QUÉBEC, le 16 avril 2012 /CNW Telbec/ - a Table de concertation étudiante du Québec (TaCEQ) s'étonne de ne pas avoir été invitée à la table de négociation considérant qu'elle représente près de 70 000 étudiantes et étudiants provenant de trois des plus important campus universitaires du Québec, soit l'Université McGill, l'Université Laval et l'Université de Sherbrooke.
Au nom de l'ensemble des étudiants qu'elle représente, la TaCEQ est soulagée de constater l'ouverture au dialogue que démontre enfin la Ministre de l'Éducation. « Après toutes ces longues semaines où nos étudiantes et nos étudiants - comme ceux de partout au Québec - ont tenté de faire entendre leur voix et d'ouvrir un dialogue, il est plus que temps que s'amorce une démarche de rapprochement digne de nos traditions démocratiques. Nous en félicitons la Ministre si tel est réellement son intention », affirme Paul Émile Auger, secrétaire général de la TaCEQ.
Toutefois, la TaCEQ espère qu'il ne s'agit pas d'une tactique mise en place afin de diviser le mouvement étudiant pour mieux le faire taire. « Quoiqu'insatisfaits par l'offre de la ministre, nos membres pensent que le sujet mérite d'être débattu et nous sommes près à y contribuer. Ceci étant dit, le point de litige actuel est l'augmentation des frais de scolarité », réitère Paul Émile Auger.
En ce sens, les membres de la TaCEQ considèrent que la Ministre doit démontrer qu'elle entend s'engager de bonne foi. La table de négociation doit au moins permettre à toutes les associations nationales de faire valoir les demandes communes de leurs membres. De même, la hausse des frais de scolarité doit être l'un des sujets à l'ordre du jour puisqu'il est au cœur du problème.
Renseignements:
Simon Charbonneau [email protected], (bureau) 514-398-3211, (cell.) 438-828-2002
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