et Saint-Michel
Renseignements:
Monique Deslongchamps, conseillère cadre en communication
514 722-3000, poste 3084
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