Les baby-boomers pris en sandwich entre les besoins de leurs enfants et de
leurs parents et leurs propres besoins, révèle un sondage du Groupe Investors
Mené auprès de Canadiens âgés de 43 à 63 ans, le sondage du Groupe Investors sur le thème "De nouvelles responsabilités pour les baby-boomers" révèle qu'un baby-boomer qui a des enfants sur dix (10 %) apporte une certaine forme de soutien à ses parents vieillissants en plus de subvenir à ses propres besoins. De ce groupe, quatre sur dix (42 %) disent que ce cumul de responsabilités est pour eux une source additionnelle de stress.
Bien qu'ils soient d'accord pour s'occuper de leurs parents - 66 % des répondants estiment en effet s'acquitter d'une dette envers eux -, ils ne sont pas aussi enthousiastes à l'idée de devoir donner de l'argent à leurs enfants adultes. Le quart des parents (25 %) qui soutiennent financièrement leurs enfants se sont dits embêtés de devoir le faire. Le sondage révèle que six parents issus du baby-boom sur dix versent en moyenne 3 675 $ par année à leurs enfants adultes.
"La naissance d'un enfant est un cadeau extraordinaire de la vie, mais les dépenses qui en découlent durent parfois plus longtemps que prévu. Les baby-boomers pourraient faire face à une crise de liquidités au moment même où ils préparent leur retraite, avertit André Goudreau, planificateur financier et directeur régional en Mauricie/Centre-du-Québec, au Groupe Investors. Il est tout à fait normal d'aider ses enfants à prendre leur envol, mais vous auriez tort de négliger vos propres besoins."
Selon M. Goudreau, les baby-boomers viennent en aide de diverses façons à leurs enfants ou à leurs parents. Il est possible de regrouper les baby-boomers en quatre grandes catégories selon l'ampleur et le type du soutien offert :
L'investisseur en capital de risque - Baby-boomers fournissant à leurs enfants les capitaux de départ nécessaires pour leur permettre de devenir autonomes
Quatre parents baby-boomers sur dix (44 %) disent contribuer présentement aux études postsecondaires de leurs enfants ou l'avoir fait, alors que deux sur dix (21 %) s'attendent à le faire. Fait intéressant, six parents baby-boomers sur dix (62 %) ont déclaré ne pas avoir bénéficié eux-mêmes de ce type d'aide de la part de leurs parents.
La majorité des baby-boomers qui ont des enfants (52 %) disent s'attendre à ce que ceux-ci soient financièrement indépendants à l'âge de 25 ans, alors que plus de la moitié d'entre eux (53 %) disent avoir eux-mêmes acquis leur indépendance financière avant l'âge de 21 ans.
Le fournisseur de services - Baby-boomers dont les enfants ont quitté le foyer familial, mais ont encore besoin d'un soutien émotif et financier.
Sept parents baby-boomers sur dix (70 %) ont des enfants âgés de 19 ans et plus qui ont quitté la maison familiale. Ces parents parcourent en moyenne 190 km par mois pour leur fournir une forme d'aide quelconque. Il peut s'agir de garder les enfants, de participer à des décisions financières importantes, de réparer la voiture ou encore d'effectuer des travaux d'entretien et de réparation de maison.
L'organisme de financement - Baby-boomers offrant logis et soutien financier à leurs enfants adultes en manque d'argent
Deux parents baby-boomers sur dix (22 %) ont des enfants âgés de 19 ans et plus qui vivent à la maison. De ce groupe, six sur dix (58 %) ont indiqué que leur enfant adulte ne contribue pas aux dépenses du ménage.
Le fournisseur universel de soins - Baby-boomers s'occupant à la fois de leurs enfants et de leurs parents au détriment de leurs propres besoins
En raison du temps qu'ils doivent consacrer à leurs enfants et à leurs parents, un tiers des baby-boomers qui assument cette double charge (34 %) disent avoir reporté ou annulé des projets de voyage, et un tiers (32 %) disent ne pas pouvoir se consacrer pleinement à leurs passe-temps et à leurs centres d'intérêt.
Cependant, l'aide financière que fournissent les membres de ce groupe pourrait avoir des conséquences encore plus sérieuses. Parce qu'ils soutiennent financièrement tant leurs parents que leurs enfants, 39 % d'entre eux disent qu'ils ont dû réduire les montants qu'ils investissent pour leur retraite et un quart d'entre eux (24 %) disent avoir réduit leur train de vie. Un quart d'entre eux (24 %) disent craindre que ce soutien financier ne mette en péril la sécurité de leur retraite.
"Comme les enfants tardent à acquérir leur autonomie et que les parents vieillissants vivent plus longtemps, les baby-boomers se dirigent tout droit vers une "tempête générationnelle" parfaite, conclut M. Goudreau. Pour les baby-boomers, une bonne façon d'assumer ces doubles responsabilités consiste à déterminer l'aide qu'ils peuvent offrir et combien ils doivent disposer pour pouvoir subvenir à leurs propres besoins."
Méthodologie du sondage : Au total, 500 adultes canadiens de 43 à 63 ans ont répondu au sondage entre le 23 septembre et le 3 octobre 2009. Suivant un processus similaire à celui d'un sondage téléphonique, des adresses courriel ont été puisées au hasard dans la banque du panel de Harris/Décima. Les participants qui ont été contactés n'étaient pas au courant de l'objet du sondage.
Fondé en 1926, le Groupe Investors est un chef de file au
Renseignements: Alida Alepian ou Stéphanie Gaucher, Capital-Image, (514) 739-1188, poste 225 ou 236, [email protected], [email protected]; Ron Arnst, Groupe Investors, (204) 956-3364, [email protected]
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